Bonjour les SUPers, Je m’appelle Guillaume, j’ai 38 ans, j’habite en Provence, je suis passionné de sport et totalement fan de Stand-Up Paddle.
Ces deux dernières années j’ai effectué deux traversées de la France à vélo en solo et en moins d’une semaine. J’aime sentir cette sensation de liberté typique des voyages en autonomie totale où rien ne me contrôle ou ne m’oblige à faire quoi que ce soit. Je pars l’esprit libre, sans réelle contrainte, juste celle de survivre.
Je pratique le SUP depuis 2 ans maintenant, j’ai commencé comme beaucoup, je pense, par une pratique loisir, j’ acheté une board facile pour se familiariser avec la pratique puis rapidement j’ai eu envie de me tester sur des courses de l’Alpine Lakes Tour, ce qui a engendré l’achat d’une deuxième planche typée « Race ».
J’aime associer le challenge sportif aux plaisirs de voyager, l’idée a donc germé en moi d’associer ma passion du Stand-Up Paddle à celle du voyage. Le 18 juillet prochain, je projette donc de partir sur ma planche de race et de rallier Lyon à la Méditerranée en solo. L’idée de cette descente du Rhône remonte à quelques mois, inspirée par les aventures d’Ingrid Ulrich, Joelle Terrien, Raphael Fillipi.
J’ai lu avec beaucoup d’attention les récits de voyage de ces pionniers du voyage en SUP, alors je me suis simplement dit pourquoi pas moi et c’est comme çà qu’aujourd’hui je me retrouve à me préparer pour « affronter » les 340 kilomètres qui relient Lyon à la Méditerranée.
Je pars accompagné de ma 14″x 26 gonflable RRD et de ma pagaie race full carbone de chez REDWOODPADDLE. Niveau bagages, l’espace étant plus que réduite en SUP, il va falloir faire dans le minimalisme, ai-je besoin de plus de toute façon que de quoi assurer des nuits reposantes et les ravitaillements en nourriture et en eau ?
Je n’ai pas trop réfléchi au déroulement typique d’une journée sur le Rhône, je me laisse vivre, je pense tout de même passer au moins 8 heures par jour à pagayer. Concernant les conditions de navigation, je sais que c’est un fleuve avec pas mal de trafic commercial, il faudra faire attention aux vagues des cargos et péniches qui croiseront mon chemin et qui m’enverront à l’eau à coup sûr si je ne les anticipe pas.
Je n’ai pas d’autres craintes, hormis celle que, comme mes voyages à vélo, cette descente du Rhône s’achève trop vite et me donne aussi à coup sûr l’envie de repartir la revivre, ailleurs, plus longtemps et bien sûr toujours en SUP !
J’ai eu l’occasion de passer en voiture au-dessus du Rhône au niveau de Beaucaire et de Vienne et à ces endroits, la largeur du fleuve m’a réellement impressionné et m’a incité à beaucoup d’humilité quant à la navigation au long cours sur une planche gonflable de 66 centimètres de large !
En tout cas j’ai hâte de donner mes premiers coups de pagaie et si certains veulent se joindre à l’aventure sur quelques kilomètres, qu’ils me contactent, ce sera avec plaisir !
Par Guillaume Ferment- Hello, Les Supeurs, moi c’est Guillaume, j’ai 38 ans, je suis originaire de Haute-Normandie et j’habite en Provence mais je ne vais ni vous parler d’un spot normand ni d’un spot provençal. Je vais vous emmener sur un spot à mon avis peu fréquenté par les amateurs de SUP, le Rhône. En […]
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