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Les aventures de Román et Josune en Australie

Pour Román Frejo, le rider de Starboard (dont le palmarès déjà très étoffé comprend deux titres de Champion d’Espagne 2011 et 2013, et les places de 4ème aux World Series d’Oléron, 6ème aux World Series de Bilbao, 4ème du championnat ISA World Championship), les choses vont aussi vite dans la vie que sur l’eau. Et Josune, sa jolie femme, n’est pas là pour le freiner, bien au contraire. Les deux tourtereaux se sont rencontrés il y a près de deux ans, se sont mariés il y a 4 mois, ont déjà vécu sous le même toit en Espagne et en Angleterre, ont voyagé à travers la Thailande et viennent tout juste d’embarquer pour de nouvelles aventures Down Under. Voici le journal de bord de deux espagnols en Australie. Attendez-vous à des récits d’amour, de requins, de kangourous, de barbecues, une bonne dose de tapas et mucho Stand Up Paddle !


 

Gold Coast, Queensland, Australie — Bonjour à tous et bienvenue sur notre petit coin de TotalSup.com où nous allons dans les mois prochains vous raconter nos petites aventures australiennes que nous venons de démarrer. Qui sait, notre expérience avec les visas, le logement, le travail mais aussi la pratique du SUP vous seront peut-être utiles un jour à votre tour !

Avant de démarrer ce journal, nous allons vous raconter comment avec des parcours très différents, nous avons échoué ici, tous les deux à Currumbin Creek, un quartier de la banlieue de Gold Coast dans le Queensland australien. N’ayez pas peur, c’est plus gai que l’histoire du Titanic !

Comme la plupart des informations de ce site, le paddlesurf est à la source de cette histoire.

Josune : Je vivais en Angleterre depuis trois ans et venais de terminer ma spécialisation en tant que sage-femme. J’avais décidé de rentrer chez moi dans le Pays Basque espagnol pour profiter de l’été entourée de ma famille et de mes amis. Une semaine après être arrivée, un de mes amis qui est photographe m’a demandé de lui donner un coup de main sur une course qui se déroulait dans le coin pendant le week-end. Mon ami m’a bien précisé de garder mon objectif sur le “petit nain avec la queue de cheval” qui était devant ­(Román: je ne suis pas un nain, c’est la planche qui était très basse ! ) et de prendre surtout des photos de lui. J’ai pris plein de photos et par ailleurs, en ai profité pour laisser planer quelques sous-entendus…

Román :  Cela faisait deux mois que j’étais rentré du mondial de SUP au Pérou. Je venais de signer mon contrat comme courreur du team Starboard Espagne après une bonne saison 2011 et je bossais comme moniteur de voile dans un camping comme tous les printemps et j’avais réussi à m’aménager un calendrier me permettant de participer à la saison de courses qui commençait alors en Espagne. Ce week-end là ça se passait à Hondarribia, il s’agissait de la première édition et l’organisateur étant un ami. J’ai donc chargé la fourgonette après le travail le vendredi et je me suis mis en route. Une bonne course, pleins de rires et le visage gravé d’une photographe que je n’arrêtais pas d’embêter afin d’obtenir son numéro de téléphone.

Après un été ensemble à Alicante, qui a mis fin à une relation à distance et après des dizaines d’heures passées sur Skype, un nombre incalculable de vols, des voyages éclair, des rencontres à mi-chemin sur des week-end de courses, de dures séparations et de nombreux maux de tête… nous avons enfin commencé à vivre une vie à deux en Angleterre, avec notamment le soutien de Starboard UK (merci Sam Ross !). J’ai eu l’opportunité de participer à plusieurs courses et démonstrations sur les côtes anglaises. Chaque pays a sa manière d’organiser des compétitions de SUP, je dois reconnaitre que le Royaume Uni sait très bien y faire.

Bien que nous n’ayons rien contre l’Angleterre, nous avons voulu profiter de notre goût commun pour les voyages et la découverte de nouvelles cultures pour tenter notre chance dans un endroit plus chaud. A la recherche d’un lieu disposant d’un bon climat, qui offre des opportunités de travail pour nous deux et où je pouvais continuer à m’entraîner et progresser, la réponse a vite été trouvée, l’Australie.

Une moyenne de 20 degrés toute l’année, de grands hôpitaux pour Josune, de nombreuses écoles de SUP et les meilleurs riders du monde, l’Australie offrait tout ce que l’on cherchait. Certains de ces athlètes étaient d’ailleurs unis autour d’un même groupe d’entraînement que j’étais prêt à rejoindre – bien que ce qui me parvenait sur l’intensité et la fréquence des entrainements me faisaient plutôt peur.

De savoir que Paul et Angie Jackson étaient à Gold Coast nous réconfortait sur le fait que nous pouvions compter sur eux pour nous filer un coup de main si nous avions besoin de quoi que ce soit à notre arrivée. Nous nous étions rencontrés sur plusieurs courses, notamment deux de niveau mondial, la 11 Cities et la Battle of the Paddle en Californie. Nous n’oublions pas bien sûr, Chris Parker, le Boss Man de Supracer, qui a été un lien important avec Gold Coast et que nous saluons.

Nous avons passé un dernier mois en Espagne, et en avons profité pour nous marier et à cette occasion pour organiser une fête énorme en guise d’au-revoir à nos familles et amis.

Une fois la gueule de bois passée, nous nous sommes mis en route. Premier arrêt, la Thailande !

Notre plan de départ était de passer les fêtes de Noël en famille puis de partir en Janvier. Mais Mathieu Rauzier, l’ingénieur et designer de Starboard est passé par là. Un email de sa part nous apprend qu’il a rencontré l’amour de sa vie et que nous sommes invités à son mariage en Thailande au début du mois de Novembre.

Je vous passe les détails sur le dilemne et les longues discussions familiales (merci Mathieu !) pour leur expliquer que cette année les fêtes et les repas de Noël se feraient sur Skype. Nous devons reconnaitre que ce ne fut pas un effort aussi énorme et que le mariage de Mat et Yoyo fut magnifique ainsi que la fête avec la moitiée du staff de Starboard.

Après un week-end sur Koh Samet, une île paradisiaque de Thailande sur laquelle le mariage a été célébré, nous avons décidé de poursuivre notre voyage dans les pas Mark Dickinson, un aventurier qui ne laisse pas indifférent ! Sur Koh Chang nous avons découvert le paradis du SUP car Mark y est le fondateur des Tiki Tours, et connait tous les coins et recoins de l’île. Au programme, balade à dos d’éléphants, cascades naturelles mais surtout du SUP. De jour, avec la visite de petites îles vierges de la zone, et de nuit, avec la découverte d’un phénomène incroyable : sous les planches, une lumière verte et fluorescente produits par les micro-organismes. Nous n’avions jamais vu quelque chose de tel !

Pendant le reste de notre séjour, nous étions basés à Bangkok où nous avons pu exploré les sites touristique locaux et alentours avec des journées de test pour le développement des planches Starboard 2015 en compagnie de l’un des plus influents représentants de ce sport, et un grand homme Bart de Zwart

Merci infinimment à Svein Rasmussen et Caren Forbes (Starboard) pour leur soutien et leur hospitalité pendant ce séjour magnifique. 

En nous dirigeant vers l’aéroport, nous sommes peinés de quitter la Thailande mais sommes aussi tellement excités à l’idée de découvrir notre nouveau pays.

Prochain arrêt, l’Australie !

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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