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Max Houyvet : de Cannes à Saint-Raphaël en Stand Up Paddle Fool Moon

Amoureux de sports de glisse depuis très jeune, Max Houyvet a choisi d’en faire son métier, appareil photo au cou et caméra à la main. Son agence de production audiovisuelle, Time To Production, qu’il a montée avec sa compagne Sophie, l’a amené à se lancer à la découverte des paysages de la Côte d’Azur en stand up paddle. Armé de ses planches Fool Moon et accompagné d’une bande de copains, Max a parcouru 50km entre Cannes et Saint-Raphaël à la découverte des calanques et des îles de sa région.

Max Houyvet pictured in full Fool Moon garb and attire

Max Houyvet, tu as récemment rejoint l’équipe Fool Moon. Qu’est-ce qui t’a inspiré à former ce partenariat ?

Oui j’ai rejoint la team Fool Moon et ça a été une très belle surprise pour moi.

Je connais Pierre-Yves Hocké, le fondateur de la marque, depuis pas mal d’années et la marque Fool Moon avant qu’elle ne devienne une marque de stand up paddle. Je me rappelle que je collais des autocollants sur mes skates quand j’étais jeune. Vous trouverez ci-dessous une photo de moi à 15-17 ans ou on peut voir mon skate avec ce fameux autocollant.

Au-delà de ce rapport avec Pierre-Yves, la qualité de ses produits m’a aussi poussé à me tourner vers lui et sa marque pour obtenir un partenariat.

Max Houyvet at age 15 with Fool Moon gear from before it became a SUP brand

Pour nos lecteurs, est-ce que tu peux nous dire un peu plus sur toi, nous raconter ton parcours et comment tu t’es intéressé au SUP ?

Je m’intéresse aux sports de glisse depuis que je suis tout petit, notamment grâce à mon frère.

J’ai commencé par la planche à voile et le skate puis je me suis intéressé à la photographie en parallèle, grâce à mon frère également.

Mes passions se sont transformées en métier puisque j’ai exercé le métier de photographe de sports de glisse pendant près de 10 ans. J’ai jonglé entre 6 mois de l’année à Hawaï et les autres 6 mois en trip photo à découvrir de nouveaux spots de glisse.

J’ai découvert le SUP en voyant Laird Hamilton passer au large d’Ho’Okipa en SUP alors que j’y étais pour faire des photos de planche à voile. Avec les autres photographes souvent présents, on le regardait d’un air un peu moqueur sans se douter un instant de l’essor qu’allait prendre ce sport.

Ensuite, de voyages en voyages, le stand up paddle s’est invité dans les bagages des riders et avant d’en pratiquer, j’ai commencé par le photographier.

Depuis quelques années j’avais mis de côté la photographie pour travailler en shop ce qui m’a permis de pratiquer plus souvent les sports que j’affectionne et notamment le stand up paddle.

Cela fait maintenant quelques mois que je m’intéresse à la vidéo et donc, avec ma compagne Sophie, nous avons créé le projet Time To qui est une vitrine multisports, d’aventure, d’échange, de partage et qui nous permet de nous faire plaisir en faisant de belles images tout en pratiquant les sports que l’on aime.

Max Houyvet practices his SUP technique near his home in the south of France

A peine rentré dans l’équipe, tu es déjà parti en expédition en mode Fool Moon SUP avec deux amis et votre compagne, Sophie (qui gère la société Time To Production). Peux-tu nous en dire un peu plus ? Quel était votre parcours ?

Il y a d’abord eu cette recherche d’aventure. Recherche de quelque chose qui sort de l’ordinaire sans être extraordinaire non plus. Nous souhaitons faire quelque chose que tout le monde peut faire. Quelque chose qui est accessible à tous. Nous ne recherchons pas la performance puisque d’autres ont fait plus long et plus difficile que nous, comme par exemple Rémi Belan qui a fait le tour du Cotentin en SUP, ou encore Romane Tamisier qui a fait le tour de la Corse en SUP également cet été.

Notre objectif premier était vraiment d’allier l’aventure et la recherche d’images.

Nous avons la chance d’habiter l’une des plus belles régions de France, où justement la richesse des paysages et des lumières est tel qu’il aurait été inconcevable de faire ce premier trip ailleurs qu’entre Cannes et St Raphaël en longeant la côte.

Ce premier voyage nous a par la même occasion permis de nous tester pour envisager d’autres expéditions, peut-être plus longue et ailleurs, mais toujours en France.

Pour celle-ci nous avons parcouru approximativement 50km depuis notre départ de la plage du Palm Beach à Cannes (spot bien connu des kiters) jusqu’à Saint-Raphaël. Nous avons bivouaqué sur l’île de Saint-Honorat le premier soir et sommes repartis le lendemain en direction du Parc de la Pointe de l’Aiguille. Une traversée en pleine eau avec des conditions de navigation plutôt favorables.

Nous sommes ensuite arrivés dans la calanque de Maupas, où nous avons effectué notre second bivouac. L’arrivée dans la calanque a été plus difficile avec le vent de face qui s’est levé sur cette dernière partie.

Le troisième jour, nous avons navigué en direction de l’Île des Vieilles, en face d’Anthéor. C’est un tout petit îlot connu pour les poissons qui l’entoure. Ce troisième jour a été éprouvant du fait d’un fort vent de dos de 20 noeuds environ qui a créé une mer très agitée. Rester debout en paddle s’est avéré difficile jusqu’à l’arrivée sur le versant protégé de l’île où nous étions complètement abrités du vent. C’était parfait.

Le dernier jour, nous avons donc navigué de l’Île des Vieilles jusqu’à l’Île d’Or, rendue célèbre par Hergé. Ce dernier jour s’est déroulé sans encombre particulière. Idéal pour finir ce trip.

Max, Ben and Bryan set off on their first Fool Moon expedition from Cannes

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué pendant ce voyage ? Quels ont été les moments forts ?   

Les moments forts ont été de se retrouver entre amis, dans des endroits sauvages et magnifiques. Autre moment fort, celui du trajet pour rejoindre l’Île des Vieilles qui a été un petit peu difficile du fait des mauvaises conditions.

The three set off on their first Fool Moon expedition from Cannes to Saint-Raphaël

Quel est l’avantage de partir à plusieurs ?

Partager une expérience quelle qu’elle soit est toujours plus agréable que de la garder pour soi.

Le fait de partir à plusieurs a vraiment été un point essentiel de ce trip puisqu’à un moment nous avons tous eu besoin d’un peu de soutien pendant les navigations.

Par ailleurs pour réaliser des images il est indispensable de partir à plusieurs.

Max, Ben and Bryan engage in some last-minute deliberation before setting off on their Fool Moon adventure

Si tu pouvais choisir un endroit au monde pour faire un autre SUP trip de ce type, lequel serait-il ? 

Je n’ai pas d’endroit précis pour un prochain voyage. Il y a tant d’endroits à explorer que se limiter à un seul endroit serait passer à côté de beaucoup trop de belles choses.

Max Houyvet, equipped with full Fool Moon garb, prepares for departure

Quelles sont les valeurs de la marque Fool Moon auxquelles tu t’identifies le plus ? 

Le partage d’expérience et de trips sont vraiment les valeurs qui me parlent le plus. « Go on Sup trips, count the stars and be free » (NDLR slogan de Fool Moon), cela resume assez bien tout ce projet.

Max Houyvet just before setting off on his first Fool Moon trip with teammates Ben and Bryan

Quel est l’avenir du stand up paddle pour toi ?

Le stand up paddle va continuer à se démocratiser. C’est un très bon support pour partir facilement en expédition et faire des images.

Le stand up paddle va indéniablement faire partie de beaucoup de nos prochains trips.

Max Houyvet closes up his Bailan waterproof bag before the team set off on their first expedition

En trois mots, qu’est-ce qui décrit le mieux cette discipline ?    

Accessibilité, découverte et multifonction.

Photos et images : Sophie Solente/Time To Production et Max Houyvet/Time To Production

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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