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Yaka Paddle Festival: la playlist qui booste Ethan Bry avant chaque course

Alors que la saison reprend son rythme après la pause estivale, les athlètes de stand-up paddle retrouvent l’intensité de la compétition avec une énergie renouvelée. À seulement quelques jours du Yaka Paddle Festival, l’athlète breton de 20 ans, Ethan Bry, champion de stand-up paddle et membre de l’équipe de France, nous ouvre les coulisses de sa préparation, ses souvenirs de l’édition précédente et sa vision unique de cet événement qui mêle sport et fête. Dans cette interview, il partage son état d’esprit, ses choix de matériel et ses inspirations musicales, offrant un regard authentique sur ce qui le pousse à se dépasser sur l’eau.

 On sort tout juste de la pause estivale, comment s’est-elle passée pour toi ? Tu as complètement coupé, ou tu as quand même continué à t’entraîner un peu ?

Oui, c’est bientôt la fin des vacances d’été. La dernière compétition étant fin juin à Namur (Eurotour), j’ai profité du premier mois d’été pour faire autre chose (surf, foil, wing…) et bien me reposer, j’en avais besoin ! Ensuite, j’ai repris la route de l’entraînement en août avec beaucoup d’envie pour préparer cette deuxième partie de saison !

Le Yaka Paddle Festival arrive juste après cette pause. Est-ce que ce timing influence ta préparation ? Est-ce une course clé de ta saison, ou plutôt un événement convivial entre amis ?

Pour être honnête, cette compétition n’influence pas du tout ma préparation, je ne la considère pas comme une compétition principale mais plutôt comme un événement avec les copains, dans une bonne ambiance. La prochaine grosse compétition pour moi se tiendra à Royan pour le prochain Eurotour !

 Tu avais déjà participé l’an dernier, non ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué de cette édition, l’ambiance, la course, les gens ?

Oui, j’ai déjà participé à la Yaka l’année dernière, c’était une très belle édition avec une super ambiance. Toutes les personnes présentes étaient super motivées et sans prise de tête, et ça fait vraiment plaisir de participer à ce genre d’événement.

 Comme tu es basé en Bretagne, c’est un peu une course “à domicile”. Tu vois ça comme un avantage, ou chaque spot reste un défi à part entière ?

Je dirais que c’est à la fois un avantage et pas totalement : c’est un avantage car le lieu de la compétition est très proche de chez moi, donc plus simple pour le déplacement, j’ai moins de route et donc je serai moins fatigué le jour J. Mais d’un autre côté, chaque spot est différent, donc même si cette compétition est en Bretagne, je ne connais pas ce plan d’eau à 100 %.

L’une des particularités du Yaka, ce sont les bateaux qui jouent de la musique pendant la course. Qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que ça te booste, ou c’est juste l’ambiance qui en profite ?

Si je suis à 100% dans la compétition, je ne me rends pas forcément compte qu’il y a de la musique. Mais pour moi, c’est l’esprit de la Yaka et c’est ce qui rend cette course unique et plaisante : le fait qu’il y ait une dizaine de bateaux faisant de la musique, toutes différentes pour tous les goûts. Je trouve ça vraiment cool !

Si tu devais créer une petite playlist d’avant-course, trois morceaux qui te motivent vraiment, lesquels choisirais-tu ?

Ah, très bonne question ! C’est assez difficile car mes goûts musicaux varient beaucoup, et encore plus avant les compétitions : certains styles me permettent de me concentrer à un moment et pas du tout à un autre. Si je devais en retenir trois, je dirais :

  • Wake Me Up d’Avicii
  • Jefe de Ninho
  • parfois des musiques type Hans Zimmer (Cornfield Chase par exemple).

Parlons matériel : sur quelle planche vas-tu courir cette année, et pourquoi ce choix ?

Cette année je rame principalement sur la RST 14×21. C’est la planche Allwater de SIC et je sais que dans la plupart des compétitions, les conditions ne sont pas parfaitement plates donc j’aime bien utiliser cette planche. En plus, elle est très polyvalente donc je sais qu’elle marchera très fort sur le plat comme quand la mer bouge. Sinon, quand les conditions sont parfaitement plates, j’utilise la nouvelle XRS v2 qui est pour moi une des planches les plus rapides sur plan d’eau plat, avec une glisse incroyable. C’est aussi la planche que j’ai utilisée l’année dernière lors des championnats du monde ISA et ICF.

Quels sont tes objectifs personnels pour cette édition du Yaka ?

Cette année, j’aimerais essayer de garder mon titre de vainqueur du Yaka, même si je sais qu’il y a des jeunes de mon club qui commencent à pousser très fort ! Et je voudrais aussi, comme l’année dernière, profiter un maximum de la bonne ambiance de cette compétition.

Et après le Yaka, quel est ton programme ?

Comme je l’ai dit, le prochain gros objectif est l’Euro Tour à Royan, puis les championnats de France et le Fort Boulard Challenge, et ensuite les championnats du monde ISA en fonction des sélections et du lieu où ils se dérouleront. J’ai vraiment hâte de participer à toutes ces belles courses.🔥

A propos de l’auteur

Erica Revil

Passionnée de SUP race, Erica est une athlète française basée à Fuerteventura, aux Canaries. Elle évolue sur le circuit international et compte deux titres de championne de France. Titulaire d’un diplôme en marketing et publicité, elle apporte un regard neuf et optimiste sur le sport.

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