Quel est le point commun entre les SUP racers Michael Booth, Gaétan Séné, Fanny Tessier, Mickael Fargier, Valentin Hénot, Nathan Le Nestour ou encore Luis Durán Portorreal ? La réponse: ils viennent tous d’un sport, plutôt méconnu qui va vite, très très vite, c’est le surfski ! Avec la multiplication des événements multi-embarcations en France comme Ze Race, la Dordogne Intégrale, le Marathon de l’Ardèche, la Tarn Water Race, le Corsica Paddle Trophy ou encore les 12 Towers en Australie ou les Gorge Downwind Champs aux Etats-Unis, les SUP Racers côtoient de plus en plus cet engin, un peu intimidant au premier abord, qui est tout simplement l’une des embarcations à énergie humaine les plus rapides en mer, et encore plus quand il y a downwind ! Alors si vous vous imaginiez balade tranquille en kayak de mer, vous vous trompez lourdement! Aujourd’hui nous entrons dans l’univers du Surfski et de l’Ocean Racing, que Nicolas Lambert, le français le plus médaillé dans cette discipline, prend le temps de nous faire découvrir en largeur !
Bonjour Nicolas Lambert, commençons par la base… C’est quoi le surfski ??
Le surfksi est une embarcation de type kayak dite “auto-videur” qui est manipulée avec une pagaie double également appelé pagaie cuillère. Ce matériel au haut niveau est en carbone et donc très léger.
Il est important de noter qu’il n’y a pas de jauge au niveau du poids ni au niveau de la largeur ou de la longueur. Les bateaux peuvent faire donc 5 mètres comme 7 mètres. Pour ma part, j’estime qu’il y a un bateau par type de mer. Ces derniers temps j’ai conjugué le bateau qui soit le plus polyvalent. Là actuellemement j’ai un Fenn Elite S, qui est un super bateau pour les courses internationales. C’est un bateau qui est configuré pour la longue houle avec une longueur de 6m40 pour un poids à peu près de 9 kilos.
En surfski on a la chance d’avoir un gouvernail qui nous aide fortement à pouvoir changer de direction et qui est manipulé avec un cale-pied et des pédales qui permettent le changement de cap. Le surfksi est une embarcation qui va dans les courses à une vitesse moyenne de 16/17 km heure en downwind. c’est un bateau qui est assez rapide dernièrement il s’est fait devancé par le SUP foil mais sinon sur la mer ça reste l’une des embarcations les plus rapides à énergie humaine.
Quels sont les types de pratique en surfski ?
Le surfski se pratique sous deux aspects. Le premier c’est le sauvetage côtier avec un surfski un peu plus solide et une norme de poids délimitée. Ce sont des surfksi un peu plus volumineux avec un avant en forme de moustache. Le but du jeu c’est de passer la barre de vague d’aller tourner autour d’une bouée et de revenir en surf. c’est donc une pratique qui a inspiré du sauvetage c’est-à-dire aller en mer à partir de la plage aller sauver quelqu’un et revenir sur la terre ferme. C’est une discipline qui est en général rattaché à la Fédération de Sauvetage Côtier même s’il nous arrive de réaliser des épreuves de ce type en prologue sur des événements d’Ocean Racing.
Ensuite il y a la pratique de l’Ocean Racing qui est, au niveau international, quasiment sur des formats downwind sur des parcours qui est au niveau français oscillent entre 15 et 20 km et à l’international autour de 30 km et essentiellement au portant. Dans les années 2000, on faisait des circuits en triangle avec un départ et une arrivée au même endroit et vers 2012 cela a changé. Les downwinds sont apparus ce qui a rendu l’activité beaucoup plus fun. J’ai commencé par ces circuits en triangle et après 6 ans de break parce que j’étais à Besançon, quand je suis revenu sur le circuit j’ai redécouvert mon activité avec ce nouveau format downwind. Un format de course beaucoup plus plaisant et c’est là où je me suis mis à fond dans cette discipline.
Maintenant qu’on a posé ces bases, peux-tu nous rappeler ton CV et ton palmarès d’Ocean Racer ?
En fait j’ai commencé le kayak à 8 ans. Etant originaire du Grau-du-Roi où j’habite et où je suis encadrant au sein de l’école Kayak Terre de Camargue, je me suis spécialisé très vite dans les courses de longue distance en mer. En junior j’étais membre de l’équipe de France de marathon et j’ai fait 11e des championnats du monde. Du coup, très vite je me suis aussi spécialisé sur les courses d’Ocean Racing pour en faire ma discipline phare. J’intègre l’équipe de France chaque année depuis 2015 mais ma toute première sélection a eu lieu en 2004. Mes meilleures places sont une 11e place en Coupe du Monde à Hong Kong en 2017, un titre de vice-champion d’Europe en 2016 en Sardaigne et en 2018 j’ai fait 4e des championnats du monde à Alicante.
En ce qui concerne mon palmarès national en surfksi, sur mes trois dernières participations au championnat de France, j’ai fait champion de France en 2016-2017 et 2018 en surfski monoplace (K1). L’année dernière je n’ai pas pu tenter de conserver mon titre puisque j’étais présent sur les Jeux Méditerranéens des Plages où j’ai fait 4e. Et en biplace (K2), j’ai également gagné les championnats de France avec un premier titre en 2012 puis en 2016 et 2017.
J’ai aussi participé à quelques course en pirogue V6 (va’a, pirogue tahitienne, 6 places) dans les années 2011-2012-2013 et j’ai fait aussi la Hawaiki Nui. Je me suis aussi essayé à l’OC1 avec notamment l’année dernière en 2019 une 2ème place au Te Aito à Toulon derrière le champion de France en titre Thomas Buton.
Video: Nicolas Lambert aux Canadian Downwind Champs 2019
Au vu des champions qui viennent de ce sport, et notamment le multiple champion du monde Michael Booth, quelles comparaisons pourrais-tu faire entre le surfski et le stand up paddle?
En fait le surf ski a beaucoup de similitudes avec le stand up paddle. Mais pas que, avec la pirogue aussi. On voit effectivement que des athlètes de niveau international comme Michael Booth, Valentin Henot, Fanny Tessier ou encore Gaëtan Séné sont passés d’un support à l’autre. A la base déjà, un bon SUP Racer et un bon surfksier sont tous les deux de bons marins. Il faut qu’ils sachent lire et décoder un plan marin pour être le plus efficient et savoir à quel moment opportun il faut mettre les watts, à quel moment exploiter une vague et quand se reposer.
Au niveau de la transmission d’énergie, je la trouve assez similaire entre les deux sports. L’effort concret doit être transmis à travers toute la chaîne musculaire qui part des bras qui passe par les abdos et qui est transmise par les jambes. La différence en SUP et que cette énergie n’est transmise qu’à travers les pieds alors qu’en kayak on a plusieurs points de contact qui sont les pieds et les fesses. On a une position assise d’où l’importance de transmettre particulièrement avec les abdos. La particularité de la technique du surfski, c’est que visuellement on va avoir l’impression que le kayakiste et en train de pédaler avec ses jambes. Quand on plante à droite on va pousser sur la jambe droite qui va nous déclencher une rotation permettant d’aller plus loin devant et de s’aider du haut du corps et de la rotation du buste pour être le plus efficace … et alternativement avec le côté gauche.
Je trouve que le fait d’avoir un mouvement alternatif permet d’être fort sur le stand up paddle parce qu’on apprend à pagayer des 2 côtés et c’est encore plus vrai pour la pirogue.
L’autre gros avantage du surfski par rapport au SUP, c’est d’avoir un gouvernail qui va nous permettre de rectifier la trajectoire facilement même si les éléments ne sont pas favorables. Cela nous permet de surfer dans des angles qui ne seraient pas possible en SUP race.
Comment fonctionnent les courses en surfski ? Quels sont les formats ? Existe-t-il un circuit mondial ? Y a t il du prize money?
Au niveau national il y a des sélectif nationaux qui permettent d’accéder au championnat de France qui est en quelque sorte la finale. Il y a à peu près trois, quatre sélectifs par zone: Méditerranée, Atlantique, Manche / Mer du Nord avec une finale qui essaie de tourner dans toute la France chaque année.
Ce sont des courses qui font 15 à 20 km où le cahier des charges impose à 70 % un parcours au portant si la façade maritime locale le permet.
Au niveau des championnats du monde, la discipline est structurée depuis très peu de temps avec les premiers championnat du monde qui ont eu lieu en 2013 au Portugal et puis tous les 2 ans après ça, et désormais tous les ans depuis l’année dernière. Il y a eu Tahiti en 2015, Hong Kong en 2017 et la France en 2019. En 2020 avec la crise du covid, les championnats du monde ont été annulés et en 2021 ils auront lieu à Lanzarote, en 2022 ce sera en Nouvelle-Zélande et en 2023 en Australie.
Vidéo: Un événement international de Surfski, c’est ça :
Pour participer au championnat du monde chaque année il y a deux possibilités, soit être dans les 5 meilleurs de sa nation, soit intégrer le ranking mondial des 40 meilleurs mondiaux. Ce ranking se fait à l’issue généralement de trois Coupes du Monde labellisées ICF. Il y a donc un circuit Coupe du monde ICF qui est primé qui tourne réellement bien depuis 2 à 3 ans.
Et puis il y a un autre circuit international, les World Series qui est historiquement en place avec une douzaine de manches un peu partout. En général une par mois si je ne me trompe pas. Il faut qu’il y ait dans le cahier des charges de ses courses un minimum de 5000 € de prise money avec certaines courses qui sont plus côtées que d’autres.
Il y a également un championnat d’Europe qui se fait tous les 2 ans qui cette année devait avoir lieu à Cherbourg et qui a été décalé à l’année prochaine en 2021. On aura donc l’année prochaine la chance de pouvoir courir à domicile.
Petite particularité dont je n’ai pas parlé, le biplace est très bien développé en France mais ce n’est pas le cas à l’international. En 2013 c’était la catégorie première mais au championnat du monde suivant, il a été difficile d’amener des bateaux à Tahiti et l’année suivante à Hong Kong, il n’y avait pas de K2 non plus. En France, on a essayé de relancer la catégorie K2 en démonstration pour essayer sur la prochaine réécriture du règlement international de le proposer en format titré ce qui n’est pas le cas actuellement. Je pense que d’ici un an ou deux nous aurons de beaux événements à la fois en monoplace est en équipage.
Il existe beaucoup d’autres courses qui pourraient rentrer dans ce cahier de charges mais qui sont indépendantes comme Ze Race en Guadeloupe, l’une des premières courses à ma connaissance où tous les supports partent quasiment en même temps, ce qui n’est pas le cas par exemple de la Molokaï qui organise les courses de SUP, Surfski, OC1 et V6 à des dates différentes. Le Corsica paddle Trophy est également dans cette lignée avec l’intégration des surfskis cette année ce qui est une très très belle avancée pour les sports de pagaie de pouvoir communier tous ensemble avec la même passion est sur le même plan d’eau.
Il y a ensuite comme en SUP des formats de rivière notamment la Dordogne intégrale où le surfksi est une embarcation idéale. Alors comme en SUP on essaie d’adapter son matériel notamment le gouvernail pour éviter les cailloux. On peut citer aussi le Marathon des Gorges de l’Ardèche qui s’intègre aussi dans ce format multi-embarcations même s’il y a beaucoup moins de stand up paddle que sur la DI, mais je pense que ça va bientôt arriver car il s’agit de la course la plus grosse en kayak et je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas la même chose en sup car il s’agit d’un très beau parcours. La Tarn Water Race est une autre course que l’on peut citer. Mer ou rivière c’est le même principe avec les vagues ou le courant dans le dos, et une lecture nécessaire du plan d’eau pour optimiser sa vitesse.
Du coup comment choisis-tu tes courses de surfski ?
Comme j’aime bien voyager j’essaie de vraiment découvrir le maximum d’endroits et le support surfski favorisa l’intégration. Ca crée des beaux voyages, des beaux souvenirs avec en plus des navigations qui sont très intéressantes. J’avais commencé le kayak avec la course en ligne mais les bassins de courses en ligne me faisaient un peu moins rêver. L’Ocean Racing c’est des grands voyages, comme par exemple dernièrement avec le Canada où les Gorges de Hood River aux États-Unis. Donc j’essaye de cocher le maximum de courses qui sont sympas et de changer d’endroit.
Je cherche aussi de la confrontation pour pouvoir me mesurer aux meilleurs et progresser. Depuis 2017, c’est un petit peu ma ligne de conduite. J’essaye d’être le plus polyvalent possible et de m’adapter à tous les plans d’eau et c’est en voyageant et en se confrontant aux meilleurs qu’on arrive à s’améliorer. J’essaye aussi de retourner dans les endroits où j’ai été particulièrement bien accueilli. La Guadeloupe notamment avec Ze Race, est un peu devenu mon camp d’entraînement d’hiver qui me permet de lancer la saison. En plus sur Ze Race on a tous les supports sup, prone, pirogue et surf ski, c’est vraiment une fête des sports de pagaie. Il y a un autre endroit qui sait accueillir ses compétiteurs, c’est Madère où je suis allé trois, quatre fois.
Vidéo : les Gorge Downwind Champs 2019 de Hood River vus par Nicolas Lambert
Pour voyager avec un surfksi, c’est pas trop galère ?
Tout d’abord des fois ce n’est pas la peine de faire voyager son surfski. Sur les World Series, la plupart des fabricants de surkfsi font livrer sur place des containers, et c’est au moment de l’inscription à la course que l’on nous propose de cocher une case demandant quelle marque d’embarcation on souhaite louer pour la course. Donc sensiblement pour 200€ on peut avoir le même bateau qu’à domicile.
Sur les échéances de type Championnat du Monde, là par contre il faut faire voyager son surfski ce qui implique de le mettre deux à trois mois sur un container comme par exemple pour Tahiti en 2015. Pour Hong Kong, il a voyagé par avion. Généralement pour les courses en Europe, soit on le met sur le toit, soit on arrive à se le faire amener, soit on le loue sur place. Généralement quand on est dans une team, le fabricant nous met à disposition un bateau sur place, ce qui est assez confort. Ceci dit, des bateaux il y en a partout dans le monde. Quelqu’un a même développé une application qui recense tous les lieux dans le monde où l’on pouvait louer des surfksis, et il y a peu d’endroits dans le monde où on a pas la possibilité de le faire.
Enfin parle-nous sécurité et dis-nous comment on peut commencer le surfksi ?
Ce qui peut être compliqué en surfski, c’est si on a choisi un support qui n’est pas adapté à son niveau de pratique. Le conseil que je pourrais donner pour la pratique du sport, c’est de se rapprocher d’un club de kayak ou de professionnels qui proposent des camps d’entraînement et surtout prendre un surfski adapté. Les fabricants de bateaux ont plusieurs cordes à leur arc. Il vaut mieux commencer sur un bateau assez court et assez large, cela va permettre d’avoir de la manœuvrabilité et surtout cela va permettre d’être stable et c’est cette stabilité qui va rendre la pratique sécuritaire.
Comme j’ai dit précédement, c’est une embarcation “auto-videur”, cela signifie que quand on se retourne et que l’on remonte, le bateau se vide. Il y aussi un système de vidange qui fonctionne à partir de 7/8 km heure: quand le bateau avance en dynamique, la vidange s’actionne automatiquement. De toutes façons, il n’y aura jamais plus d’eau dans le bateau que la ligne de flottaison. Attention, il ne faut pas confondre le surfski avec la pratique du kayak de mer, soit un bateau qui va être assez dangereux quand il va y avoir des grosses vagues puisqu’il peut se remplir d’eau. Sortir en mer tout seul ce n’est pas conseillé mais sur ce type d’embarcation encore moins. Si on tombe dans l’eau il va falloir vider l’eau et réembarquer ce qui peut vite être un plan galère !
Pour ma part lorsque j’encadre un groupe, avant de les emmener en downwind, je m’assure qu’ils savent tous remonter sur leur embarcation quelles que soient les conditions de mer. S’ils savent remonter sur leur bateau, je peux être confiant qu’ils seront capable d’arriver au point B en partant d’un point A.
Un grand MERCI pour ce décodage Nicolas. Pour en savoir plus:
In the realm of adventure seekers, Patrick Cruywagen stands as a beacon of exploration and endurance. With a background that intertwines military service and journalism, Patrick’s journey has taken him across continents, from gorilla trekking to covering events like the Dakar Rally. An avid runner and outdoor enthusiast, he found a new passion in stand-up […]
Il y a quelques semaines, nous vous avons présenté le Paddle Dordogne Fest avec ses nouveaux organisateurs : Jennifer Abbes, Pieter Paauw et Robin Papaix. Cette grande fête de la pagaie, qui inclut la Dordogne Intégrale, aura lieu du 8 au 11 mai prochain. Et sur la ligne de départ, vous retrouverez Pascal Blanc, rider […]
Sur les vagues azur de la Méditerranée, le Paddle Raid 2024 se prépare. Entre Calvi et Saint-Raphaël, une aventure de 190 kilomètres mêlant défi sportif et générosité se dessine, orchestrée par Jean-Philippe Girardin, le Président du club EGE basé à Saint-Raphaël. Au-delà de la compétition, cet événement caritatif soutient Le Chant des Dauphins, une association […]
Venez fêter l’été au Pornichet Glisse Trophy ! Nouveau nom du Pornichet Paddle Trophy que vous connaissez tous, le Pornichet Glisse Trophy aura lieu du 21 au 23 juin, sur la Plage des Libraires à Pornichet. Au programme : du stand-up paddle bien sûr, avec la Longue Distance et la Technical Race qui seront le […]
C’est LA grande fête de la rame à ne pas rater ce printemps : le Paddle Dordogne Fest, nouvelle version de la Dordogne Intégrale en mode 4 jours, 4 courses, dont la fameuse DI. Du 8 au 11 mai, jours presque tous fériés, vous avez donc rendez-vous sur les rives de la Dordogne, entre Argentat […]
Les 6 HEURES DE L’ERDRE OCTOBRE ROSE ont offert une expérience exceptionnelle malgré les caprices de l’automne, avec deux tempêtes qui ont encadré l’événement. Le samedi 11 novembre, entre ces deux tourmentes, plus de 100 participants ont saisi l’opportunité de pagayer aux couleurs d’Octobre Rose le long des rives de l’Erdre, grâce à une accalmie […]
Vainqueure en Stand Up Paddle lors de l’édition 2023 de Ze Race en Guadeloupe sur le grand parcours de 40 kilomètres, la varoise Astrid de Préville avait à peine posé un pied en métropole fin janvier qu’elle achetait déjà ses billets d’avion pour l’édition 2024 ! TotalSUP lui a demandé de raconter son expérience inoubliable […]
Picture this: a winding river, hidden in the heart of the enchanting Ardèche region of Southern France, with its mesmerizing landscapes, dramatic twists, and thrilling whitewater sections. This is the stage for the Marathon de l’Ardèche, an exceptional multi-craft event that has captured the hearts of enthusiasts worldwide. In our exclusive interview, Paolo Marconi, a […]
Alors qu’il se prépare pour une nouvelle édition du Corsica Paddle Trophy qui aura lieu dans la baie d’Ajaccio du 20 au 22 octobre prochains, nous partons à la découverte du parcours unique du basco-corse Xabi Reinares installé à Bastia, et de son amour pour le SUP. Né en région parisienne de parents basques, Xabi […]
Use of cookies
This website uses cookies in order to make it easier to use and to support the provision of relevant information and functionality to you.
Necessary Cookies
Necessary cookies enable core functionality such as security, network management, and accessibility. You may disable these by changing your browser settings, but this may affect how the website functions.
3rd Party Cookies
We use a set of third party tools to provide information on how our users engage with our website so that we can improve the experience of the website for our users. For example, we collect information about which of our pages are most frequently visited, and by which types of users. Keeping this cookie enabled helps us to improve our website.
Please enable Strictly Necessary Cookies first so that we can save your preferences!