A quelques jours de la 7ème édition du Nautic SUP Paris Crossing 2016, nous revenons avec Didier Lafitte sur l’édition 2015, organisée dans des conditions particulières puisqu’il s’agissait déjà du rassemblement de SUP Racers le plus important au monde avec 500 inscrits et qu’il avait lieu seulement 3 semaines seulement après les attentats du Bataclan. Cette année le compteur monte à 600 et l’aventure se poursuit avec de nouveaux partenaires.
Didier, peux-tu nous dire comment s’est déroulée l’édition du Nautic SUP Paris Crossing 2015 ?
Une vraie réussite de mon point de vue. Le Nautic SUP Paris Crossing est avant tout un rassemblement populaire et quand tu vois des gens avec des costumes de Dark Vador et autres déguisements, tu sais à quoi t’attendre. Les retours que l’on a eu ont été fantastiques, c’est l’une des rares opportunités, sinon la seule, pour la communauté de Stand UP Paddlers de faire un tour sur la Seine et au pied de la Tour Eiffel en plus. C’est bien sûr de la compétition mais l’aspect fête et loisir est aussi important.
Ce que l’édition du Nautic SUP Paris Crossing 2015 nous a appris aussi, c’est que malgré le nombre de riders qui grandit, on arrive à maitriser la lourdeur de l’événement d’année en année et notamment l’année dernière dans un contexte de tension et de sécurité très élevé.
Sur le plan de la sécurité, quel a été le contexte ?
Trois semaines après les attentats de Novembre, en plus d’être encore sous le choc, on craignait que l’événement soit annulé jusqu’à la dernière minute. Au final, en accord avec la préfecture de police, il n’y a pas eu plus de sécurité que la normale. Le Nautic SUP Paris Crossing a une notoriété dans le monde du SUP mais pas ailleurs. Il y a eu plus de sécurité sur le salon mais pas sur la course. La minute de silence nous a rappelé le contexte particulier de cette édition, mais la bonne ambiance et la compétition ont pris le dessus et je ne me suis jamais senti en danger. Je suis sûr qu’il en est de même pour l’ensemble des participants.
Peux-tu nous dire quel challenge pose le fait de mettre autant de paddlers sur l’eau?
C’est beaucoup de travail. Et la course n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il faut savoir qu’on gagne en moyenne 100 participants par année. Cette année vous serez donc 600 participants.
Le plus gros défi est le temps. Tous les ans on rajoute des trucs et il faut persuader les partenaires de participer. Ce n’est pas tellement un problème pour les partenaires privés comme les grandes entreprises. Ce sont les institutions qui sont difficiles à convaincre : les voies navigables de France, le service de la navigation de la seine et la préfecture de police. Il faut évidemment être carré et tout ce travail se fait des mois en amont.
Il faut aussi noter qu’après la biennale de l’automobile, le Nautic est le 2ème plus gros salon de France. Sur le plan logistique, c’est une vraie usine à gaz.
Quel est ton rôle exact dans l’organisation du Nautic SUP Paris Crossing?
Je travaille à l’organisation de l’événement sous tous ses aspects. Je travaille avec Alain Pichavant, le commissaire général du salon, depuis très longtemps, et quand il a besoin d’organiser un événement sur l’eau il m’appelle. En gros je suis un sous-traitant. Mon background c’est le windsurf. J’étais arbitre pendant 15 ans de coupe du monde en windsurf et pendant des années je m’occupais du circuit français.
Est-ce que tu es également impliqué sur l’aspect sportif de la course?
Bien sûr, je gère la compétition ainsi que tout ce qui est nautique. Quand les compétiteurs arrivent je fais le briefing, je donne le départ, je contrôle ce qu’il se passe sur l’eau. Je contrôle notamment s’il y a des bagarres ou si les règles sportives sont respectées, sans oublier la sécurité.
Combien de personnes sont impliquées dans l’organisation du Nautic SUP Paris Crossing?
Beaucoup ! Déjà sur l’eau il y avait 22 bateaux l’année dernière soit environ 50 personnes, 11 bateaux de la SNSM, et des bateaux de bénévoles.
A côté de ça il y a aussi la présence de l’événement au cœur du salon, donc il faut compter tous les gens impliqués dans la logistique (transport, stockage du matériel), la billetterie, les retraits de dossard, etc… On a la chance d’avoir une belle et nombreuse équipe de bénévoles qui donnent un bon coup de main. Au total ça doit faire environ 70-80 personnes qui sont tous des passionnés.
Comment est né le Nautic SUP Paris Crossing ? Etais-tu dans le projet dès le départ?
Il y a quelques années, nous avions réalisé un événement sur la Seine. C’était une semaine d’opération avec l’ouverture du Nautic en conclusion. Alain Pichavant voulait relier la mer au salon Nautic. L’idée était de partir du Mont Saint Michel sur des Jet-skis et des pneumatiques et d’arriver à la Tour Eiffel. On a fait ça une fois. Et c’était génial.
Pour le SUP, au départ c’était un projet de Naish qui voulait absolument créer un événement sur la Seine. Alain Pichavant et moi-même avons donc pris le projet en main. La première année on a commencé par un test avec 30-35 personnes car c’est le nombre maximal de participants que l’on pouvait accepter au niveau de la sécurité. C’est difficile d’organiser un évènement sur la Seine surtout que le plan vigipirate était déjà en place à cette époque. Il fallait faire un truc parfait dès le départ pour pouvoir élargir le projet par la suite. Et d’année en année on a donc augmenté le nombre de participants.
Cette année la billetterie était un tirage un sort, pourquoi ce choix?
En effet, déjà en 2013 les 300 places avaient été écoulées en 3-4 jours. En 2014, les 400 places sont parties en une demi-journée. L’année dernière 2015 ça s’est fait en 26 minutes et il y avait près de 300 personnes en liste d’attente parce qu’ils étaient arrivés pour certains quelques secondes trop tard.
Le tirage au sort ne nous semble donc pas plus injuste que le gars qui est au travail en pleine réunion et qui loupe la vente de billets le jour J. Et comme ça se fait un peu partout sur les événements de masse, on a opté pour cette option. Et je peux te garantir que tout est réglo, un huissier s’est déplacé spécifiquement pour ça. Nous avons reçu en tout plus de 1100 demandes émanant de plus de 30 pays. Ça reste le plus gros événement de SUP au monde.
Quel a été le feedback des riders l’année dernière ? As-tu envisagé des modifications cette année ?
L’année dernières certains riders s’étaient plaints du départ car certains participants peuvent être désavantagés selon leur position sur la ligne (trop de remous ou des concurrents trop lents devant). Ca fait malheureusement (ou heureusement!) partie de l’expérience du Nautic.
Il a été suggéré aussi de donner deux départs séparés pour les PROs et les Loisirs, mais on ne changera pas ça car l’esprit de la course c’est d’avoir un départ de masse. Et c’est sympa d’avoir les loisirs à côté des pros.
D’autres ont évoqué la mise à l’eau un peu chaotique. C’est vrai que l’année dernière il y avait une marche de plus d’un mètre entre le quai et le niveau de l’eau. Le problème c’est que le débit n’est jamais le même d’une année à une autre. En 6 éditions on a déjà connu le verglas, la neige et un niveau d’eau à la limite de l’inondation… difficile de trouver des méthodes différentes chaque année.
Cette année par contre on va faire un podium en sortie d’eau sur les bords de la Seine avec toute la presse, plutôt que de le faire à l’intérieur du salon.
Est-ce que le Nautic SUP Paris Crossing fait partie d’un circuit?
Oui. Pour la première fois cette année le Nautic est la 5ème étape de l’Oxbow SUP Challenge. Un circuit de SUP race qui a vu le jour cette année et qui a regroupé cinq événements: Le Grand Prix Guyader à Douarnenez, L’EuroSUP à Lacanau, la Collioure Arena SUP race, et la SUP Open Race du lac d’Annecy.
A noter que BIC et Oxbow sont les nouveaux partenaires cette année.
Les 6 HEURES DE L’ERDRE OCTOBRE ROSE ont offert une expérience exceptionnelle malgré les caprices de l’automne, avec deux tempêtes qui ont encadré l’événement. Le samedi 11 novembre, entre ces deux tourmentes, plus de 100 participants ont saisi l’opportunité de pagayer aux couleurs d’Octobre Rose le long des rives de l’Erdre, grâce à une accalmie […]
Picture this: a winding river, hidden in the heart of the enchanting Ardèche region of Southern France, with its mesmerizing landscapes, dramatic twists, and thrilling whitewater sections. This is the stage for the Marathon de l’Ardèche, an exceptional multi-craft event that has captured the hearts of enthusiasts worldwide. In our exclusive interview, Paolo Marconi, a […]
With three victories in the last three races of the week, the French team won the 10th edition of the Stand Up Paddle World Championships this Sunday in Les Sables d’Olonne (Vendée). Mélanie Lafenêtre and Noïc Garioud, both winners of the sprints (200m), clinched their first ISA World Champion titles. The French mixed relay team, […]
SIC Maui, the renowned global brand specializing in SUP, Surf, Foil, and Wingfoil, has proudly announced its collaboration as an official partner for the upcoming 2023 ISA World SUP & Paddleboard Championship in Les Sables d’Olonne in the beautiful coastal town of Les Sables d’Olonne, France. Below, you’ll find their official press release: “SIC Maui, […]
The 2023 ISA World StandUp Paddle and Paddleboard Championship (WSUPPC) is set to gather the world’s best SUP Surf, SUP race and Paddleboard athletes in Les Sables d’Olonne, France from September 24 – October 1. Don’t miss one of the biggest events on the planet this year. Here are 10 things you need to know […]
Originaire de Bordeaux, le jeune Louka Brard a quitté sa ville natale il y a un an pour s’installer en famille à Crozon après avoir goûté aux plaisirs des downwinds bretons. Il a ainsi pu se rapprocher du Crozon Watermen Club, où sa passion pour le SUP Race s’est métamorphosée, prenant des allures quasi-professionnelles, agrémenté […]
Christophe Colussi, alias Chris Puremagic, co-organisateur du Yaka Paddle Festival revient pour TotalSUP, sur la magnifique édition qui a eu lieu le 27 août dernier. On souffle, on prend le temps, on reprend notre souffle. On vient de vivre un Yaka fort en émotions. Très fort même. On l’avait cherché, On l’a trouvé. Retour sur […]
In the middle of May two intrepid paddlers loaded up a van with their SUP gear and headed south from the UK to the Dordogne River in France with one aim, to paddle as much of the river as possible. James Belcher and John Cobo are not ultra-distance athletes but two men with their boards, […]
The International Surfing Association (ISA) has confirmed today that France and Denmark have been appointed as respective hosts of the 2023 and 2024 ISA World StandUp Paddle and Paddleboard Championships (WSUPPC). Here is the official press release. 2023 ISA World SUP and Paddleboard Championships > Les Sables d’Olonne, France! The 2023 and 2024 editions will […]
Use of cookies
This website uses cookies in order to make it easier to use and to support the provision of relevant information and functionality to you.
Necessary Cookies
Necessary cookies enable core functionality such as security, network management, and accessibility. You may disable these by changing your browser settings, but this may affect how the website functions.
3rd Party Cookies
We use a set of third party tools to provide information on how our users engage with our website so that we can improve the experience of the website for our users. For example, we collect information about which of our pages are most frequently visited, and by which types of users. Keeping this cookie enabled helps us to improve our website.
Please enable Strictly Necessary Cookies first so that we can save your preferences!