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La Wavelet Race : Une Non-Course de SUP qui Fait des Vagues

Alors que la Wavelet Race en est déjà à sa troisième édition, nous partons à la découverte de cet événement atypique avec la présidente du club organisateur, SUP & Surf Nyon, en Suisse, qui le décrit tout d’abord comme une “non-course”. Le 9 juin prochain, le lac Léman accueillera un événement qui promet de rompre avec les compétitions traditionnelles pour offrir une expérience axée sur le plaisir et la convivialité. À la tête de cette initiative novatrice, Jo-Anne Jones Lütjens, nous dévoile les secrets de la Wavelet Race III où les vagues générées par des bateaux apportent du piment et une dimension ludique et spectaculaire à la glisse. En mettant l’accent sur la grâce des mouvements et la courtoisie des participants plutôt que sur la vitesse, la Wavelet Race se distingue par son ambiance détendue et son esprit de communauté. Jo-Anne nous raconte la genèse de cette aventure et les nouvelles surprises que réserve cette édition.

Bonjour Jo-Anne, comment décrirais-tu la Wavelet Race à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de cet événement ?

La Wavelet race est atypique pour deux raisons. Tout d’abord, car c’est une « non-course » de Stand Up Paddle et aussi car il y a des vagues garanties. Donc oui elle est hors du commun et unique dans la région, car son focus est sur le fun et les vagues. En effet notre volonté avec la Wavelet était de baser tout sur le plaisir pour les participant·e·s. Contrairement aux courses standard, nous n’établissons aucun classement de course lors de l’événement, car c’est une « no race ». La priorité sera accordée à la grâce de la glisse, la précision des virages ou la courtoisie, par exemple plutôt qu’à la simple vitesse des concurrents. Le 9 juin sera sa troisième édition.

Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur la genèse de la Wavelet Race, depuis sa première édition jusqu’à aujourd’hui ? Comment est venue l’idée des vagues de bateau et comment cela se déroule-t-il concrètement pendant l’événement ?

Avant de lancer la Wavelet Race, nous avions organisé deux éditions de la Fun Race. Bien que déjà différent de ce qui se pratique habituellement sur le lac, avec notamment un bar flottant où les participant·e·s pouvaient se désaltérer au passage afin d’éviter une chicane, mais nous considérions que cela ne suffisait pas à nous démarquer et que ça ne correspondait toujours pas à nos valeurs. Nous voulions proposer un concept novateur et aussi centrer notre évènement sur la glisse et le fun. C’est là que l’idée de générer des vagues est née. Lors de la première édition les participant·e·s  ne semblaient pas vraiment comprendre le concept de “no race” et continuaient à se précipiter pour arriver en premier. Mais l’an dernier, lors de la deuxième édition, nous avons remarqué un changement significatif. Les gens ont pris du plaisir à rechercher les vagues créées par les bateaux pour les surfer.

Nous disposons de deux bateaux moteur au large qui avancent l’un après l’autre pour créer un déroulé de vagues continu. Les participant·e·s partent du rivage pour rejoindre les bateaux au large et surfer leurs vagues pour revenir vers la côte. Il y a aussi quelques petites obstacles comme la bouée de la radical turn par exemple. Les participant·e·s se prennent désormais au jeu, bien plus que lors de la première édition.

Aussi cette année nous introduisons le SUP foil et le prone aux catégories, donc ça va être encore mieux.

J’ai cru comprendre qu’il y a quatre catégories récompensées lors de Wavelet Race III. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ces catégories et ce qu’elles représentent ?

Alors en accord avec notre philosophie, nous récompensons les catégories suivantes : la meilleure maîtrise de glisse, la précision des virages, la radical turn ou la courtoisie. Nous estimons qu’il est crucial de préserver cet esprit de courtoisie, souvent éclipsé lors de ces événements où la course à la première place prime.

Pourquoi avez-vous décidé de limiter le nombre de participants à 60 ?

Nous avons limité à 60 personnes pour pouvoir offrir un ride qualitatif à tous les participant·e·s.

En dehors de Wavelet Race, parle-nous un peu du club de SUP Nyon. Quelles sont les autres activités proposées tout au long de l’année pour les membres du club ?

En 2012, nous étions plusieurs personnes motivées par le Stand Up Paddle et nous n’avions pas de club. Nous avons créé l’association et investi les locaux à la pisciculture de Nyon avec toujours en tête l’envie de créer un club de membres et de ne pas proposer seulement de la location. Depuis nous avons grandi, avec quelques 400 membres, nous sommes actifs dans la promotion du Stand Up Paddle et nous restons fidèles à notre idée de départ. Nous offrons une palette d’activités à nos membres, soit deux entrainements hebdomadaires, des cours de SUP Yoga en été, une semaine technique, et des entraînements à terre en hiver. Sans compter les BBQ pour se retrouver et passer du temps ensembles.

Rendez-vous le 9 juin à Nyon pour la Wavelet Race III!
www.supnyon.ch

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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