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Stéphane Guiomar : portrait du waterman breton membre de la Team SIC

Parmi les athlètes qui ont hate de retrouver les lignes de départ, on compte Stéphane Guiomar. Faisons connaissance avec le waterman breton, membre de la Team SIC de stand up paddle au métier inhabituel …

Bonjour Stéphane, peux-tu te présenter à la communauté TotalSUP ?

Moi c’est Stéphane Guiomar, j’ai 33 ans et je vis à Brest depuis 11ans. Je suis originaire d’un petit village près de Perros-Guirec et Lannion, dans les Côte-d’Armor. Je pratique différents sports nautiques mais principalement le SUP, la pirogue, le surf et un peu de prone à l’occasion. J’ai commencé les sports de glisse, aquatique du moins, vers 17-18 ans par le surf et le longboard. J’avoue que j’ai toujours eu une planche de bodyboard sous le bras quand j’allais à la plage petit mais, je me contentais de flotter ! J’ai ensuite découvert le SUP dans les vagues et en balade vers l’âge de 20 ans et enfin SUP race depuis une dizaine d’années.

Quel est ton métier ?

Je suis électronicien marine, je travaille sur les navires océanographiques de l’Ifremer. Je navigue généralement sur le Thalassa, L’Atalante et le Pourquoi pas. Ce sont des navires qui explorent les océans. Je pars sur des missions de 7 à 45 jours,  un peu partout dans le monde, ce qui m’a amené à visiter pas mal d’endroits sympas sur notre jolie planète Bleue ! Les jours de repos, en louant un SUP sur place, j’ai pu ramer à Nouméa, à Tahiti, aux Seychelles, aux Samoa, à la Réunion, en Corse et dans le sud de la France !

L’Atalante, © Ifremer, Stéphane Lesbats

Cette année, pendant le confinement, nous étions au large de l’Equateur (le pays) pour une mission qui visait à mieux comprendre et prédire les tremblements de terre et potentiels tsunamis provoqués par les tremblements au large de l’Equateur, la Colombie etc. Nous avons donc appris le confinement de la France pendant la mission et nous avons vu toutes les frontières et les aéroports se fermer au fur et à mesure ! Le retour en avion prévu initialement était devenu impossible. Nous avons donc prolongé l’embarquement et nous sommes revenus en bateau, ce qui nous a valu de passer le canal du Panama puis traverser l’Atlantique ! A mon retour, j’ai pris mon mal en patience, comme tout le monde, j’en ai profité pour passer du temps avec ma femme et mon fils de 2 an et demi (maintenant !) on a fait pas mal de balades, du bricolage, du sport forcément et surtout du skate, il adore!

Aperçu des conditions de travail de Stéphane, au Sud de l’Irlande (60 nœuds de vent et 11m de houle)

Côté SUP, qu’utilises-tu ?

J’ai la chance d’avoir un partenariat avec SIC depuis septembre 2017.  J’ai commencé sur les 12’6 et 14′ FX Pro et 14′ X pro lite puis en 2018, les modèles RS et Bayonet sont sortis. Je me suis tout de suite senti bien sur les planches SIC Maui parce qu’elles étaient très orientées océan, les volumes étaient en adéquation avec ma pratique et j’ai aussi beaucoup apprécié la solidité du matériel. L’arrivée de ces planches a été un grand moment parce que l’on s’orientait vraiment sur de la performance sans négliger le confort ! J’accorde une importance à la solidité et à la performance du matériel, en tant que rider je m’y retrouve largement chez SIC Maui.

La Bayonet est juste exceptionnelle, c’est la planche de downwind que je conseille à tous les débutants comme aux confirmés. Une board 100% plaisir qui permet de glisser longtemps à moindre effort. Dans le marché des 12’6, la Rs est le meilleur stand up paddle que j’ai eu l’occasion de pratiquer.  Malheureusement, pour ceux qui sont purement orientés compétition, elle a été commercialisée l’année où la longueur officielle est passée à 14′. C’est bien mal payé un super travail de R&D. Je suis content d’avoir pu la mettre sur la 1ère marche du podium du Nautic Sup Paris Crossing 2018 (ancien nom du Nautic Paddle) au moins on aura fini en beauté !
La RS 2019 était sa digne grande sœur avec une polyvalence et des performances qui ont fait sa réputation. Ce que j’apprécie le plus dans les SUP RS de SIC, c’est le confort de ces planches, le centre de gravité rabaissé combiné à cette outline, en font une des planches les plus stables qui existent et quand vous voulez ramer bien et fort, rien de tel qu’une planche confortable.

Côté matos, j’utilise principalement la RS 14’x23 2020 et la Bayonet 14’x24’5 dans les downwinds. Les principales évolutions 2020 de la RS sont son nose et son rocker. Le nose a été redessiné pour mieux évacuer l’eau et le rocker tendu afin d’améliorer les performances sur le plat. Je dois dire que voir la planche se tendre ne m’emballait pas initialement étant donné que je rame la plupart du temps sur des plans d’eau agités mais je m’y suis fait et ça correspond à un plus grand nombre de pratiquant ! Je trouve petit à petit mes nouveaux repères et le gain de maniabilité apporté par le nose permet d’exploiter la majorité des situations que j’ai pu rencontrer. En beach race, pour les départs au surf et les remontées au vent, elle sort vraiment sont épingle du jeu. J’ai hâte de voir réellement ce qu’elle a dans le ventre sur une course officielle avec des concurrents ! Enfin, la construction a été entièrement revue et la planche est vraiment ultra solide !

As-tu participé à l’édition virtuelle de Molokai 2 Oahu 2020 ?

Je n’ai pas pu participer à la M2O virtual de cette année, mais j’ai trouvé le principe vraiment sympa ! Rassembler les gens, bien qu’il soit impossible de réellement comparer les performances de chacun.  Je retiens le côté “se retrouver entre potes pour se tirer la bourre” et pouvoir le faire depuis partout dans le monde ! C’est d’ailleurs d’une certaine façon ce que l’on a fait grâce à l’Ocean Paddle  Camp organisé par Amaury Dormet, Vincent Guillaume et la Ligue de Bretagne de surf qui nous ont organisé un week-end en Presqu’île de Crozon pour que l’on puisse de nouveau se confronter aux copains le temps d’une journée.

Au niveau compétition, quel est ton programme pour cette saison chamboulée ?

J’avais un calendrier professionnel en 2020 qui m’aurait permis de faire pas mal d’évènements et d’arriver bien entrainé (ce qui est relativement rare depuis 2ans).  Mais on doit tous faire avec les aléas et se contenter de ce qu’il nous est possible de faire. La pratique du SUP reste un sport, il faut donc relativiser par rapport à la situation actuelle et nous aurons déjà de la chance si nous pouvons avoir des championnats de France cette année. 2021 sera meilleur, espérons-le ! D’ici-là, rien ne nous empêche de prendre un maximum de plaisir sur l’eau peu importe le support !

Suite au remaniement de mon calendrier professionnel et des compétitions sportives, je serai présent sur : le Vendée Gliss les 22 et 23 août à Saint Jean de Monts, le Pornichet paddle trophy, l’Erdeven Waterman Challenge. J’espère arriver à me libérer pour participer au Bord’Ocean pour me qualifier pour les championnats de France à l’île de Ré et enfin les championnats de France de Pirogue.

Ewan Lebourdais – www.ewan-photo.fr

Où est-ce qu’on peut te croiser en plein entraînement ?

Je m’entraine principalement dans la rade de Brest qui est une véritable pépite pour les sports de glisse et la rame en particulier ! Peu importe le sens, la force du vent ou les conditions météo, il y a toujours un endroit pour aller ramer sur le plat ou en downwind ! On aime aussi la baie de Douarnenez qui offre des superbes conditions océaniques même par vent léger. Deux endroits qu’il faut visiter à coup sûr si vous êtes un mordu de SUP.

Ewan Lebourdais – www.ewan-photo.fr

Pour plus d’information sur la marque SIC Maui, rendez-vous sur :
Web : https://sicmaui.com/
Facebook : https://www.facebook.com/sicmaui/
Instagram : https://www.instagram.com/sicmaui/

A propos de l’auteur

Marie Esnaola

Originaire du Pays Basque, Marie se tourne naturellement vers le sauvetage côtier, les courses de prone et le SUP après des années de natation. Passionnée de sport, elle organise des évènements sportifs et BtoB et accompagne les entreprises en webmarketing.