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Tarn Water Race 2024 : le point sur le matos et les différentes courses avec Nicolas Fayol

La TaWaRa, Tarn Water Race, vous attend ! Les 8 et 9 juin prochain, l’une des plus belles courses du monde s’élancera de Saint-Chély-du-Tarn pour arriver, 80km plus tard, à Saint-Rome-de-Tarn, en passant entre temps par les incroyables Gorges du Tarn, mais aussi sous le Viaduc de Millau. Mais ce n’est pas tout ! En plus du main event, la Tawara c’est aussi une épreuve de Run & Paddle, un SUP X-Cross hyper fun et des initiations pour les kids avec le Young Blood Day par Fanatic, partenaire équipementier de l’évènement, animé par Nicolas Fayol. Pour en savoir plus, nous sommes allés interroger ce dernier, qui nous dit tout ce qu’il faut savoir sur cette Tawara qu’il apprécie tant, et nous donne ses conseils matos pour les différentes épreuves.

Photo : Florent Schneider

Salut Nico, on voulait parler avec toi de la Tawara, un event que tu connais très bien et où tu as participé plusieurs fois, que ce soit sur le 80km ou sur le SUP X-Cross. Qu’est-ce que tu aimes dans cette compétition et qu’est-ce qui te fait revenir d’années en années ?

Il y a plusieurs raisons : déjà c’est une course vachement sympa, conviviale, la rivière est super géniale… C’est un lieu que j’affectionne particulièrement parce que ça fait 15 ans que j’y vais. Dans le milieu du SUP, il y a une dizaine d’années on avait monté un événement à Millau, qui s’appelait Millau Paddle Fest, où on invitait les gens à venir pagayer en rivière sur ce coin… donc petite appétence en fait pour ce lieu et pour la rivière qui est vraiment cool. Voilà pourquoi on vient souvent et, en plus, les différents formats sont hyper cool : le fait de pouvoir faire la course en relais, en kayak… les 80 bornes sont quand même hyper sympa, c’est varié.

Peux-tu nous rappeler le concept de la Tawara et de ses différentes épreuves ?

En gros, le concept de la course, c’est 80 bornes sur le Tarn avec toute une première partie jusqu’à Millau où il y a vraiment pas mal de rapides, encaissé dans des gorges, c’est super sympa. Un petit portage au bout de 15 bornes pour passer un infranchissable, et après, on arrive Millau, petit moment sensation avec le passage du bassin d’eau vive. Ensuite, à peu près au 60ème kilomètre, on passe sous le Viaduc qui est vraiment sympa. Après, on va passer sur un village troglodyte qui est hyper beau et pour finir, l’arrivée, c’est juste avant un gros barrage sur une zone un peu plus calme. Voilà, en gros, c’est 80 bornes, les meilleurs mettent 8h en SUP, en kayak, c’est 6h. Il y a tout un melting-pot de participants aussi bien des loisirs que des compétiteurs, aussi bien en kayak qu’en SUP donc c’est vraiment vraiment sympa.

Photo : Floé

Il y a aussi d’autres formats de course la veille. Le samedi après-midi il y a la X-Cross, c’est un petit parcours de 300 m avec des bouées où on s’affronte en mode boardercross plutôt sympa et super adapté en fait pour découvrir la discipline. Et il y a le Run & Paddle qui est une course qui mixe course à pied et descente canoé et kayak, et stand-up également. C’est vraiment pour la mise en jambe du samedi ! Et puis voilà, faire les petits repérages, préparer pour la course du lendemain… tout ça dans une ambiance très cool et c’est super super sympa. C’est super joli également au niveau de la plage de La Malène.

Photo : Floé

De ton côté, tu es l’un des rares à tenter l’aventure en rigide, mais pour le “commun des mortels” c’est plutôt une course qui se fait en gonflable. Alors, on voulait parler avec toi de la Falcon Air, la planche de race gonflable de chez Fanatic, peux-tu nous en faire un retour ?

Oui moi, je l’ai fait à chaque fois en board rigide mais c’est parce que bon, en gros, déjà, j’ai une board rigide qui est adapté dans le sens où elle n’est pas neuve et c’est ma board de rivière, c’est celle que je prends pour faire de la rivière. Après, ça fait 25 ans que je fais du kayak et que je connais bien la rivière, donc ça aide aussi. C’est une planche qui est adaptée parce qu’elle n’est pas toute jeune et qu’elle ne sert qu’à ça, même si je ne l’abîme pas, je ne l’ai pas cassé la dernière fois donc… il n’y a pas de souci. Après, on préconise plutôt, nous chez Fanatic, la Falcon Air.

C’est une planche qui a une bonne glisse, qui est assez stable. Elle a toutes les caractéristiques d’une planche de race gonflable, avec tout ce qu’on peut trouver : le filet pour accrocher le matériel, un US Box à l’arrière… Elle a un tail à l’arrière assez fin mais pas trop, ce qui donne pas mal de stabilité et une bonne glisse… Cette planche, je l’utilise beaucoup. A chaque fois que je fais une sortie rivière actuellement, c’est avec ça que je sors. En classe 2, classe 3, ça passe pas trop mal, ça demande un peu de dextérité, mais au final une fois qu’on est habitué, c’est plutôt pas mal.

Photo : Florent Schneider

En quelle largeur la recommandes-tu pour une course comme la Tawara ?

En deux tailles : 14′ par 26,5″ et 14′ par 29″. 26,5″ ça passe très bien, 29″ si on n’est pas hyper à l’aise, si on est un peu lourd, c’est plus stable. Pour ceux qui veulent vraiment la faire en mode rando découverte, il y a aussi la Air Enduro Premium en 13′ par 32”, voilà les planches que je préconiserai pour la course.

Photo : Floé

La Falcon Air, ça peut aussi être la board idéale pour le SUP X-Cross de la Tawara, non ? Où il vaut mieux opter pour une planche plus spécialisée en eaux vives ?

Non, c’est pas adapté parce qu’en fait le SUPcross, c’est régi un peu par des réglementations et en fait, les boards, c’est 11pieds maximum. Pour faire une course de cross, l’idéal, c’est une board de 11 pieds, 30-32″ de large pour de la stabilité, parce qu’on va quand même aller chercher des bouées, c’est un peu étroit, donc il y a un peu de bataille, ça bataille un peu dans les rapides et dans les contres donc une board un peu plus large c’est quand même mieux.

Peux-tu nous parler du Young Blood Day, l’évènement dédié aux kids qui aura lieu la veille de la descente du Tarn ?

Le samedi, on organise un Young Blood Day, une journée spéciale pour les jeunes sur la Tawara. En gros, le principe, c’est que le samedi matin, j’ai 7 places pour emmener des jeunes sur une rando-découverte de 11km sur la partie de La Malène. C’est super sympa, on les emmène tous ensemble faire une petite balade et découvrir la rivière sur les planches Falcon Air Young Blood en 12’6, qui sont adaptées à leur gabarit. Il faut que les jeunes sachent pagayer. S’ils sont intéressés, ils peuvent me contacter par via les réseaux Facebook ou Instagram en MP, ou sinon ils peuvent m’envoyer un mail à fayol.nicolas@laposte.net. On organise aussi une petite course l’après-midi, j’ai 16 places en mode X-cross un peu, comme les grands, avec les monotypes Falcon Air Young Blood, les planches de race pour les jeunes. Il y a des jolies dotations par Fanatic et ION et on vous attend nombreux ! Appelez-moi au 06 20 07 01 50, on organise tout ça et on fait une belle journée.

Photo : Floé

Je te laisse le mot de la fin pour convaincre ceux qui hésitent encore à s’inscrire à la Tawara ?

La Tawara c’est une super belle organisation, des super ravitos, des bénévole aux petits oignons… Il y a moyen d’avoir une navette pour t’emmener au départ si tu pars de l’arrivée donc ça, c’est plutôt sympa. Il y a tout ce qu’il faut niveau sécu, niveau organisation, c’est vraiment au top. Il y a une médaille de finisher pour tout le monde, c’est un petit détail mais ça a quand même son charme. Il y a pas mal de catégories avec des récompenses pour toutes les catégories, donc il y en a un peu pour tous les goûts, pour tout le monde : du champion qui veut se la coller et qui essaie de descendre sous les 8h au novice qui a juste besoin de finir. Il y a de l’eau sur la rivière, il y a toujours de l’eau qui porte en fait. Même si on arrête de pagayer, on va quand même descendre, on va quand même avancer. C’est un peu la différence entre ces épreuves de longue distance en rivière et les épreuves sur un lac, où en fait quand c’est plat, quand on ne pagaie pas, on n’avance pas ! Là quand on ne pagaie pas, on avance toujours un petit peu, donc il y a toujours toujours de l’avancement et ça c’est plutôt bon pour le moral. Les paysages sont sublimes, grandioses. L’organisation est vraiment au top, Pierre (Toussaint, l’organisateur, ndlr) fait un super boulot avec tous ses bénévoles. Et puis on sera là avec Fanatic et tout le matos de l’année pour vous présenter un peu tous les produits et les tester le samedi.

Photo : Florent Schneider

Merci Nicolas pour tes réponses !

Plus d’infos sur la Tarn Water Race – Viaduc de Millau :
Site officiel / Facebook / Instagram / Inscriptions

A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Windsurf, wakesurf, surf, wingfoil et surtout SUP race, vous trouvez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP aux quatre coins de la France !

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