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Sud de France Arena Race: Chronique d’un énorme succès en 9 points

Depuis dimanche, les réseaux sociaux ne tarissent pas d’éloges et de remerciements envers Fred Bonnef, Guillaume Astruc, Pascal Maka et tous les volontaires qui ont participé à la 1ère Edition de la Sud de France Arena Race. La fine équipe a transformé le village historique de Collioure en une véritable arène du SUP le temps d’un week-end avec un large plateau de riders pro dont le meilleur français du moment Titouan Puyo et le numéro 5 mondial, l’italien Leonard Nika. Chronique d’un événement SUP Race à succès en 9 points!

1. Un format novateur
Exit la Longue Distance sur cette première édition de la Sud de France Arena Race de Collioure. Les organisateurs avaient fait le pari d’un week-end partagé entre deux événements majeurs: deux manches de beach race de 3,5 kilomètres le samedi et des séries de sprints de 300 mètres à élimination le dimanche, le tout agrémenté d’une course de détection de jeunes, elle aussi primée, et d’événements funs avec la Big Mama Race et la Carnage SUP Race. Pari réussi donc puisque ce format a permis aux riders d’être sur l’eau au maximum, ce qui était le but premier recherché, la convivialité en plus, puisque à la fois Beach Race et Sprints se parcouraient au contact constant avec le public présent à tous les virages du circuit.

2. Un lieu unique
Le mot “Arena” n’a pas été employé à tort. Lovée dans une baie magnifique en plein coeur du village de Collioure, réservée exclusivement à l’accueil de l’événement, la Sud de France Arena Race offrait aux riders un panorama à 360 degrés à couper le souffle: 300 mètres d’une plage étroite en demi-cercle bordés de palmiers, la façade impressionnante du Château Royal de Collioure à gauche, droit devant l’église Notre Dame des Anges avec son magnifique clocher entouré par la mer, le tout dominé par le Fort Saint Elme posé sur de magnifiques collines verdoyantes. Rajoutez le soleil, 55 concurrents, un maire qui a donné carte blanche à l’équipe organisatrice et vous avez un événement dont tous les participants se souviendront!

3. Titouan Puyo, le Toreador: Il est en forme le Titou! Premier sur toutes ses courses pendant tout le week-end. Il a fait tout ce qu’il fallait pour en mettre plein la vue à son fan-club, notamment toulousain, avec toute la facilité, l’humilité et la cool attitude qu’on lui connaît. En finale de la Beach Race, Titouan a profité de son immense expérience de downwinder pour saisir l’un des petits bumps réguliers qui prenaient forme à 80 mètres de la plage, pour prendre le dessus sur le fougueux Leonard Nika, qui comme a son habitude a pris la tête de la course sur le 1er tour avec le meilleur départ. En finale des sprints, encore une fois facile, Titouan devance une nouvelle fois Leonard Nika de quelques secondes. Petit tracas du week-end, un bon coup de pagaie à travers sa nouvelle All-Star 2016 12’6 x 24” toute neuve de la part d’un de ses co-équipiers de Starboard au départ d’un sprint. Le coach de Starboard France Pascal Pouget devrait réparer ça rapidement.


(Ci-dessus: l’un des moments clefs de la finale de la beach race, Titouan profite d’un mini-bump avant le passage à terre pour passer devant – Photos TotalSUP)

4. Olivia Piana, reine de l’arène
Y avait-il quelqu’un capable d’arrêter Olivia Piana ce week-end? La championne provençale fraîchement missionnée par Starboard France pour représenter la marque sur les gros événements SUP sur tout le territoire français était sur pile. Entre démo, gonflage de planche, montage et démontage de stand, Olivia a surclassé facilement le plateau féminin, qui, il faut l’admettre, n’était pas hyper relevé et s’est offerte le plaisir de participer à toutes les épreuves masculines, terminant 21ème overall (sur 43 participants).

5. Jules Langlois
Comme Olivia, le jeune Jules Langlois âgé à peine de 14 ans a fait coup double sur sa SIC. Vainqueur facile sur les courses des moins de 16 ans, il s’est aligné sur les courses adultes terminant 19ème overall. 

6. Les Débilos, comme à la maison
Avec pour chef de file Edouard Garcia, les Débilos composés entre autres des frères Martial et Lionel Blas, Laurent Maurer et 4 ou 5 autres riders (je ne les connais pas tous!) étaient les locaux (locos!) de l’événement et avaient leur turf à défendre. On retrouve 2 Débilos dans le Top 10, Edouard Garcia et Lionel Blas et un 11ème, Martial un peu déçu.

7. Une 1ère édition internationale
Deux italiens avaient fait le déplacement et pas des moindres. Leonard Nika, actuel 5ème au classement mondial créé par SUP Racer et Davide Codotto, rider international de Fanatic. D’autres internationaux français étaient présents: Arthur Daniel, 3ème overall que l’on n’avait pas vu sur une compétition de SUP race depuis les Stand Up World Series à Barcelone, Florent Dode récent dauphin sur la mythique 11 City Tour en Hollande, les frères Teulade et Dimitri Georges, présenté à juste titre comme le double vainqueur de la course d’endurance guadeloupéene Ze Race qui est d’ailleurs, en train de devenir une M20 à la française. 

8. Carton jaune pour les Espagnols
Collioure étant situé à quelques kilomètres de la frontière espagnole, on s’attendait à ce que cet événement co-organisé par Fred Bonnef, dont la bonne réputation en tant que directeur de course et passionné de SUP a traversé les pyrénées, allait être par la même, l’occasion d’une petite fiesta franco-catalano-espagnole entre aficionados de SUP transfrontaliers. Une frontière que d’ailleurs de nombreux riders français, les Débilos les premiers, n’ont pas peur de traverser régulièrement puisqu’ils participent depuis plusieurs années à quasimment toutes les manches du circuit catalan. Bref, il n’en était rien. Pas un seul espagnol ou voisin catalan à l’horizon. On mettra ça sur le compte du basket à la télé, mais cela reste très décevant. 

9. Les résultats

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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