Menu

Antoine Ribault : Un Vendée Gliss pour changer de braquet !

Tout en discrétion, Antoine Ribault a clairement enclenché les watts pour cette saison 2021. Le jeune rider parisien de 21 ans, sponsorisé par Fanatic France et ambassadeur du shop La Clinique de la Planche, se donne les moyens cette année de performer avec une seule ambition, aller le plus haut possible. Et les résultats commencent à se voir sur 3 week-end consécutifs où Antoine a pu se frotter aux meilleurs SUP racers français et quelques étrangers sur des épreuves très variées au bout desquelles il a pu monter sur le podium. Après avoir remarqué sa progression lors du Pornichet Paddle Trophy, le Vendée Gliss 2021 a été pour nous l’occasion de zoomer sur Antoine Ribault qui score une très belle 4ème place sur la Technical Race labellisée Coupe de France, résultat qu’il a amélioré le week-end dernier en terminant 3ème de la Technical Race de la Beg Meil Paddle Cup !

Bonjour Antoine, tu démarres très fort cette saison 2021, on a l’impression de retrouver un nouvel Antoine Ribault. Que s’est il passé ces derniers mois pour toi ?

Salut Mathieu, effectivement cette année j’ai eu l’occasion de pouvoir consacrer plus de temps à m’entrainer ce qui m’a permis je pense de passer un palier dans ma progression. En effet les deux dernières années j’étais en prépa ingénieur et j’ai dû me concentrer sur mes études ce qui laissait moins de place à l’entraînement. Mais depuis cette année je suis rentré en cycle ingénieur et avec un emploi du temps allégé j’ai réussi à m’organiser pour pouvoir m’entraîner plus. De plus avec l’année que nous venons de vivre encore une fois j’avais 80% de mes cours en visio à la maison ce qui m’enlevait 3h15-30 de transport quotidien pour aller en cours, j’ai donc mis à profit ce temps gagner pour m’entraîner.

Du coup, quels sont tes véritables objectifs cette année? Et ensuite?

Cette année j’aimerais réussir à entrer dans le top 5 de courses majeures, après je souhaite surtout continuer à prendre de l’expérience sur les courses surtout sur les courses océaniques. Avec toutes ces restrictions que nous avons eues cette année je n’ai fait quasiment aucuns entraînement sur un plan d’eau océanique donc j’ai besoin encore de retrouver des sensations sur ce genre de courses. Il y aura aussi les championnats de France qui vont être un gros objectif cette année mais je ne me suis pas encore mis d’objectif de place, j’attends de pouvoir jauger mon niveau par rapport à tous les autres coureurs.
Pour la suite j’attends de finir mes études pour voir où j’en suis et choisir ce que je voudrais faire plus tard. Pour l’instant je souhaite juste continuer à m’entrainer et à progresser, finir mes études et après tout ça je verrais où ça me mènera mais ce qui est sûr c’est que je vais essayer d’atteindre le plus au haut niveau possible.

Petit retour en arrière. Dis-nous d’où tu viens, qui tu es et depuis quand et comment tu vis ta passion pour le SUP race?

Je viens de Marly-Le-Roi une petite ville qui se situe à 20min de Paris. Actuellement je fais des études d’ingénieurs et je rentre en master dans le Design de l’industrie 4.0. Je passe souvent du temps entre la Baule et Saint-Malo où j’ai la chance d’avoir des maisons ce qui m’a permis de découvrir le monde du nautisme assez tôt.
J’ai commencé le SUP en 2016 à Boulogne-Billancourt, avant je faisais beaucoup de voile et notamment du windsurf ainsi que beaucoup de natation. Mais ayant arrêté la natation mes parents voulaient que je retrouve une activité sur Paris parce que je ne pouvais pas aller naviguer autant que je voulais et un jour quelqu’un m’a parlé d’un club de SUP à Boulogne et c’est là que je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée d’essayer. 6 mois après, je faisais ma première compétition à la Summer Cup de la Baule et ensuite j’ai pris goût à la compétition et je n’ai pas arrêté depuis.

Raconte nous ton Vendée Gliss sur les 3 courses!

Le Vendée Gliss a été un très gros challenge avec trois courses qui se sont déroulées dans des conditions assez dures. Le vendredi je n’ai pas fait une très bonne course sur la longue distance Eurotour, je n’avais pas de bonnes sensations de glisse et sur 23km j’ai tout de suite senti que la course allait être longue haha, je suis quand même content de ma course car j’en ai profité pour prendre de l’expérience sur les prochaines grandes distances. Le samedi s’est nettement mieux passé sur la technical race, Je finis 6ème après une belle bataille avec Boris Jinvresse. Le dimanche c’était downwind au programme après une bonne remontée en upwind pour aller chercher la ligne de départ. Je fais un très bon départ et pendant une bonne partie de la course je me place 4ème mais sur la dernière partie de course je me suis mis à tomber plusieurs fois et je me suis fait rattraper pour finir à la 6ème place.

Je suis très content de mon week-end car avec le manque d’entraînement en mer j’ai réussi à finir à de belles places ce qui m’a encore plus motivé à continuer à m’entrainer.

De mémoire, on t’a toujours vu sur du matériel Fanatic. Il y a quoi entre cette marque et toi?

J’ai commencé à pagayer en Fanatic en 2018, c’est l’année où la Clinique de la Planche, un shop à Caen m’a proposé de devenir rider pour eux. Par la suite Pierre Adrien le directeur du shop m’a dit que Fanatic était prêt à me proposer un deal intéressant et c’est là que j’ai commencé à pagayer pour la Clinique de la Planche et Fanatic.

Peux-tu nous présenter ton matériel actuel et nous faire un retour d’utilisateur?

Actuellement je pagaie sur la Blitz par 23’5 et la Strike par 21’5, ces deux planches sont vraiment bien mais j’avoue utiliser plus souvent la Blitz sur laquelle je me sens super à l’aise. C’est une planche qui marche partout même sur le flat et qui est très réactive. La Strike je la garde pour les grandes courses de Flat car elle me permet d’avoir une très bonne glisse sur du pur flat.

Tu viens de prendre ta licence au Crozon Watermen Club, pourquoi pas à un club parisien?

Effectivement cette année j’ai pris ma licence au Crozon Watermen Club, j’ai fait ce changement car dans le club de kayak où je suis actuellement nous n’étions plus que deux à vouloir prendre une licence surf. C’est pourquoi il a été pris comme décision de ne pas renouveler l’adhésion du club à la fédé. M’entendant très bien avec les membres de Crozon, on a décidé avec Nicolas Galiay de prendre nos licences dans ce club pour cette année.

Enfin on t’a vu aussi sous une aile de wing foil, là aussi c’estdu matériel Fanatic/Duotone?

Je fais un peu de wing de temps en temps quand on me prête du matos et la semaine dernière était une bonne occasion de naviguer pour le fun avec les copains. Je n’ai pas de matériel pour l’instant donc je ne suis pas sous Fanatic/Duotone, peut être que cela viendra plus tard mais pour l’instant je me contente de naviguer avec le matériel que j’arrive à avoir sous la main. Si c’est du Fanatic/Duotone c’est encore mieux bien évidemment 😉

Plus d’informations sur Fanatic France :
https://www.fanatic.com/fr/sup

 

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

To follow Mathieu: