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Endurance, partage et solidarité : cap sur les 6h de l’Erdre 2025 !

Chaque année, les 6h de l’Erdre rassemblent passionnés de stand-up paddle et amateurs de défis sur un plan d’eau unique aux portes de Nantes. Plus qu’une course d’endurance, cet événement est un vrai moment de convivialité, à ne pas rater le 5 Avril prochain, sur l’Erdre, sur le plan d’eau de la Jonelière. Gervaise Loirand, fidèle participante et membre du club organisateur le CVAN, connaît bien cette boucle de 2 km à parcourir en solo ou en relais. Pour sa quatrième participation, elle revient avec la même motivation : repousser ses limites, partager de bons moments et soutenir une cause qui lui tient à cœur. Car au-delà du challenge sportif, les 6h de l’Erdre ont aussi une belle vocation : soutenir la recherche contre le cancer en reversant leurs bénéfices à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest. Qu’est-ce qui rend cet événement si spécial ? Comment gérer 6 heures de rame, en solo ou en équipe ? Et pourquoi l’ambiance des 6h de l’Erdre donne envie de revenir chaque année ? Gervaise nous partage son expérience et ses conseils.

Bonjour Gervaise, tout d’abord, peux-tu nous présenter les “6h de l’Erdre” ?

C’est une épreuve d’endurance de stand-up paddle de 6 h qui se déroule sur une boucle de 2 km, sur l’Erdre, sur le plan d’eau de la Jonelière, aux portes du centre-ville de Nantes. On peut y participer en solo, ou en relais, en duo ou en équipe de 3 à 5. Il y a des “coureurs” de tous les niveaux, des compétiteurs “élites” qui veulent performer aux pratiquants “loisir” qui se lancent un défi ou qui veulent s’amuser et passer un bon moment sportif en équipe. Comme les rameurs en équipe se relaient, il y a un mouvement permanent à terre, et des animations tout au long de la journée avec un stand de massage, une buvette, un food truck et une fanfare, …, ce qui rend l’évènement non seulement sportif, mais aussi festif et convivial. Et puis il est associé à une belle cause puisque les bénéfices de l’épreuve seront reversés à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, pour la recherche contre le cancer.

Tu participes pour la quatrième fois cette année. Qu’est-ce qui te motive à revenir à chaque édition ?

Cela fait 6 ans que j’ai commencé le SUP au CVAN qui est l’organisateur des 6 h de l’Erdre depuis une dizaine d’années je crois ; c’est une des premières courses de SUP d’endurance qui a vu le jour. Bien que je n’avais pas l’intention de participer à des courses ou compétitions quand j’ai commencé le SUP, il m’a semblé tout à fait naturel de m’inscrire à cette épreuve organisée par mon club. Cette motivation de porter les couleurs du club demeure à chaque édition. Mais ce qui me motive aussi, c’est que j’y prends beaucoup de plaisir, à la fois sur l’eau et à terre parce que l’ambiance est très sympa. C’est vraiment un très bon moment, un rendez-vous que je ne veux pas rater.

Tu as déjà couru en équipe et en solo. Qu’as-tu préféré ? As-tu des anecdotes à nous raconter ?

C’est difficile de comparer parce que c’est très différent. La démarche et l’objectif ne sont pas du tous les mêmes. En solo, pour moi, c’était un défi personnel, pour me prouver que j’étais capable de le faire après de gros problèmes de santé. C’était vraiment un engagement individuel, et si le physique comptait, c’était avant tout une question de mental parce que je ne m’étais pas fixé d’objectif de distance, mais seulement d’aller jusqu’au bout des 6 h. En équipe, ce qui compte, c’est justement la dimension équipe. Donc, on essaie de donner le meilleur pour l’équipe, on se motive mutuellement, et puis on s’amuse et on rigole quand on se retrouve au ponton. Le relai à terre ne se passe pas toujours comme prévu et au lieu de terminer sur le ponton, il m’est arrivé de finir à l’eau.

Comment conseilles-tu de se préparer pour les 6h, notamment en solo ? Que ce soit sur le plan physique, mais surtout mental à faire des boucles durant 6h…

Je ne suis pas assez spécialiste pour donner des conseils. Je ne peux que me référer à ma propre expérience. Tourner en boucles, ça passe si on reste fixé sur l’objectif d’aller jusqu’au bout. Et puis sur 6 h, les conditions peuvent changer et rompre la monotonie. Ça aide. Pour le physique, bien boire évidemment, et prévoir quelques aliments énergétiques.

Tu es en lien avec l’Institut de Cancérologie de l’Ouest pour l’aspect solidaire de l’événement. Que représente cette dimension caritative pour toi et pour les “6h de l’Erdre” ?

Je trouve cette dimension caritative et cet engagement très pertinent. Les études scientifiques ont largement prouvé les bienfaits de l’activité physique ou sportive sur la santé au sens large, mais elles montrent aussi plus spécifiquement ses bénéfices dans le cadre des cancers, sur la maladie elle-même, mais aussi sur le stress, le sommeil, les effets secondaires des traitements… Le CVAN est fortement engagé dans une démarche sport-santé, et le SUP, que chacun peut pratiquer à son niveau, est un support qui s’intègre parfaitement à cette démarche. Le choix de reverser les bénéfices des 6 h de l’Erdre à l’Institut de Cancérologie s’inscrit donc avec beaucoup de cohérence dans cette philosophie du CVAN.

L’événement repose sur un fort investissement bénévole. Peux-tu nous en dire plus sur l’implication du club et du groupe SUP féminin du CVAN ?

L’implication bénévole des adhérents du CVAN est essentielle pour assister Franz Brochard, qui est aux commandes de l’évènement. Le groupe SUP féminin est évidemment en première ligne, et chacune, en fonctions de nos disponibilités, nos centres d’intérêt ou de nos compétences, essayons d’apporter notre contribution à la réalisation des 6h. Soit en amont (affiche, réseaux sociaux, recherche de partenaire, lien avec l’ICO, …) soit le jour même, à terre pour la mise en place des installations, l’émargement des participants, la distribution des puces de chronométrage, la buvette… On peut aussi compter sur le soutien des adhérents des autres sections du CVAN.

L’Erdre est un plan d’eau particulier, aux portes de la ville mais préservé. Peux-tu nous en parler ?

Il est dit que l’Erdre est la plus belle rivière de France ! C’est une chance extraordinaire d’avoir ce plan d’eau à quelques minutes du centre-ville, où on peut venir ramer après le travail presque toute l’année et qui donne très vite accès à des berges sauvages. D’autres activités que le SUP y sont pratiquées, en particulier la voile et l’aviron, ce qui peut nécessiter un peu de vigilance. C’est globalement des conditions de flat parfois même “glassy”, mais avec potentiellement du vent. Et il ne faut pas oublier que nous sommes dans l’ouest, et que les conditions peuvent changer assez vite.

Je te laisse le mot de la fin pour motiver un maximum de monde à s’inscrire ?

J’espère que beaucoup de lecteurs vont avoir envie de venir ramer 6 h sur un beau plan d’eau pour une belle cause dans une ambiance festive. Mais les meilleurs ambassadeurs de l’évènement sont ceux qui ont participé aux précédentes éditions : ils ont tellement apprécié les 6 h de l’Erdre qu’ils y reviennent chaque année ! Alors faites comme eux, inscrivez-vous !

Merci beaucoup Gervaise pour tes réponses !

Plus d’infos sur les 6h de l’Erdre :
Facebook / Site du CVAN / Inscriptions / Notre page évènement TotalSUP

A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Windsurf, wakesurf, surf, wingfoil et surtout SUP race, vous trouvez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP aux quatre coins de la France !

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