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Matthieu Jolivet : 5 bonnes raisons pour un triathlète de tester le Kelt Ocean Man

A l’approche du Kelt Ocean Man / Woman qui se déroulera le 22 juin à Douarnenez, le breton Matthieu Jolivet, termine sa préparation pour l’épreuve Waterman. Le triathlète happé par la vague Waterman, tentera à l’occasion de l’évènement de remporter l’un des deux billets offert par TotalSUP, Air Tahiti Nui et le Waterman Tahiti Tour pour se rendre au Watermana.

Bonjour Matthieu, peux tu nous parler un peu de toi?

Bonjour, Matthieu Jolivet, 37ans,  marié, 2 enfants de 8 et 5 ans. Je travaille dans l’aéronautique en tant que technicien sur avion. Sportivement, je suis licencié au Club SUP 29 à Brest, mon spot préféré pour mes entraînements ou pour surfer est la plage du Dossen à Santec près de Roscoff dans le Finistère. Voilà maintenant 20 ans que je pratique les disciplines enchaînées et les sports de glisse. Ma première pratique était l’aviron de mer en 4 barré puis en double, en 2005 nous sommes Champion de Bretagne et 8ème aux Championnats France à Hendaye. En parallèle, je réalisais de petits défis triathlon avec les copains, mais aussi des raids aventure, sans oublier la détente avec les sports de glisse tel que le bodyboard, le surf, le wakeboard et le windsurf. Dès 2006, je me suis intéressé au triathlon très sérieusement en m’essayant sur les différentes distances jusqu’à me lancer le défi de terminer l’Embrunman 2012. (ndlr: l’un des Ironman les plus difficiles au monde de part la chaleur, il se déroule en plein été mais surtout avec les dénivelés proposés sur la course à pied et le vélo). Défi relevé, puisque je suis un “finisher“. J’ai cependant obtenu de bien meilleurs résultats sur les distances sprints et courtes distances avec quelques podiums sur des courses locales. Suite à une hernie discale qui m’a fait stopper le triathlon entre 2014 et 2016, je me suis tourné vers le SUP. Au départ juste pour de la détente en balade et en surf cool. Je découvre à cette même période le SUP race et la discipline waterman en format longue distance. Je m’aligne sur le départ de l’Extrêm Waterman de la baie de Morlaix en juillet 2015, il s’agissait de parcourir un semi marathon puis un trail marin de 5km et terminer par 16kms de SUP ! En 2018, Alan Rozec me fait découvrir le prone paddleboard ainsi que le format waterman 4 disciplines (nage, run, prone, SUP). Je participe donc au Waterman Challenge de Morgat (juin 2018) puis celui du Médoc Waterman Challenge (septembre 2018) et j’ai vraiment adoré. Du coup, sportivement je privilégie cette discipline mais sans en faire profession, cela reste un amusement avant tout, une expérience sportive des plus complètes que j’ai pu pratiquer

En 2018, tu avais réalisé de belles performances sur les épreuves Waterman, tu es 2nd avec une grosse course à pied au Vendée Gliss, quel est ton objectif cette année ?

En ligne de mire cette année la Kelt Océan Man, surtout après mon résultat sur l’épreuve Waterman du Vendée Gliss. Pour la préparation, je m’entraîne depuis cet hiver, à raison de 2 entraînements natation, 1 de course à pied, 2 de SUP, 1 en prone… sur des sorties de 30min à 2h avec des séances spécifiques, mais tout cela est un secret! ;-). Toutes ces séances sont couplées avec du repos car, il faut que cela reste du plaisir, donc ce n’est pas grave si une séance tombe à l’eau, enfin sauf depuis le Vendée Gliss,  j’avoue que je me mets un peu la pression pour être prêt le 22 juin…  De part mon historique de triathlète, je suis plus à l’aise sur les parties nage et course à pied avec une jolie marge de progression en prone et SUP, mais j’y travaille.

Médéric Berthe – Matthieu Jolivet – Joseph Gueguen – Jurgi Zulaika

Prochain évènement du calendrier waterman: le Kelt Ocean Man/Woman!

Je suis content de pouvoir participer à la Kelt Ocean Man, j’avais déjà entendu parler de la première édition de cet événement en 2017 mais je n’étais pas prêt physiquement à cause de mon dos. J’ai rencontré la famille Le Leannec (Ndlr: Organisateurs de l’évènement) l’année dernière au Waterman de Morgat, puis j’ai sympathisé avec Erwan Le Leannec à Soulac, c’est là qu’il m’a parlé du Kelt Ocean Club et des 2 événements qu’ils organisaient: Kelt Ocean Race & Kelt Ocean Man/Woman. J’aime le concept de cette association familiale « waterman ». Merci au Kelt Ocean Club d’organiser ce genre d’épreuves! Cette année, deux billets pour participer au Watermana à Tahiti sont mis en jeux lors de la Kelt Ocean Race le 22 juin à Douarnenez!

J’aimerai vraiment participer au Watermana, finale du Waterman Tahiti Tour qui se déroule fin novembre. Se rendre en Polynésie pour pratiquer des sports qui me passionnent, relever le défi de terminer toutes les épreuves et certainement une très belle expérience humaine, au dire de ceux qui l’ont déjà vécu, le rêve pour l’instant pour moi! 

Que penses-tu du potentiel des triathlètes dans ces épreuves waterman?

C’est vrai que les triathlètes ont du potentiel pour les courses waterman. D’une part, car on y retrouve deux disciplines du triathlon : natation et course à pied, d’autre part les épreuves Waterman proposent des distances accessibles qui correspondent au même effort qu’un triathlon format sprint (750m nage / 20 km vélo / 5 km course à pied) ou à peine un peu plus long suivant l’état de la mer et les courants… Le prone ressemble beaucoup à la natation, on rame en “crawl” en étant gainé sans avoir à gérer la respiration dans l’eau, donc très accessible. Le SUP est un peu plus difficile à appréhender mais on s’adapte vite.

Je pense que pour tous triathlètes, en solo ça passe sans problème, où sinon trouver des partenaires pour le faire en équipe! Dans un premier temps, utiliser un SUP, plutôt étroit, pour ces deux épreuves peut dépanner. La première épreuve Waterman de la saison a été remportée par une triathlète chez les femmes, il s’agit de Pauline Lesther. Chers triathlètes, venez donc vous challenger lors de la Kelt Ocean Man/Woman !

En résumé, quelles sont les 5 bonnes raisons de tester le Kelt Ocean Man / Woman pour un triathlète ?

  1. Tu connais bien les épreuves où on enchaîne les disciplines
  2. Une épreuve Waterman revient à faire un triathlon format sprint
  3. Fini le béton et les carreaux de la piscine, place à l’océan et la plage: un vrai défi nature
  4. Une bonne occasion de troquer ton vélo contre une planche
  5. Ton fan club peut te voir et te suivre tout le long de la course

Plus d’informations sur l’évènement: https://www.totalsup.com/events/kelt-ocean-man-2019/

A propos de l’auteur

Marie Esnaola

Originaire du Pays Basque, Marie se tourne naturellement vers le sauvetage côtier, les courses de prone et le SUP après des années de natation. Passionnée de sport, elle organise des évènements sportifs et BtoB et accompagne les entreprises en webmarketing.