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Eric Terrien Tuto #1 : Réussir son changement de main en SUP

Eric Terrien, pionnier du Stand Up Paddle en France, ancien athlète de haut niveau et ambassadeur BIC Sport, à décider de nous guider dans les prémisses du SUP. En effet, lorsque l’on décide de débuter dans ce sport, difficile de trouver de bons repères et astuces pratiques. Eric s’est donc prêter au jeu en nous réalisant 3 sujets dont le premier concerne le changement de main sur la pagaie.

Comment faire un beau changement de main ?

Lorsque l’on parle de technique de rame, on se focalise souvent sur la phase propulsive, et lorsque l’on parle de « manœuvres », l’attention est souvent portée sur les passages de bouées, ou les virages. Rares sont les articles techniques qui abordent le sujet du changement de mains. Pourtant, si l’on change de mains tous les 10 coups de pagaies et que l’on est sur un rythme de 50 coups de pagaies par minutes, en une heure de course ce sont 300 changements de mains. Si l’on perd une demi-seconde à chaque changement de mains, à la fin de la course on a perdu 1 mn 30sec de temps précieux.

Conseil numéro 1 :

Le changement de mains ce n’est pas le bon moment pour se reposer ! Le changement de main doit être intégrer dans le rythme de rame comme un coup comme un autre. Une erreur est de le considérer comme une « pause », et de prendre le temps de se redresser au changement. Pendant ce temps la planche ralentie beaucoup et demandera d’autant plus d’énergie pour la relancer. Si on fatigue, il faut adapter le coup de pagaie, mais éviter de prendre des pauses aux changements de mains.

Conseil numéro 2 :

Il est important de considérer le changement de mains comme une relance. Cela implique de bien terminer le coup juste avant de changer de main, et de bien attaquer le coup juste après. Trop de monde fait l’erreur de « bâcler » le dernier coup de pagaie juste avant de changer, en se disant que ce n’est pas grave car justement ils vont changer de main, et/ou de négliger l’attaque du premier coup avec la « nouvelle » main. Là encore, la planche ralentie et ça coute en énergie de devoir compenser les coups suivants.

Conseil numéro 3 :

Veillez penser que pendant le changement de mains, la pagaie ne va pas avoir une trajectoire latérale, d’un bord à l’autre, mais diagonal : la pale doit sortir de l’eau d’un côté au niveau des pieds, comme elle le ferait sur un mouvement normal, et elle doit attaquer proprement, loin devant sur l’autre bordée.

Conseil numéro 4 :

Pensez à faire un mouvement de poignée avec la main basse en fin de geste, au moment même ou la main haute va lâcher l’olive, pour créer un mouvement pendulaire de la pale vers l’avant et vers le côté opposé.

Conseil numéro 5 :

En même temps que l’on effectue ce mouvement, on va chercher à faire le changement loin devant soi, avec les bras relativement tendus, pour anticiper le mouvement suivant.

Conseil numéro 6 :

Histoire de ne pas s’emmêler les pinceaux, c’est d’éviter de croiser les mains. L’ancienne main haute vient donc se glisser sous la main basse qui tiens encore la pagaie. En effet, cela permet alors à cette main basse (qui est donc la future main haute), de glisser le long du manche sans perdre contact avec celui-ci, ce qui serait impossible si les mains étaient croisées.

Conseil numéro 7 :

Une fois le mouvement réaliser il faut donc remonter cette main en s’ouvrant pour garder le contact avec le manche entre le pouce et l’index.

Conseil numéro 8 :

Attention de ne pas rater la poignée avec cette future mains haute en qui remonte à toute vitesse. C’est pour ça qu’il est important de rester en contact avec la pagaie tout au long de la remontée. Une erreur d’inattention et cette main qui rate l’olive, ça peut faire mal au nez. Ceux à qui c’est déjà arriver en rigole, ceux à qui ce n’est encore jamais arrivé en rigolerons surement un jour ! En effet, à ce moment-là, il est déjà temps de replonger la pale dans l’eau, donc mieux vaux alors avoir déjà les deux mains bien en place.

Conseil numéro 9 :

Pour bien attaquer après ce changement de mains, il est le même que s’il s’agissait d’un coup de pagaie normal. Faire un bon catch pour trouver un bon appui sur l’eau qui va nous permettre de faire avancer la planche.

Conseil numéro 10 :

Et pour conclure, c’est de partager cet article s’il vous a plu, de commenter si vous avez des questions ou des remarques, et de soigner vos changements de mains lors de votre prochaine sortie !

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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