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L’entraînement en pirogue fait partie intégrante de la préparation des frères Cloarec

Quand on aime l’océan et les opportunités qu’il offre en fonction des conditions, on en vient vite à pratiquer différentes disciplines. Ces pratiques permettent d’être sur l’eau avec la plupart des conditions. Matisse et Tristan Cloarec, ont succombé aussi à l’esprit waterman en ajoutant es pirogues de la marque française WOO dans leurs entraînements.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Tristan : Salut, moi c’est Tristan j’ai 21 ans et je viens de Vannes. J’ai depuis mi-août entamé ma dernière année de Bachelor à Audencia  en alternance dans le groupe Tahe Outdoors en tant qu’assistant marketing et web marketing. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, c’est le groupe qui détient certaines marques telles que Bic sport et SIC. Je vais donc pouvoir travailler dans un environnement qui m’est très familier ! J’ai commencé les sports de rame assez tard car, à la base je suis avant tout un passionné de planche à voile. C’est au travers de ce sport que j’ai le plus de sensations. J’ai pratiqué pendant 5ans la compétition en BIC293 puis je me suis mis au slalom (funboard) par la suite, cela fait donc un peu plus de 12ans que je ne lâche plus le wishbone ! En 2013, j’ai débuté le SUP, avec cinq premières années entièrement consacrées à la compétition. J’ai participé aux courses régionales, départementales, nationales puis quelques épreuves internationales. Au meilleur de mes 5 années de compétition j’ai pu intégrer quelques top 10 sur le circuit national ( Championnats de France et Coupes de France ) ainsi que plusieurs podiums aux Championnats de Bretagne. Plusieurs sponsors nous ont fait confiance avec mon frère,  Bic Sport pour nos débuts en compétition puis par la suite Starboard et paddle et kite. Aujourd’hui, nous nous sommes un peu retirés de la compétition, non par manque de motivation, bien au contraire, mais surtout ET avant tout pour reprendre du plaisir et varier beaucoup plus les supports. Nous avons la chance d’avoir un terrain de jeux incroyable : le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon. C’est la raison pour laquelle, je préfère faire varier les plaisir et prendre un kiff énorme à chaque sortie que ça soit en paddle, en pirogue, en surfski, en planche à voile, en wingfoil ou en windfoil. Selon moi c’est la meilleure façon pour ne pas tomber dans la routine. D’autant plus que tout ce que j’apprends en surfski, en paddle ou en pirogue m’aide à être plus polyvalent et complet. Pouvoir partager cette passion avec mon frère c’est encore mieux car, on se motive mutuellement ! Dernièrement nous avons goûté au wingfoil, discipline en pleine expansion, on essaie d’en faire un maximum car on adore ça !

Matisse : Hello ! Moi c’est Matisse, 18 ans et je fais du stand up paddle race depuis mes 13 ans. J’ai principalement découvert ce sport grâce à “mon vieux paternel” et débuté la compétition à l’âge de 16 ans. J’ai tout de suite “accroché à cette confrontation ” que l’on peut retrouver sur la ligne de départ. Grâce à cette discipline, j’ai eu le privilège de rencontrer des personnes formidables, des jeunes de mon âge ou des personnes plus âgées qui m’ont appris énormément sur ce sport, notamment Gaétan Séné ou encore Pierre-Louis Le Tousse. En parallèle, j’entame des études en ostéopathie à Nantes ! Je serai en collocation avec mon frère, ce n’est pas génial ça ? J’ai énormément hâte de commencer cette formation et cette nouvelle vie au dépend surement de temps pour ramer sur l’eau. C’est bien pour cela que cette année, du moins, pour l’instant, je me retire de la compétition pour me donner à 100% dans mes études. Il faut faire des choix… Enfin, en complément de ma pratique du SUP, je me suis initié à de nouveaux sports tels que le wing surf, surf ski et la pirogue, qu’est-ce que ça fait du bien de découvrir de nouvelles choses ! Tous ces sports apportent énormément, on découvre de nouvelles sensations de glisse qui sont juste incroyables sans parler de leur complémentarité avec le SUP race. Tous ces sports restent des sports de pagaie, de glisse. La pirogue est très proche du stand up paddle, cependant, les muscles ne sont pas forcément travaillés de la même manière, on doit gérer un tout nouveau équilibre aussi… C’est là, toute la beauté de ces sports, on ne cesse jamais d’apprendre.

Comment avez-vous débuté la pirogue ?

Tristan : C’est mon père qui m’a fait commencer la pirogue il y a maintenant 4-5ans, lorsqu’il s’est équipé du modèle Pueo de WOO.  Je suis allé à Anglet avec mon père pour récupérer notre toute première pirogue WOO. GUY Ringrave nous a fait visiter son atelier, j’ai tout de suite adoré l’atmosphère et l’univers qui gravitait autour de la pirogue. C’est après une sortie en OC2 avec Guy que j’ai eu le vrai déclic et que j’ai voulu moi aussi avoir ma propre pirogue, Guy y est certainement pour quelque chose ! Après pas mal de sortie avec la Pueo de mon père, j’ai choisi de commander une Feline, une pirogue plus courte, plus vive et encore plus légère que la Pueo !

Matisse : Pour ma part, j’ai débuté la pirogue il n’y a pas si longtemps que ça, disons depuis 2 ans et encore une fois, grâce à mon paternel, quelle source d’inspiration n’est-ce pas… ? J’ai commencé ce sport, la première fois dans le sud si mes souvenirs sont bons. Nous pouvions tester ces incroyables bateaux qui nous venaient tout droit de chez Woo. Mon père m’avait déjà parlé de cette pratique en quelques mots… il fallait que j’essaye ! Mon père a donc investi dans notre première pirogue en carbone de chez Woo, Pueo ! Jeunes et fougueux, mon frère et moi avons tout de suite accroché et nous avons ensuite investi dans deux pirogues, encore de chez Woo mais cette fois-ci de la gamme Feline.

Pouvez-vous nous parler de la Feline de WOO Outrigger?

Tristan : Je l’utilise depuis deux ans. Pour moi, cette pirogue est plus facile à transporter, plus vivace sur l’eau. La Pueo est incroyable à tout point de vue, mais la Feline convient mieux aux plans d’eau autour de chez moi, à savoir une houle avec des bumps assez serrés et des plans d’eau flat avec un peu de courant. Elle me permet aussi de faire découvrir plus facilement la pirogue à mes amis, qui ont tous adorés à l’unanimité !

Matisse : De mon côté j’utilise principalement la Feline de chez Woo, je trouve que c’est un parfait compromis, niveau qualité et prix. Ce qui la distingue de la Pueo c’est principalement sa longueur, je n’avais guère besoin d’une longue pirogue, puis ça devient compliqué de trouver de la place pour ranger tout le matos dans le jardin. Je considère la Feline comme la pirogue « passe-partout ». Elle fonctionne très bien sûr le plat mais sa fonction principale reste le downwind et c’est ce dont j’avais besoin. Tout le monde aime le downwind, pourquoi se forcer à ramer n’est-ce pas ?

Qu’est-ce qui vous plait dans cette pratique ?

Tristan : C’est avant tout le côté fun et sportif que la pirogue propose. C’est un sport très accessible qui permet de se balader tranquillement le long des côtes de manière insolite ! Dès qu’on veut pousser le bateau dans ses retranchements, la pirogue est très vive et réagit très rapidement en offrant de superbes sensations de glisse ! Grâce au savoir-faire de WOO, une construction artisanale et personnalisable rajoute un côté authentique et rend chaque pirogue unique ! Partout où je l’emmène, c’est un objet qui attire les regards et intrigue ! J’aime pouvoir faire essayer des novices et les voir adorer ce sport en une session, c’est top !

Quelles sont les principales différences entre la pratique du SUP et de la pirogue ?

Tristan : Bien qu’en paddle nous soyons debout et en pirogue assis, nous travaillons des chaînes musculaires relativement similaires. Le gros avantage en pirogue réside sur la distance parcourue plus facilement sans forcement s’en rendre compte. Pour travailler mon foncier, je rame principalement en pirogue, je trouve la glisse vraiment exceptionnelle et plus agréable qu’en SUP. A contrario, je vais préférer la glisse et la liberté de mouvement et de déplacement que je vais pouvoir retrouver sur une planche de SUP sur une vague. Après c’est personnel, les sensations  varient d’un utilisateur à l’autre, par exemple ma copine préfère la pirogue car elle trouve ça plus stable qu’un SUP… le principal reste de varier les plaisirs !

Matisse : Au-delà des différences matérielles évidentes (taille support, de la pagaie, ..) nous avons aussi le fameux palonnier sur la pirogue qui sert à nous diriger !  On retrouvera un système similaire sur un paddle de 17 pieds destiné au downwind pour se diriger plus facilement sur ces pistes de danses proposées par l’océan

Quelles sont les principales ressemblances entre la pratique du SUP et de la pirogue ?

Tristan : Il y a énormément de ressemblances, mais la principale reste les muscles utilisés. En SUP ou en pirogue, on utilise énormément les chaines musculaires dorsales et les groupes musculaires des bras/épaules. Sauf qu’en pirogue la pagaie est quasiment deux fois plus grosse qu’en SUP ! On travaille donc plus en puissance, c’est donc un excellent complément au SUP ! De par notre position proche de l’eau en pirogue, on va pouvoir beaucoup plus se concentrer sur notre technique de rame. Le transfert d’une discipline à l’autre est alors très intéressant. Les techniques sont quasi similaires,  ce n’est pas pour rien qu’une grande majorité des meilleurs riders français et internationaux en SUP font aussi de la pirogue en complément de leurs entraînements spécifiques.

Matisse :  Ces deux sports de rejoignent beaucoup et sont très complémentaires, on doit dans les deux cas énormément jouer avec la stabilité, travailler avec l’ensemble de notre corps… Faire son entraînement de foncier en paddle n’est pas forcement évident, alors on sort la pirogue et ça devient tout de suite plus « FUN » comme le dit Pascal Pouget, chaque sortie doit rester « JUST FOR FUN » et c’est toute la mentalité que Woo a investie dans la fabrication de leurs pirogues.  Tout est question de glisse, de « prendre son temps » et d’analyser son plan d’eau.Nous sommes beaucoup à utiliser la pratique du SUP et de la pirogue de façon complémentaire à l’image de Titouan Puyo, qui pratique ces deux disciplines, qui se positionne parmi les meilleurs mondiaux et dont sa technique de rame en SUP ressemble beaucoup à sa technique de rame en pirogue. J’apprécie également, qu’au-delà des compétitions, ces disciplines permettent de découvrir des endroits magnifiques et incroyables que nous n’avons pas forcément la possibilité de découvrir souvent inaccessibles autrement.

 

Est-il facile pour un pratiquant de SUP de se lancer dans la pratique OC1 ? et avec quel matériel ??

Tristan : C’est très simple. Je vais prendre un exemple très concret, je rame beaucoup en SUP et cela depuis 7ans maintenant. La première fois que je suis monté sur une pirogue j’ai tout de suite réussi à ramer sans trop de difficultés. Certes, la technique n’est pas parfaite mais le confort, la stabilité et le plaisir de glisse sont bien présents. Il est bien plus facile de commencer à ramer en pirogue qu’en SUP, car comme je l’ai dit précédemment, on peut vraiment se concentrer sur notre technique de rame, la direction se faisant avec les pédales. On rame donc mieux et plus efficacement plus rapidement ! Au niveau matériel, je pense que la Feline correspond parfaitement à une personne qui souhaite se faire plaisir rapidement et sans difficultés. La prise en main est très agréable et facile. De plus cette pirogue est plus facile à entreposer et à transporter (quasi la même taille qu’un SUP 14’). L’achat d’une pirogue WOO c’est avant tout l’achat d’un produit authentique et unique made in France ! WOO est une entreprise que j’apprécie énormément pour leurs beaux produits évidemment mais surtout pour le contact que j’ai pu avoir avec GUY et son entourage, des gens simples et passionnés parce qu’ils font et leur amour de l’océan. Le plaisir de glisser au raz de l’eau en silence c’est une sensation unique et addictive, lancez-vous !!

L’atelier WOO – Feline Crédit photo : WOO

Matisse : Tout est facile lorsque l’on fait preuve de bonne foi, de motivation et qu’on a cette « envie » de découvrir des choses nouvelles. C’est un excellent compromis avec le SUP et cela permet surtout de découvrir de nouvelles choses et ça, c’est vraiment important. Il ne faut jamais cesser d’apprendre, de découvrir, et surtout il ne faut pas avoir peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, on n’est jamais à l’abri de bonnes surprises !

 

Pour plus d’information sur WOO OUTRIGGER, rendez-vous sur :
Web : https://www.woo-outrigger.com
Facebook : https://www.facebook.com/WooOutrigger
Instagram : https://www.instagram.com/woo_outrigger/

A propos de l’auteur

Marie Esnaola

Originaire du Pays Basque, Marie se tourne naturellement vers le sauvetage côtier, les courses de prone et le SUP après des années de natation. Passionnée de sport, elle organise des évènements sportifs et BtoB et accompagne les entreprises en webmarketing.