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DI 350 : une Dordogne Intégrale de 350 kilomètres pour fêter les 10 ans !

Philippe Marchegay, l’incontournable créateur de la Dordogne Intégrale profite du 1oème anniversaire de la célèbre course multi-embarcations (et la SUP Race la plus longue de France) pour réaliser un rêve de 33 ans, rejoindre l’estuaire de la Gironde en partant d’Argentat en Corrèze. Un pari fou et inédit qui a été suivi sans hésitation par 350 participants dont 70 embarcations SUP et qui se lanceront vendredi 19 avril dans une aventure exceptionnelle à travers 4 départements et des paysages extraordinaires. Philippe, dont ce sera la dernière Dordogne Intégrale en tant qu’organisateur nous donne un avant goût de cette formidable fête de départ que sera la DI 350 que vous pourrez suivre avec TotalSUP !

Bonjour Philippe, présente-nous cette édition inédite, nommée pour l’occasion “DI 350” !

Du 19 au 22 Avril 2019, les participants à la DI 350, édition spéciale, auront 4 jours maximum pour parcourir tout le cours de la Dordogne d’Argentat en Corrèze à Blaye en Gironde, et la suivre jusqu’à l’estuaire de la Gironde. 350 km en tout qui justifient l’appellation de cette Dordogne Intégrale “collector” qui devient “DI350” ! Ouvert à tout ce qui se manie à la pagaie (SUP, kayak, OC, Va’a, C9, prone,…), en intégrale solo, en équipe ou en relais ! Une seule contrainte : avoir un accompagnateur, qui suit depuis la route, et respecter les horaires de navigation (6h à minuit sur les 260 premiers km, puis 6h30 à 21 h dans le département de la Gironde). Côté nuits… liberté totale ! Bivouac, camping-car, hôtel, gite,…..

Au choix ! Le tout attesté et suivi par un tracker GPS dans chaque embarcation…

Quel programme ! Pourquoi avoir décidé de partir sur un nouveau format cette année?

C’était une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps puisque j’avais réalisé cette descente seul et en autonomie… en 1986 !!!! (en remontant à pied comme les gabariers d’antan !). Il a suffit de trouver quelques oreilles attentives à cette idée très saugrenue: Gilles Lelièvre, dit “Lapin”, Roland Lebeau alia “Mr Fenn France”, François Boucher (9 fois finisher de la DI “classique” et 2 fois vainqueur), et Thierry Marcilhac, notre caméraman tout terrain. On a bossé chacun de notre côté sur le papier, puis on a passé un week-end de reco ensemble, sans oublier d’en parler un peu partout depuis 18 mois pour faire monter la sauce !!!

Et comme c’est la 10ème édition de la Dordogne Intégrale… ça tombait bien pour faire dans le collector… qui ne se reproduira peut-être jamais ! Bilan : les 200 places (embarcations) se sont arrachées en 3 mois et tout était complet 6 mois avant la course ! Avec plus de 150 SUPers ! 350 coureurs environ et plus de 150 accompagnateurs, soit une impressionnante caravane de plus de 500 personnes sur ou autour de la Dordogne !

Dernière (petite) chose, ce sera ma dernière DI en tant que directeur de course, puisque je vais passer la main doucement… alors c’est une belle manière de fêter mon départ !

Est-ce que ce circuit a compliqué l’organisation du DI cette année?

Forcément ! 4 préfectures, une partie maritime avec une règlementation différente, un établissement public interdépartemental (EPIDOR) qui gère l’ensemble du cours de la Dordogne : en multipliant les interlocuteurs, on multiplie les soucis potentiels ! A cela s’est surtout rajoutée la demande de navigation de nuit, qui a posé le plus de problème forcément. On a essayé d’être conciliant, pas trop extrêmistes aussi, et je trouve que le consensus adopté (navigation jusqu’à minuit là où la marée n’a pas d’influence, puis jusqu’à 21 h dans le “grand estuaire”) est un bon compromis entre liberté de naviguer qui nous est très chère… et sécurité indispensable !

Pour le reste, convaincre 350 personnes, venues de 15 pays, de confier tous les documents en amont de la course (licence, certificat médical, téléphone du suiveur, etc….) a été un sacré casse-tête… mais on y arrive !   🙂

Vous avez dû changer le lieu d’arrivée par rapport à ce qui était annoncé au départ. Peux-tu nous donner plus de détails?

Là aussi pragmatisme et réalisme, saupoudré de souhait de sécurité !

La partie Blaye-Royan (arrivée initialement prévue), peut se révéler une vraie partie maritime avec vent d’ouest ou nord-ouest notamment, avec une sécu plus dure à assurer. Et puis surtout, le crédo de cette DI350 est d’essayer d’amener à l’arrivée le maximum de personnes, voire toute, en 4 jours max. “Raccourcir” de 65 km allait aussi dans ce sens, dès lors que nous avions interdiction de naviguer de nuit dans l’estuaire… ce qui a pour conséquence de ne laisser qu’une marée descendante par jour à tous les concurrents !

Car la marée est l’élément fort et nouveau de la course : un effet marquant jusqu’à Castillon 100 km avant l’arrivée… et des coefficients forts (100 à 107) avec donc certainement un effet de mascaret. Tout ça plaidait pour un arrêt à Blaye, d’autant plus qu’on a été remarquablement accueilli par la commune, comme par celles de Castillon et Castelnaud (points de contrôle-ravitaillement obligatoires) et d’Argentat bien sûr !

Comment pourra-t-on suivre la DI cette année?

C’est aussi la grande nouveauté, pour des raisons de sécurité bien sûr mais aussi de communication : toutes les embarcations seront équipées d’un tracker GPS ! Moyen pour nous d’être sûr que chacun respecte le règlement et les arrêts obligatoires, moyen pour vous de suivre les aventuriers de la Dordogne durant ces 4 journées un peu folles…

Voici le lien pour le suivi live :

http://live2.dotvision.com/live?guid=bba9aa42-8db8-45ae-a326-65c10673b989

http://live2.dotvision.com/live?guid=bba9aa42-8db8-45ae-a326-65c10673b989

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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