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Loïs Chardebas 1er Champion de France Universitaire de SUP race

Grâce à l’impulsion de la Ligue de Bourgogne Franche-Comté du sport universitaire et le Doubs Paddle, via la Doubs Paddle Race, la 1ère Coupe de France de Universitaire de SUP s’est déroulée le jeudi 30 mai à Besançon. Étant l’unique étape de la saison, l’évènement a décerné le 1er titre de Champion de France Universitaire de Sup à Loïs Chardebas. Le jeune étudiant de 18 ans, membre de la team Fanatic, revient pour nous sur cet évènement.

Bonjour Loïs, peux-tu te présenter ?

Installé depuis une dizaine d’années en Gironde, j’ai rejoint Toulon il y a un an afin de poursuivre un DUT Génie Biologique. Plus tard, je souhaiterai travailler dans l’environnement et spécifiquement dans la protection des océans. Très jeune, après quelques années de football qui ne m’ont pas forcément donné envie de persister, je me suis lancé dans le surf. Mon père faisait des courses de SUP race, un jour il m’a installé sur une planche et cela a été une révélation. J’appréciais beaucoup l’ambiance des courses auxquelles il participait, j’ai eu envie de l’imiter mais aussi de le dépasser. Depuis 2 saisons, je m’entraîne exclusivement pour performer lors de compétitions de SUP race.

Photo: François Bertheau

Photo: Columbia Gorge Paddle Challenge

Comment se passent tes entraînements de SUP sur Toulon ?

Quand je suis à Toulon, je trouve toujours du monde pour faire des sorties en semaine, le terrain de jeu est très riche. Le samedi, je rejoins le Hyères SUP Club pour des entraînements en commun. Il y a des downwind très intéressants par ici, entre 8 et 10km et accessibles à tous. Par un vent d’est, on peut partir de la plage de l’Almanarre à Hyères jusqu’à la plage de la Garonne à Toulon. La première partie de ce parcours est très simple, la seconde la houle est croisée car nous longeons la falaise. Quand l’orientation est ouest, on prend un départ de La Tour Royale à Toulon jusqu’à la plage de la Garonne. Cette région offre toutes les conditions nécessaires pour s’entrainer en SUP race, de plus je l’entraine en boardshort depuis février ! Pour le surf, je rentre chez moi du côté du Cap Ferret, où je suis d’ailleurs toujours licencié au Surf Club de la Presqu’ile. En complément, je fais également un peu de musculation.

Tu es le 1er Champion de France Universitaire de SUP race, peux-tu nous parler de ta course ?

La compétition était greffée à un évènement ouvert à tous : le Doubs Paddle Race à Besançon. Nous étions une dizaine d’étudiants sur les 40 participants aux différentes courses. Comme toutes les courses qui nous permettent de découvrir une ville sous un nouvel angle en traversant le centre en ramant, le décor était magnifique, notamment le passage devant la Citadelle de Vauban. Pour la longue distance, le parcours a réalisé était composé de deux boucles de 5km. Antoine Ribault, Ugo Clay et Samuel Carbillet et moi-même sommes partis très vite avec quelques rameurs qui n’étaient pas étudiants. Samuel et Ugo sont partis très vite, nous étions une cinquantaine de mètres derrière avec Antoine. Les deux premiers ont cependant fait une erreur de parcours et ont donc été sanctionné d’une minute de pénalité. Moi qui franchissais la ligne 40 secondes après eux, je me retrouve sur la 1ère marche du podium, Antoine derrière moi et enfin Samuel. Je tenais vraiment à remercier Laurent Guyout, qui a œuvré pour l’organisation de cette compétition universitaire qui fut un réel succès.

Photo M. Ribault

Loïs chardebas & Antoine Ribault Photo: M. Ribault

Durant cette journée a également été décerné le 1er titre Champion de France Universitaire en Technical Race remporté par Samuel Carbillet, suivi de Antoine Ribault, je prends alors la 3ème place.

Photo Doubs Paddle

Conseilles-tu aux étudiants de participer à ces compétitions universitaires de SUP race ?

Je recommande à tous les étudiants de participer à ces compétitions ! L’ambiance est vraiment sympa, c’est toujours l’occasion de voyager et de rencontrer du monde. Les valeurs portées par le SUP race sont saines et c’est un sport vraiment complet. D’autant plus que les compétitions universitaires sont ouvertes à tous, pas besoin d’un certain niveau pour s’inscrire. Pour ceux qui aiment relever les challenges sportifs, les bons résultats permettent d’obtenir le statut de sportif de haut niveau universitaire. Pas de points en plus pour les partiels, mais un accès à la salle de musculation du campus, une indulgence pour les absences et retards liés aux compétitions, un argument supplémentaire lors de candidatures pour intégrer d’autres universités ou écoles d’ingénieurs et enfin une bonne relation avec l’université que l’on se doit de représenter lors des compétitions universitaires. J’espère que l’année prochaine nous pourrons constituer une équipe pour un relais représentant l’université de Toulon.

Photo: Columbia Gorge Paddle Challenge

Dans quels endroits le SUP race t’a amené à voyager ?

D’un côté, il y a les surf trip en famille que l’on essaie de faire chaque année. Nous étions en février au Brésil où nous avons pu surfer tous les jours avec mon père ! Ensuite, les compétitions offrent de réelles belles opportunités de voyage. En 2017, pour la première fois je participais à une compétition en dehors de l’Europe, c’était le Pacific Paddle Games, quel évènement ! L’an dernier, je suis partie deux semaines aux USA pour participer au Columbia Gorge Paddle Challenge. Encore une fois les paysages étaient magnifiques. C’est l’un des meilleurs endroits au monde pour faire du downwind ! J’étais arrivé une semaine avant pour m’entrainer puis, je suis resté visiter la région. Ayant terminé mon année universitaire, je participe en ce moment aux étapes de l’Eurotour en Espagne avant de m’envoler pour la Grèce pour les deux prochaines étapes. Je passerai l’été en Gironde, notamment pour tester la nouvelle gamme de foil de Fanatic en attendant de prévoir éventuellement un trip au mois d’août.

Quel modèle de SUP conseillerais-tu pour quelqu’un qui s’entraîne en Méditerranée ?

Pour ma part, j’utilise beaucoup le modèle Blitz 14×24 de la nouvelle gamme 2019. Cette planche est vraiment très aboutie. Polyvalente, elle permet de s’adapter aux conditions de flat ou de downwind que l’on retrouve souvent en Méditerranée.

Photo: Laurence Chardebas

Quels conseils l’étudiant-compétiteur donnerait-il à sa promo pour préserver ton terrain de jeu?

Rien de bien compliqué, ni novateur, mais à chaque fois que vous ramiez en SUP, en Kayak, avec n’importe quel engins, sur la fin de votre balade, ramassez les déchets qui flottent pour pouvoir les jeter dans les poubelles prévues à cet effet. Second conseil, utilisez une gourde plutôt que d’acheter une bouteille, c’est plus économique et écologique !

Merci Loïs

Pour plus d’information sur la marque Fanatic, rendez-vous sur :
Web : https://www.fanatic.com/fr/sup/
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Marie Esnaola
Originaire du Pays Basque, Marie se tourne naturellement vers le sauvetage côtier, les courses de prone et le SUP après des années de natation. Passionnée de sport, elle organise des évènements sportifs et BtoB et accompagne les entreprises en webmarketing.

A propos de l’auteur

Marie Esnaola

Originaire du Pays Basque, Marie se tourne naturellement vers le sauvetage côtier, les courses de prone et le SUP après des années de natation. Passionnée de sport, elle organise des évènements sportifs et BtoB et accompagne les entreprises en webmarketing.