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“La Belle Vie” de Romain Simonnot en SUP downwind foil, avec Duotone

18 Apr 2024

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Romain Simonnot et le SUP foil downwind, c’est une sacrée histoire ! En juillet dernier, il nous avait raconté son parcours pour devenir un rameur volant, et nous avait donné tous ses conseils pour débuter cet incroyable sport. Ancien sportif de haut-niveau en voile, c’est en 2022 qu’il a mordu au SUP foil downwind. Depuis, sa progression a été fulgurante, au point de devenir l’un des meilleurs ambassadeurs de cette discipline en France. Au travers de ses réseaux sociaux, mais aussi de films comme Alternative ou Mistral, Romain Simonnot nous partage la beauté du SUP downwind foil, du foil en général mais aussi de ses spots. Son dernier film, La Belle Vie, réalisé par Zoum Prod / Arthur et Louis Samzun, est sorti il y a quelques semaines et nous en met encore plein les yeux. La Belle Vie, c’est une traversée en SUP foil vers l’Ile du Levant, une nuit sur place hors du temps et le retour, toujours en downwind, grâce à une bascule d’avant tempête. L’aventure, la vraie ! Pour TotalSUP, Romain revient sur les coulisses de ce tournage, et nous parle en particulier de sa board, la Duotone Downwinder SLS 2024.

Salut Romain ! Tu viens de sortir ton nouveau film, La Belle Vie. Peux-tu nous parler des coulisses du tournage ?  

Hello ! L’idée, c’était de simplement raconter ce qu’on vit autour de Hyères en downwind. On a la chance d’avoir un des meilleurs terrains de jeux au monde en méditerranée, et particulièrement autour de la presqu’ile de Giens.

Une fenêtre météo s’est dessinée en octobre dernier avec un vent d’ouest le dimanche, une bascule dans la nuit à l’est pour le lundi. C’est assez rare, mais ça illustre parfaitement les possibilités d’aventure que nous offre la rade de Hyères. Le run fait presque vingt-cinq kilomètres aller, tout en douceur.

C’était un tournage « express » en deux jours et demi avec une super équipe (zoum prod / Arthur et Louis Samzun). La difficulté pour réaliser un film en downwind c’est le temps qu’il faut par prise. Si ça ne se voit pas à l’image, dans la réalité quelques secondes de film prennent parfois plusieurs heures de mise en place. Pour nous aider dans la logistique, on a pu compter sur Pierre Quiroga qui nous a mis à disposition son bateau, Camille Noyelle, Alexia Surply, Thibault Bernard et Antoine Bezile qu’on voit rider avec moi.

Sur tous mes projets, je suis très attaché à l’esthétique des choses. J’aime aussi dessiner et créer, mais je n’ai pas du tout les compétences pour réaliser ces animations. Je me suis tourné vers un ami, Léo Delafosse, qui a réussi de manière formidable à mettre en dessin et en animation notre petite aventure. Un merci également à Thomas Delaporte qui a réalisé l’affiche du film !

Avec tes nombreux films et ta création de contenus de qualité sur les réseaux, tu es, à mon avis, l’un des meilleurs ambassadeurs du SUP foil en France. Qu’est-ce qui te pousse à partager ta passion au travers des images ?

J’adore apprendre et découvrir des choses. Le processus de création et la liberté derrière un film comme La Belle Vie c’est extraordinaire. Tu pars d’une feuille blanche et à partir de ce que tu rencontres en mer, tu écris, film, monte et raconte une histoire. C’est aussi le soutiens de Duotone qui permet tout ça, c’est eux qui me suivent dans cette démarche artistique, qui dénote parfois de ce qu’on a l’habitude de voir.

Si ces images peuvent inspirer quelques personnes et les pousser à découvrir ce sport, alors c’est gagné pour tout le monde !

Comment définirais-tu ton style de ride en downwind ? On voit que parfois tu engages des gros carves façon shortboard sur des bumps…

Je vais essayer de répondre sans me mettre à dos les surfeurs ! (rire)

J’ai grandi et je me suis construit autour de la voile olympique. J’ai découvert le surf qu’après mes vingt ans mais j’ai tout de suite accroché. Au-delà du sport, c’est toute la culture que j’ai aimée. J’ai découvert des surfeurs qui m’inspirent, certains pour leur style, d’autre leur capacité à mettre en image leur surf.

Tu pioches un peu de partout les styles que tu aimes, tu essayes de les imiter en gardant ta personnalité et je crois que c’est ce qui donne ton style de ride !

L’an dernier sur TotalSUP, on t’avait interrogé à propos de ta board, la Fanatic Downwinder 2023. Aujourd’hui, tu rides depuis plusieurs mois sur la Duotone Downwinder SLS 2024, avec un shape qui n’a plus grand-chose à voir avec sa version précédente. Est-ce que tu peux nous en parler ?

Oui la Downwinder 2024 a un shape dans l’air du temps. Plus de longueur, moins de largeur, une planche qui permet un décollage facile en mer. C’est une board que j’adore pour plusieurs raisons. Le shape est vraiment efficace, elle est stable sur l’eau, une fois en vol, elle n’est pas trop longue (en Méditerranée, nous avons des vagues assez courtes, les planches très longues comme à Hawaii ce n’est pas forcément adapté ici). Le pad est ultra-efficace et confortable. J’ai passé plus de quatre heures sur un downwind de 100km sans problème. Ce que j’aime aussi, même si ce n’est pas le plus important, c’est sa couleur, un violet un peu rétro, simple, qui se met super bien en image !

Quel modèle utilises-tu et pourquoi ?

En pleine mer, j’utilise la 6’10 x 95l (je fais 75kg) et sur l’étang de Berre, j’utilise la 6’4 x 85l. La 6’10 me permet de décoller à tout moment et c’est l’idéal quand tu veux rider avec tes potes. Ceux qui connaissent l’étang de Berre savent pourquoi j’utilise une plus petite planche (rire). C’est un étang vers Marseille qui nous offre un run de 25km, avec des vagues ultra-serrées et creuses. Du coup, l’idée, c’est de réduire la planche pour être encore plus radical dans les turns.

Pour qui recommandes-tu cette board ? Peut-on par exemple l’utiliser pour débuter dans ses grands volumes ?

C’est une board orientée grand public. Si on enlève la 6’4 qui est un peu extrême, les autres modèles (6’10, 7’2, 7’8) sont accessibles à tous, selon le poids et le niveau bien sûr. Je recommande cette planche pour ceux qui veulent débuter en 7’2 ou 7’8, et pour ceux qui veulent envoyer un peu plus fort en 6’10. Il faudra bien sûr adapter le foil en fonction du niveau. Elle est très stable sur l’eau, et au début, c’est là qu’on passe le plus de temps !

Avec quel(s) foil(s) utilises-tu la Downwinder ? Et notamment dans ton dernier film ?

J’utilise les foils Aero Glide en 905 et 725 selon les conditions, sur le film pour des raisons techniques (beaucoup de décollages) j’ai utilisé le 905. Il permet quand même de carver vraiment fort.

Pour l’étang de Berre (oui, j’insiste parce que c’est vraiment un sacré parcours) j’utilise la gamme Aero Carve en 850 ou 650, avec ça normalement, tu peux pousser dans les jambes les yeux fermés et faire confiance au foil !

Je te laisse le mot de la fin ?

Merci à toutes celles et ceux qui ont rendu ce film possible. Merci à Duotone de prendre le parti de films plus artistiques et de me laisser m’exprimer librement.

Cette nouvelle communauté de downwinder est simplement géniale, hyper solidaire et très accessible. Alors n’hésitez plus et lancez-vous (en toute sécurité bien sûr !).

Pour suivre Romain Simonnot :
Facebook / Instagram

Pour plus d’informations sur Duotone :
Facebook / @duotone.foiling / Youtube / Site Officiel

A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Windsurf, wakesurf, surf, wingfoil et surtout SUP race, vous trouvez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP aux quatre coins de la France !

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