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Préparer sa première compétition de SUP cet hiver

BRETAGNE, FRANCE — La reprise d’une nouvelle activité sportive en loisirs ou en compétition nécessite quelques règles à respecter pour démarrer dans les meilleures conditions. Gaétan Séné, le rider de Starboard, prend le rôle de Coach et nous rappelle que le stand up paddle n’y échappe pas.Le stand up paddle n’y échappe pas.

Après une première expérience certainement en dilettante lors de vos vacances, si vous décidez de pratiquer plus assidûment, il faudra bien choisir son matériel, sa tenue et respecter une progression pour éviter toute blessure.

Pour une pratique balade, rando, fitness ou compétition, choisissez une planche aux environs de 12’6 (pieds) en longueur et de 30 (pouces) en largeur. Que se soit en gonflable ou rigide la différence de performance n’est pas très importante au début. Plus précisémment, la différence de vitesse entre une planche gonflable et une planche rigide de même largeur et longueur est d’environ 1/2 km/h. Un bon rider en gonflable ira donc aussi vite, voir plus vite qu’un débutant en planche rigide. La  perte de vitesse d’une planche gonflable pourra aussi être compensés si l’on sait drafter. C’est  dans les sprint ou effort très intense  que la déformation d’un gonflable la rendra moins performante. La planche gonflable à donc quelques inconvénients, mais les nombreux avantages de stockage, solidité, poid et prix la rende très attractive pour une première board. Je l’utilise très fréquemment  pour ces nombreux avantage.

La taille de la pagaie doit , elle aussi être le mieux ajustée possible entre + 18cm et +26 cm par rapport à sa taille avec de préférence une petite surface de palle. Enfin il faut adapter sa tenue vestimentaire aux conditions climatiques, avec un Long John néoprène si vous avez un risque de tomber à l’eau, ou simplement une tenue de footing si vous pratiquer sur un plan d’eau calme.

Avant de développer les grandes lignes d’une préparation hivernale, il faudra déterminer votre objectif.

L’ « objectif » de chacun peut être totalement différent. Il déterminera votre implication. Pour certaines personnes l’objectif sera de gagner une compétition, pour d’autres c’est de se surpasser ou encore simplement de pratiquer avec des amis. Quelque soit votre objectif, que vous soyez débutant ou confirmé, il faut en hiver privilégier un travail technique à basse intensité. La bonne technique permettra d’éviter des blessures, d’avoir un geste énergétiquement plus économique et ainsi de faire durer le plaisir avec moins d’effort.

En fonction de votre fréquence de pratique, vous pourrez varier les exercices de technique de rames, (il ya a environ 20 à 30 points techniques sur lesquelles vous pouvez focaliser votre attention) mais aussi varier les exercices techniques : virage, drafting, passage de vague, équilibre…

En plus de la technique, il existe de nombreux exercices plus concentrés sur le développement des capacités physiques. L’hiver comme je l’indiquais précédemment, il faut privilégier des efforts d’endurance en fractionnant de temps en temps et ou en alternant avec les exercices techniques. C’est un peu plus tard dans la saison que vous pourrez varier avec des exercice de résistance et de puissance.

La participation à une compétition peut se faire sans préparation mais en fonction de votre objectif, cette préparation peut s’avérer incontournable pour l’atteindre. Un petit conseil, ne vous mettez pas une énorme pression pour votre toute première course avec des objectifs trop ambitieux, au risque de vous dégouter de la compétition si les choses ne se passent pas comme vous l’espérez. La nervosité, un départ trop cadencé, une mauvaise gestion de son souffle ou un équilibre incertain peuvent être autant d’éléments susceptibles de réduire votre première performance et de gâcher votre plaisir.

Profitez-en pour vous familiariser avec une première ambiance de course, notamment ses règles et ses codes et privilégiez la convivialité avec les participants que vous retrouverez sur les prochains événements. Echauffez-vous bien, ne partez pas à fond les manettes et profitez du paysage et du plaisir d’être sur l’eau. N’oubliez pas de vous hydrater avant, pendant (s’il s’agit d’une longue distance) et après. Et réfléchissez déjà au coup suivant !

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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