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Lena Bastard, la nouvelle vague du SUP féminin français avec Fool Moon

Armée de sa nouvelle board de downwind, Lena Bastard (ndlr “Lena” et non “Léna”) est impatiente de participer à la Kelt Ocean Race ce week-end qui sera sa première course officielle sous les couleurs de son nouveau sponsor: Fool Moon SUP. Lena a 27 ans, habite Quimper aime bien dire qu’elle est mariée à la mer… elle a surtout un gros palmarès sportif et signait pour ses premiers championnats de France en 2018 une 6ème place en Beach Race. Interview/profil d’une athlète qui a le sourire contagieux ! (Photos Loïc Olivier, TotalSUP, Fool Moon)

Bonjour Lena, avant de parler SUP, tu as un gros palmarès sportif . Raconte-nous tout!

Avec un papa prof d’EPS, j’ai touché à tout – d’abord 8 ans de GRS à un niveau national. Un peu de natation synchronisée. Nage avec palme en piscine et en mer pendant 6 / 7 ans, à un niveau international avec un titre de championne de France sur 200m et 400m, équipe de France en longue distance, 2ème sur un 1500m sur un étape de coupe du monde, et des podiums réguliers aux championnats de France. 4ème en relais aux championnats d’Europe, 2ème française sur le 6km en mer en mono-palme. Championne de Bretagne sur 100m, 200m, 400m, 800m, 1500m et 6km.

Je suis passé ensuite au Sauvetage sportif sur la discipline Ocean Man (prone, surfski, nage) avec notamment un titre de championne de Bretagne et une 2ème place aux championnats de France 200m bouée tube.

Comment es-tu arrivée au Stand-Up Paddle ?

En 2017, j’ai participé au Kelt Ocean Man, une compétition de type waterman à Douarnenez organisée par le Kelt Ocean Club. C’est la 1ère fois que je montais sur un SUP et j’ai dit “plus jamais”. Il y avait parmi les épreuves 5km de SUP et j’ai fait la moitié à genoux. Mais j’ai quand même fini 2ème derrière Sandrine Berthe et devant Sylvie Marin.

En tant qu’adhérente du Kelt Ocean Club j’ai vite sympathisé avec les membres et de là j’ai rejoint le Team Marara encadré par David Amemoutou et je me suis lancé. Aujourd’hui je suis la trésorière du team. C’est une super asso qui est composée de 3 sections: la danse polynésienne, le va’a et le SUP.

Quelle est ton expérience dans le SUP ?

En vrai, je ne suis pas fan du flat. Je n’adhère pas trop au draft et je trouve que ça enlève le côté “sport” de la discipline, je suis plutòt downwind et beach race. Après ce que j’aime dans le SUP c’est la bonne ambiance entre riders, le collectif lors des déplacements, la petite bière après la course. C’est un sport et un état d’esprit qui correpond bien à la vie active. Et puis tu n’es pas obligée de ramer tout le temps pour être performante: courir, nager, aqua gym, surf, hip hop… comme c’est un sport qui sollicite tous les groupes musculaires, l’important c’est de les travailler d’une manière ou d’une autre.

Un autre élément important c’est la lecture du plan d’eau qui s’apprend en pratiquant.

A peine 2 ans de SUP et déjà un sponsor, parle-nous de ta nouvelle collaboration avec Fool Moon.

J’ai découvert la marque Fool Moon en Guadeloupe au début de l’année alors que je participais à Ze Race en SUP relais avec mon ami François Prévost. J’ai eu un souci avec ma planche qui est arrivée endommagée et Pierre-Yves Hocqué, le patron de Fool Moon m’a gentiment prêté une Moon Bow (la planche océanique de Fool Moon) en 14×26 pour faire la course de 16 kms du Karukera Kayak Challenge.

Comme ça c’est fait à la dernière minute, je n’étais pas inscrite et j’ai pris le départ 10 minutes après tout le monde. Bien que trop large pour moi, j’ai beaucoup aimé les sensations de glisse. Ensuite, pendant toute la durée de mon séjour en Guadeloupe on n’a pas arrêté de se croiser avec le team Fool Moon sur les différents spots et j’ai pu notamment tester la Sushi Pop, la planche de SUP surf. On a bien sympathisé.

Ce qui m’a plu c’est la mentalité, très conviviale autour de la marque. Pierre-Yves est quelqu’un qui prend son temps pour bien faire les choses. Suite à ça, Pierre-Yves m’a proposé un contrat de sponsoring sur 2 ans. Le fait d’avoir ne serait-ce qu’un contrat écrit était pour moi un gage de sérieux. L’esprit FOOL MOON me correspond vraiment.

Fool Moon a diversifié ses tailles de planches cette année et j’ai pu bénéficié de planches de série plus étroites. La Moon Bow en 14×24 pour les beach races et les downwinds, la Moon Rocket en 14×22 pour le flat et ma Sushi Pop en 8.2 pour le SUP surf.

Allons-y alors parlons matos…

La Moonbow 14×24 est vraiment une planche hyperstable, elle perce vraiemnt bien le clapot en upwind. Elle est très réactive au niveau des appuis donc parfaite pour les virages et notamment pour les beach races. Elle enchaine bien les bumps et j’ai des bonnes sensations. Autre gros point fort: la solidité de la planche.

La Moon Rocket 14×22: très bonne glisse, très stable sur l’arrière, le shape du pont permet une évacuation de l’eau très efficace sans avoir besoin de trous d’évacuation, c’est la planche que j’utiliserai pour le Morbihan Paddle Trophy.

La Sushi Pop 8.2 : le SUP Surf c’est un peu nouveau pour moi mais cette planche c’est l’occasion de m’y mettre sérieusement. Je trouve cette board vraiment top, pour le niveau que j’ai actuellement elle est géniale, on peut l’utiliser comme un long board, elle tourne tout de suite. Un petit détail tout bête la poignée n’est pas centrale, ce qui est top pour les petits gabarits comme le mien. Elle surfe tous type de vagues, j’ai pu la tester dans des conditions de 60cm à 1,20m.

Du coup quel est ton programme cette année?

Ce week-end faire ma première course en Fool Moon à la Kelt Ocean Race!

Ensuite, je veux participer aux championnats de France et aux courses de la région: Pornichet Paddle Trophy, la Presqu’ile Paddle Race, participer de nouveau à la Kelt Ocean Man à Douarnenez et puis découvrir le Cotentin en participant au Fool Moon Tatihou Challenge,

Enfin, mon gros objectif, ce sera la participation à Ze Race en 2020 !

 

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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