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Tarn Water Race 2023: une aventure en équipe pour Angers Loire Paddle

Les 10 et 11 juin prochains, c’est une nouvelle édition de la Tarn Water Race – Viaduc de Millau, qui attend des centaines de Stand Up Paddlers et kayakistes prêts à découvrir ou redécouvrir la splendeur des Gorges du Tarn et à affronter les 80 kilomètres de l’une des courses d’Ultra Longue Distance les plus populaires de France. Si certains s’aligneront au départ pour concourir sur le Championnat de France ULD 2023, l’événement ayant été sélectionné cette année pour décerner les titres Ultra par la Fédération Française de Surf, c’est pour une aventure en équipe, que le club d’Angers Loire Paddle fait, pour la 2ème année consécutive le déplacement pour participer en Dragon, un modèle d’embarcation gonflable mise au point par Red Paddle Co pour accueillir quatre SUP racers. L’expérimentée Mary Lin Lavigne sera la pilote en 1ère position, Yann Debaye à la barre en 4 tandis qu’Olivier Bohon se lancera lui dans une expérience de la “TAWARA”en solo.

Bonjour Mary Lin, peux-tu nous présenter le club d’Angers Loire Paddle?

Bonjour Mathieu ! Angers Loire Paddle est une association d’une trentaine d’afficionados du SUP, qui ont la chance de pouvoir aller se dégourdir la pagaie à la confluence de plusieurs belles rivières autour d’Angers (Loire, Loir, Mayenne, Sarthe, …). On y propose des sorties-balades en groupe toute l’année, mais aussi des sessions cardio et/ou technique aux beaux jours sur le Lac de Maine à Angers ; on ne se substitue pas aux clubs formateurs, on complète juste l’offre des activités stand-up paddle locales – on fait au mieux des dispos de chacun… et en fonction de la météo.

Par ailleurs, ALP organise l’activité paddle d’Octobre Rose à Angers depuis quelques années maintenant.

Et pour se motiver, on se met comme objectifs la participation à quelques grands événments annuels du SUP – les nouveaux aussi bien que les habitués adorent : des courses sur le grand ouest (comme la Green Paddle Race, le Pornichet Paddle Trophy ou la Transpaddle), mais aussi des déplacements plus lointains comme la Gla Gla Race, le Nautic Paddle, … et donc la TAWARA – on commence à être rodés !

Dans tous les cas, c’est vrai qu’on cherche plus l’aventure et le dépaysement en pratiquant notre sport préféré, que la performance pure et dure 😉

Ce sera votre deuxième participation à la Tarn Water Race – Viaduc de Millau en Dragon, pourquoi ce choix d’embarcation ?

Avant de nous lancer l’année dernière, ça faisait quelques temps que ça nous titillait… et la rencontre avec Pierre Toussaint à la GlaGla en 2022 – il a adoré drafter notre Dragon sur quelques kilomètres 🙂 – a déclenché l’histoire en 2022. 4 volontaires ne se sont pas fait prier: c’était un nouveau challenge pour 3 Dragonettes expérimentées (Audrey Fortuneau, et moi même, Mary Lin Lavigne, avec 2 participations aux RedPaddle Dragon World Series (dont une 4ème place en 2019), et qui ont embarqué Olivier dans l’aventure !

Peux-tu nous présenter l’équipe ? Est-ce que chacun a une place et un rôle sur l’embarcation?

On a de quoi faire 2 équipages de Dragon sur Angers, à ALP ; on fait tourner régulièrement, en fonction des envies et des dispos.

De présents à cette new aventure 2023 : Audrey Fortineau, barreuse ( 2ème année de présence ) ainsi que Yann Debaye barreur également  (1ère expérience de Tawara), respectivement ils vont alterner la  3è et 4ème place de la Dragon ou se battre la dernière place.

Karine Engel, 1ère expérience avec seulement 2 sorties en Dragon cette année (gros défi), sera en 2ème position.
Et moi, Mary Lin Lavigne, tout devant, une 1ère en position, généralement en 2ème, avec plus de pratique de la Dragon et le plus petit gabarit (à savoir  la place la plus compliquée à gérer en terme d’équilibre et j’espère ne pas être trop souvent éjectée dans les rapides).

En général on met les gabarits en ordre croissant de l’avant à l’arrière – en fait en tête, le pilote peut changer en fonction du niveau de concentration du moment  😉

Comment s’est déroulée votre 1ère TaWaRa l’année dernière?

C’était donc la grande découverte, même pas peur des 80km ! On avait eu les échos de la Dragon de Marie-Elisabeth à l’édition précédente, donc on avait quelques indices pour se préparer… même s’il a fallu improviser la gestion des ailerons (oui, plusieurs…) avec le niveau très bas du Tarn, par exemple. Ça a été un beau grand manège dans les rapides, avec un peu de voltige, pas mal de plongeons pas forcément anticipés, et quelques bobos sans gravité ! La récompense était bien là tout au long du parcours naturel majestueux, avec le passage sous le Pont de Millau plus tard, dans un autre registre… tiens d’ailleurs, c’est par là qu’il ne faut pas négliger le dernier ravitaillement en liquide… pour les derniers petits 27 km de balade 🙂

Nous sommes arrivés presque les mains dans les poches et repartis avec de larges sourires, en se persuadant qu’on l’avait vraiment fait et rien lâché, arrivée à 20h sous les applaudissements, accueillis par Pierre Toussaint, le seul à croire en nos capacités d’y arriver ce jour là et Christian Pellissier (ancien manager de chez Red Paddle Co) avec des bières salvatrices !!

Nous en gardons une magnifique expérience, dans un cadre tout aussi magique, nous avons adoré la difficulté des rapides et bien l’intention de renouveler cette année dans le même timing et camaraderies que l’édition 2022.

Deux membres d’Alp, nous accompagnent également, en solo, paddle gonflable 14, Nicolas Bruley (1ère expérience) et Olivier Bohon, (parti de la team sur la Dragon en 2022, ou plutôt souvent dans l’eau au niveau des rapides ! )

Olivier, pourquoi est-ce que tu as décidé de changer d’embarcation pour l’édition 2023 et te lancer dans un défi en solo ?

Bonjour Mathieu, j’ai abordé l’année dernière l’événement avec beaucoup d’insouciance ou plutôt d’innocence. Du coup, je me suis retrouvé serein à l’approche du départ au sein de l’équipe ALP.

La première partie de la course était mouvementée, liée à la présence régulière de rapides, de chutes sans séquelles, qui ont bien fait rire la galerie. La deuxième partie était plutôt calme malgré qu’il était nécessaire de puiser dans ses réserves physiques comme psychologiques.

C’était avec beaucoup de joie que j’ai parcouru et partagé cette distance.

Mon souhait cette année est de me lancer ce défi personnel : parcourir cette distance en solo dans un cadre magnifique, de se mesurer à soi-même, d’être en compétition avec moi-même et de tenir jusqu’au bout avec mes propres ressources. Et de ressentir un enthousiasme d’accomplissement personnel.

J’ai hâte de vivre cette nouvelle expérience.

Passons à toi Yann Pourquoi la Tarn Water Race ?

Surtout parce que c’est une aventure, une vraie, où on sait tous qu’il va falloir sortir de notre zone de confort et aller puiser dans notre énergie et notre mental; un dépassement de soi même… Parce que c’est un défi personnel à mener en équipe. La motivation vient de l’envie de découvrir la région et surtout de pratiquer le stand up paddle autrement, c’est à dire autrement que sur du flat et de se confronter aux éléments (les rapides). Egalement, l’envie de relever un défi physique ensemble et de se souder encore un peu plus entre nous.
Le choix de la Dragon c’est finalement parce que je pense que c’est plus facile à surmonter qu’en solo.

Et puis la TAWARA, surtout parce que c est une aventure, une vraie, où on sait tous qu’il va falloir sortir de notre zone de confort et aller puiser dans notre énergie et notre mental; un dépassement de soi même…

On se prépare comment pour un tel défi ?

De l’entraînement avec au programme allongement des distances de manière progressive et des sorties au minimum de 10 km. Pour ma part, je fais deux sortie par semaine en faisant du fractionné par moment et de la résistance sur d’autres.

Merci Mary Lin, Olivier et Yann. On se retrouve les 10 et 11 juin pour un suivi en Facebook LIVE pour la 3ème année consécutive !

Informations et inscriptions pour la Tarn Water Race – Viaduc de Millau 2023
www.tarnwaterrace.com/
www.facebook.com/tarnwaterrace
www.instagram.com/tarn_water_race/

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Mathieu Astier
Mathieu is the hyper-active founder of TotalSUP and a multilingual online marketing veteran with more than 20 years of experience working for top international internet companies. His love-at-first-sight for Stand Up Paddling in 2013 led him to build one of the leading online media dedicated to SUP in English and French and to turn his family lifestyle towards the ocean.

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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