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630 kilomètres de paddle entre Sète et Vernon-sur-Mer, Bastien Fleury a relevé un nouveau défi !

Il ne savait pas faire du paddle il y a encore 3 semaines et pourtant cela ne l’a pas empêché de s’embarquer dans une expédition en SUP de 2 semaines pour traverser le sud-ouest de la France sur 630 kilomètres sur une Red Paddle Co Voyager 13’2. Bastien Fleury aime les immenses défis sportifs et ceux-ci prennent pour lui encore plus de sens s’ils sont couplés à une association caritative. C’est pour l’association Wings of The Ocean, dédiée à la préservation des océans et notamment à la lutte contre la pollution au plastique, qu’il s’est lancé, en plein mois d’août, sur le Canal du Midi puis sur la Garonne pour relier la Méditerranée à l’Atlantique. Voici son récit.

Bonjour Bastien, peux-tu te présenter ainsi que ton association et nous parler de l’aventure que tu viens de réaliser ?

Alors j’ai 32 ans et suis militaire dans les chasseurs alpins à Annecy. Je réalise chaque année un défi personnel d’un point de vue sportif et pour alimenter ma motivation j’associe une association à mon projet pour lui donner de la visibilité et à moi du sens.
Cette année je représente Wings of The Ocean qui est une jeune association française qui a pour mission de dépolluer nos mers.

Quel était ta connaissance et ton niveau en Stand Up Paddle avant ton expédition, pourquoi avoir fait le choix d’une aventure en SUP et comment t’es venu l’idée de ce challenge ?

Je n’avais jamais fais de paddle avant mon départ à l’embouchure du canal du midi. Ce qui a du faire beaucoup rire mon sponsor Red Paddle Co. J’avais la chance d’avoir une planche très stable mais le mouvement a commencé à rentrer qu’après deux ou trois jours.
J’avais décidé de faire ce périple en paddle car j’avais déjà fais un défi en kayak et l’année dernière en vélo. Donc je voulais quelque chose de nouveau, d’écologique et surtout qui me sortirait de ma zone de confort.
Pour le tracé, j’avais fais toute la côte Ouest française l’année dernière en vélo et donc passer de la Méditerranée à l’atlantique représentait une suite logique.

Vidéo de l’expédition de Bastien Fleury en vélo (Dunkerque > Biarritz – 2000 kms)

Comment s’est passé ton périple ? As-tu connu des galères et quels ont été les moments les plus mémorables de ces 14 jours ?

Dans l’ensemble le périple s’est bien passé mais j’ai quand même eu mon lot de galères tous les jours. Que se soit: la crevaison de ma planche à une écluse le deuxième jour, mon montage avec un chariot à l’arrière de la planche pour passer ces écluses qui se défaisait, mon portable qui a pris l’eau ou encore sur la fin me faire piéger par la marée montante, j’en ai bien bavé.

J’ai quand même eu beaucoup de moments mémorables car tout au long du parcours j’ai fais des rencontres incroyables et c’est ce qui me donne tant de motivation à faire ce genre de voyage.

Interview de Bastien Fleury par Christian Pellissier (responsable Red Paddle Co France + Espagne)

 

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Tu t’étais fixé pour mission de collecter un maximum de déchets. Quel est le résultat de cette opération et comment as-tu géré cette tâche avec des heures de pagaie à effectuer tous les jours ?

C’est assez frustrant car forcément avec des journées entre 40 et 60km avec un record à 71km, il est difficile de s’arrêter à chaque fois qu’une bouteille flotte.
Mais tout au long du parcours quand cela ne me faisait pas un trop grand détour je parvenais à collecter quelques détritus en plastique généralement. J’avoue avoir arrêté de compter a 117 bouteilles collectées…

Red Paddle Co sponsorise ton projet. Peux-tu nous dire comment est née ta collaboration avec cette marque et la nature de votre accord?

Oui red Paddle Co m’a fourni tout ce qu’il concernant le paddle! Et ça a été vraiment un des pilier de mon aventure car le matériel est tellement mené à rude épreuve qu’avec une autre marque, je ne suis pas sûr que j’aurais pu aller jusqu’au bout.
J’ai eu le droit à des sacs étanches pour mettre à l’avant et à l’arrière de ma planche, une pagaie en carbone, une planche parfaitement adaptée qui est la Red Paddle Co Voyager 13’2 et aussi quelques goodies très appréciables.
J’avais simplement contacté par mail la marque et j’ai été rappelé quelques jours plus tard.
J’ai vraiment été surpris de l’engagement à mon égard de Red!
Tant pour m’avoir suivi les 2,3 premiers jours tout en alimentant les réseaux. Mais aussi pour me conseiller sur le matériel et me donner les bases du mouvement qui était complètement nouveau pour moi.
J’ai aussi beaucoup apprécié la planche de secours qui m’a été fournie le deuxième jour lorsque ma première planche a rendu l’âme a une écluse de plus.
Je n’en attendais pas tant d’un sponsor mais honnêtement ils m’ont beaucoup aidé et je les remercie pour tout !

Peux-tu nous détailler du coup ton matériel SUP et accessoires pour une telle aventure et est-ce qu’il a fait le job ?

En plus de ma planche et de ma pagaie. J’avais à l’avant un sac étanche Red Paddle Co contenant tout le matériel vidéo, le drone, mes papiers et mes collations à la journée.
À l’arrière j’avais la pompe, un sac étanche Red Paddle Co de 60L avec mes affaires de bivouac, mon change, affaires de toilettes et mon rab de nourriture, plus quelques pièces de rechange.
Et par dessus tout ça mon chariot que je sanglais solidement au tout pour pouvoir retourner la planche aux écluses et la tirer avant de la remettre à l’eau.
Ça a été dans l’ensemble du très bon matériel et encore une fois je pense qu’un matériel bon marché n’aurait pas été au bout.
Après 153 écluses et pas mal de galères le matériel est soumis à rude épreuve.

Quelle est ta vision du Stand Up Paddle après 630 kilomètres de pagaie ? As-tu envie de continuer l’aventure du Stand Up Paddle en tant que hobie, sport ou sur d’autres défis ?

Sur d’autres défis absolument! Pourquoi pas dans un milieu plus froid voire beaucoup plus froid ?
Quoi qu’il arrive c’est un moyen de transport que j’apprécie maintenant beaucoup pour son côté pratique de stockage et donc de transport en avion ou en train.
Mais il faudra que ça soit avec Red Paddle Co maintenant que j’ai été habitué à du matériel de ce standing.

Peux-tu nous présenter l’association que tu soutiens sur ce projet et la collecte de fonds que tu as organisée ?

L’association Wings of The Ocean est une association française créée en 2016. Elle a pour mission de dépolluer mers, océans et rivières. Elle est surtout composée de jeunes bénévoles et avance un fait scientifique fort.
Il y a dans le monde 7 grands fleuves qui polluent a auteur de 80% des déchets qu’on retrouve en mer. L’idée serait donc de poser des barrages à déchets à l’embouchure de ces fleuves.
Pour ça ils ont besoin de moyens et la petite cagnotte que j’ai mis en place durant mon périple nous aura permis de récolter un peu plus de 550€ grâce aux proches, amis, rencontrés ou même aux communes que j’ai traversées. La cagnotte est toujours ouverte sur le lien ci-dessous:
>> www.helloasso.com/associations/les-ailes-de-l-ocean/collectes/bastien-x-wings-of-the-ocean

Quelles sont les prochaines aventures au programme et comment peut-on te suivre ?

Je suis déjà en train d’organiser une traversée de la Laponie en ski et pulka en hiver sur environs 400km et en autonomie.
J’aimerais aussi poursuivre mon « tour de France » et pourquoi pas courir de l’Espagne à l’Italie pour faire la côte méditerranéenne…
Pour me suivre mon compte Instagram @fryadventure ou ma chaîne YouTube « fryadventure ».

Pour plus d’informatoins sur le matériel Red Paddle Co, rendez-vous sur :
www.Red-Equipment.fr

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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