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Tarn Water Race 2022 : les Ragondines, équipe de stand-up paddle, à l’assaut de la Tawara !

La mythique course du Tarn est de retour en 2022 pour sa 5ème édition ! Au programme de la Tarn Water Race, 80km de descente de rivière, avec un passage sous le tout autant iconique Viaduc de Millau, en plus des épreuves de SUP X-Cross et de Run & Paddle. La Tawara c’est de l’Ultra Longue Distance, mais saviez-vous que vous pouvez partager cette aventure en équipe ? En relais, la distance est divisée en fonction du nombre de relayeurs, ce qui rend la Tarn Water Race tout de suite plus accessible. Mais surtout, partager une compétition en équipe est une occasion de vivre un vrai moment de partage, de cohésion et de bonheur, entre amis, collègues, camarades de club ou même en famille ! Encourager, ravitailler est presque aussi important que ramer. C’est dans ce cadre que les Ragondines ont décidé de se lancer à l’assaut de cette Tawara 2022 ! Les Ragondines est une équipe 100% féminine qui vient du Loiret, composée de Léa, Caro, Géraldine et Natacha. De 28 à 54 ans, elles sont toutes les quatre licenciées du CKCO Canoë-Kayak Club d’Orléans et rament en eaux vives, sur leurs planches Itiwit du club dans leur terrain de jeu de la Loire. Maman, ingénieure, AESH ou encore apicultrice amateur, ces quatre femmes aux parcours différents ont toutes fini par se retrouver autour du paddle plus ou moins récemment. La Tawara sera leur premier grand défi ensemble ! Les Ragondines nous racontent.

Photo : Florent Schneider

Bonjour Les Ragondines ! Dites-moi tout, qui a eu cette idée de participer à la Tawara en équipe et comment ça vous est venu ?

Léa : Le club du CKCO a un calendrier avec l’ensemble des grands évènements SUP, nous avons un groupe WhatsApp aussi où tout le monde discute. Tout est parti d’un message “qui est motivé ?”, “Moi !”, “Aussi moi”, puis très vite nous avons décidé de faire une équipe 100% filles !

Caro : Ben comme par hasard, je crois que c’est moi au tout départ, mais les filles ont été très très réactives. Au départ, je voulais voir comment se passait une course et l’idée de la faire en relais m’a tout de suite emballée. Je crois que vous avez compris que j’ai du mal à faire les choses toute seule. J’aime le partage ! Et les trucs un peu GIRL POWER !

Géraldine : Caro est à l’initiative de cette aventure Tawara et a su fédérer toute une équipe, elle n’a pas eu à trop insister…

Caro : ça c’est sûr !

Géraldine : …car toujours partante pour l’aventure. Cette team de filles je trouve cela super 👍👍👍

Léa, Caro, Natacha et Géraldine : les Ragondines au complet !

Est-ce que ça a été compliqué de monter votre équipe des Ragondines ou au contraire personne n’a été difficile à convaincre ?

Léa : Nous étions toutes très motivées et emballées à l’idée de monter une équipe filles, les garçons du club sont compétiteurs c’est un petit jeu entre nous.

Natacha : D’ailleurs, le nom d’une des teams des garçons est Les Ragondins !

Caro : Ça s’est fait tout naturellement, sûrement parce qu’on est toutes les 4 dans le même mood !

Géraldine : C’était juste une évidence, on a toutes à cœur de se lancer dans ce challenge et prendre du plaisir… Go go go !

Photo : Greg Alric

Le choix de le faire en équipe c’est pour pouvoir faire la Tawara sans ramer les 80 km, ou pour partager une belle aventure entre filles ?

Léa : Effectivement l’idée était de partager la course, je ne crois pas me tromper en disant que chacune de nous pratique le SUP en loisir. Personne ne se met la pression, l’idée est bel et bien de prendre du plaisir ensemble et de profiter de l’ambiance et des paysages !

Natacha : De plus, vu notre jeune expérience du paddle, on n’a jamais essayé des longues distances. Le maximum que l’on a fait chacune est une 20aines de kilomètres !

Caro : 80 kms seule, trop dur ! Bravo Laurie… On te soutiendra ! On sera à l’arrivée avec toi.

Géraldine : Perso je ne pourrai réaliser cette aventure en solo, je n’ai jamais fait de longues distances et je ménage ma monture. Plus sympa pour moi de le faire en équipe… Je n’ai pas l’esprit de compétition et préfère le partage avec les copines c’est cool 😊

Photo : Florent Schneider

Avez-vous déjà participé à des courses de SUP auparavant ? Et à la Tawara ?

Léa : Ce sera ma première course pour ma part, petite appréhension. Je devais participer à la GlaGla Race en janvier mais j’ai dû annuler à la dernière minute pour raison personnelle.

Natacha : Pour ma part, j’ai fait la GlaGla Race cet hiver. Ma première compétition sportive, un vrai challenge pour moi ! Mais ça m’a donné l’envie de recommencer surtout que les sites sont exceptionnels !

Caro : Idem que Léa, inscrite à la GlaGla… J’en rêvais, le lieu, le paysage, ma première course… et grr pff monsieur coco est venu frapper à ma porte 48h avant le départ… Deg de chez deg. J’ai suivi les copains sur WhatsApp et la course en direct de ma chambre. Mais, à charge de revanche, le Tarn c’est plutôt un beau nouveau challenge !

Géraldine : J’ai fait la GlaGla Race y a deux ans j’ai adoré un lieu magnifique et très contente de ma participation à cette belle course ! J’avais bien assuré 😀

Photo : Florent Schneider

Vous avez déjà prévu vos étapes ? Qui va faire le départ ? Qui va passer sous le Viaduc de Millau ?

Léa : Tout est déjà prévu, nous faisons à peu près le même nombre de kilomètres. Nous avons réparti en fonction des besoins physiques de chacune. Je fais l’étape 3 donc sous le Viaduc et j’espère faire l’étape 4 tranquille s’il me reste un peu de jus.

Natacha : Caro avait travaillé sur le parcours en le découpant.

Caro : Et du coup, c’est à toi que revient l’honneur du départ ?

Natacha : Oui si vous voulez !

Photo : Florent Schneider

Caro : A priori, je ferai l’étape 2, 19.9 kms avec le passage classe 3. Comme dit Léa, on a découpé à parts égales et fait en fonction des envies de chacune. Le passage classe 3 ? Même pas peur (rires)… sur les genoux.

Géraldine : Je veux limiter les portages car soucis de dos, je dois réaliser la dernière étape, à voir avec les copines. On va en reparler.

Les Ragondines en training

Comment vous préparez-vous à la Tawara ? Vous vous entraînez, en rivière ou non, ou vous y allez au talent ?

Léa : Le club a une session tous les samedis de 14h à 17h, nous sommes en eaux vives dans la Loire et nous remontons le courant (pas toujours simple). Nous apprenons à lire la rivière, la comprendre pour mieux la naviguer. Avec les beaux jours qui reviennent nous allons aussi faire des sessions le soir. Pas d’entraînement spécial, pas de pression (sauf la bière) juste du plaisir !

Natacha : On a aussi demandé des conseils aux sportifs du Club qui pour certains l’ont déjà fait pour savoir si cette course nous était accessible.

Natacha des Ragondines en training sur la Loire

Caro : Tout pareil que mes coéquipières : 3h le samedi + technique le jeudi + conseils des “pros” et pour moi perso, sport ++ à coté : salle de sport, marche et run … et perte de poids en cours. Je ne sais pas trop faire les choses à moitié.

Géraldine : De mon côté comme les filles je m’entraîne le samedi au club. Pas d’entraînements spécifiques. Je pratique aussi l’escalade et un peu de piscine, marche ou vélo. Ça va le faire !

Photo : Florent Schneider

Avec quelle planche avez-vous prévu de descendre le Tarn ? Et quelle pagaie ? Pourquoi ce choix ?

Léa : Nous allons utiliser les planches gonflables du club, des Decathlon Itiwit 12’6” x 26” x 6”. Nous avons l’habitude de naviguer avec ces planches, elles sont à la fois stables et plutôt rapides pour des modèles gonflables.

Caro : Moi je n’y connais pas grand-chose, c’est la “rouge” hein ?

Natacha : J’avoue ne pas être très experte dans les types de planches, tailles, etc. Pour l’instant on a uniquement navigué avec les planches du club les Itiwit, nous y sommes donc habituées. Avec Caro au début on était en orange (12’6 x 29″, ndlr) on est ensuite passé en rouge qui nous convenait plus.

Les Ragondines en portage

Géraldine : Suis comme Caro. Effectivement une gonflable Itiwit comme l’a dit Léa. Pour ma part, pour la pagaie j’ai une Itiwit 900 carbone 2 parties. Elle est parfaite pour mes épaules et mes bras car je suis sujette aux tendinites.

Natacha : Quelques éléments complémentaires sur notre planche. Avec les filles on aime bien cette planche pour plusieurs raisons : stabilité sans être trop lourde et encombrante, maniable, facile, sécurisante aussi car en Loire on n’a parfois pas beaucoup d’eau donc on l’amène dans des endroits où il y a des branches, des cailloux… et on passe ! On est à l’aise sur cette planche. Pour l’instant nous n’avons pas de planche rigide. Celle-ci nous convient bien pour nos sorties, elle est aussi solide, pas besoin de beaucoup d’entretien. Elle a un petit filet devant qui nous permet de mettre nos gourdes ou boisson, nos sacs ou vêtements. Cette planche nous permet d’aller dans différents endroits avec une bonne stabilité de glisse et de bonnes sensations. On partira faire la Tawara avec elle car on la connaît bien, elle est rigide et elle conviendra au site. Pour la pagaie (Itiwit 500 fibre de carbone, ndlr), elle est solide et, parfois, entre les cailloux, les branches, on sait qu’on peut compter sur elle !

Le quiver des Ragondines pour descendre le Tarn

Un peu de tourisme dans les Gorges du Tarn est prévu, quitte à venir du Loiret ?

Léa : Nous passons les 2 nuits dans 2 campings différents, nous nous sommes inscrites aux repas prévus par l’orga de la Tawara, l’idée c’est aussi de rencontrer d’autres pagayeurs !

Caro : Timing un peu serré pour du tourisme, on part d’Orléans le samedi matin et retour le lundi matin, mais j’espère qu’on va en prendre plein les yeux.

Géraldine : Oui on va en prendre plein les mirettes lors de la descente et un peu short en temps pour le tourisme.

Natacha : Ça va être un peu chaud car on passe peu de temps sur place… mais le site en lui-même est déjà tellement incroyable !

Photo : Florent Schneider

Pour finir, que peut-on peut vous souhaitez pour cette Tawara ?

Léa : Du soleil…

Caro : Faudra penser à la crème solaire les filles !

Léa :  …des rires et du rosé !

Caro : …piscine si je peux me permettre !

Natacha : Du wouah … ! Du surpassement ! On part aussi avec d’autres copains paddlers du CKCO qui font la course et avec qui on pagaie tous les samedis, mais on est la seule équipe fille. Ce sera l’occasion d’avoir un moment de partage entre nous.

Photo : Tawara

Caro : Aller au max de nous-même et du partage, du partage, et du partage !

Géraldine : Une superbe aventure humaine, on va s’éclater ça va être top. On donnera le max et tout ça dans la bonne humeur. J’adore rigoler. Le repas concert va nous mettre dans l’ambiance une bonne bière et hop hop hop quelques pas de danse.

Caro : vraiment multi-activités notre Gégé.

Merci les Ragondines pour toutes vos réponses, on vous souhaite de profiter au maximum de cette Tarn Water Race 2022 !

Plus d’infos sur la Tarn Water Race – Viaduc de Millau :
Site officiel / Facebook / Instagram / Inscriptions

A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Windsurf, wakesurf, surf, wingfoil et surtout SUP race, vous trouvez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP aux quatre coins de la France !

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