Activité en vogue, le Stand-Up Paddle, qui se pratique seul, entre amis ou en famille réunit de plus en plus d’amateurs. Pour certains, c’est l’occasion de se retrouver et de partager de bons moments au travers de voyages et de rencontres. TotalSUP a rencontré 7 familles françaises très investies dans le Stand-Up Paddle et pour qui ce sport compte une place importante dans leur vie.
Famille Cloarec : Où ridez-vous principalement ?
Dans la famille, on est 3 à vraiment ramer, Jean-Michel, Matisse 15 ans et Tristan 17 ans. Jean-Michel a commencé il y a a 4 ans, Matisse a vite pris le train en marche, et Tristan a commencé lui en 2015. On a toujours été proche de la mer, Surf, Planche à voile…
le SUP était une évidence. La maman, Katel rame juste en ballade et ne fait aucune compétition, mais elle nous épaule énormément entre la préparation du matériel, les allers et retours pour les entraînements… On pratique surtout le SUP dans le Golfe du Morbihan pour les entraînements et en Baie de Quiberon pour les DW.
Le golfe du Morbihan est un lieu magique, parsemé de nombreuses îles, c’est une mer intérieure de 20 km de longueur, un terrain de jeu fabuleux pour les entraînements dans les courants de la jument, les balades entre les îles.
Ensuite pour le côté fun, il faut sortir en baie de Quiberon pour les downwnind. Les parcours sont plutôt orientés ouest avec en général une distance de 14 à 18km. En plus de rider en famille, un petit groupe s’est constitué, et nous avons même investi dans une remorque pouvant transporter jusqu’à 10 planches, ce qui permet une logistique plus rapide.
Famille Letourneur : Qu’est ce que le SUP apporte à votre vie de famille ?
Le SUP, mais le Surf aussi ont apporté pas mal de choses à notre famille. Tout d’abord des échanges renforcés du fait des déplacements et des compétitions et ce malgré des objectifs personnels très différents. Se déplacer en famille nous a souvent aidé en terme d’organisation.
De façon globale, mais aussi en individuel, le SUP nous a permis de voyager utile et surtout de rencontrer des personnes de pays différents, de cultures différentes, de milieux différents, avec lesquels un contact s’est établi et souvent prolongé au travers les réseaux sociaux.
Ayant la chance d’avoir cette passion commune, ça nous permet de nous rapprocher et de nous retrouver encore plus souvent ensemble sur l’eau. Enfin, le SUP, sport exigeant, mais équilibré sur le plan physique nous a rapproché de la nécessité d’une bonne hygiène alimentaire et d’un entretien physique régulier.
La création du club Emeraude Surf & Paddle en 2012 à Saint-Malo nous a permis de nous impliquer en famille aussi sur le plan local et de transmettre notre expérience, de solliciter des vocations à ce sport, de créer des événements originaux… Bref que du bon !
Famille Auber : Qui est le moteur principal de votre famille quand il s’agit d’aller ramer ?
Généralement c’est moi, Tom, qui est le plus motivé pour ramer, c’est moi qui motive Marius à aller s’entraîner. Par contre quand il y a du downwind ou des petites vagues, pas besoin de motiver Marius, c’est lui le plus enthousiaste à l’idée d’aller glisser sur les bumps ou les vagues!
Notre père, Guillaume est également toujours partant pour aller surfer des petites vagues en Race et pourquoi pas se faire un downwind quand les conditions sont top. En ce qui concerne notre mère, Isabelle, elle s’y intéresse de plus en plus, mais pour l’instant elle privilégie la promenade. Étant sportive, elle finira peut-être par s’envoyer des fractionnés avec nous un jour !
Famille Langlois : Quels sont vos spots préférés ?
Jules et moi même, Lulu, affectionnons tous les deux le spot Californien de San Onofre qui se situe à San Clemente. Les vagues sont sympas et il y a une bonne entente sur l’eau entre les riders. On aime aussi tous les deux le spot de la Coudoulière qui est l’un des spots où Jules a pris ses premières vagues. Pour ma part, j’étais l’un des premiers à y naviguer en windsurf, c’est un très bon spot quand le vent tombe.
Jules apprécie particulièrement les Bourdaines dans les Landes ou la Torche en Bretagne pour la qualité de leurs vagues. Quant à moi, j’aime beaucoup le spot de Kanaha (Maui) pour ses belles vagues pas trop radicales mais aussi celui de Sainte Barbe (Saint-Jean-de-Luz), droite sympa et facile, surtout pour Nathalie, la maman, qui aime aussi ce spot. Cependant, elle prend aussi plaisir à nous voir rider au spot des bourdaines. C’est un bonheur de partager des sessions de SUP tous les 3.
Les frères Teulade : Quel rôle jouent vos parents dans votre passion ?
Notre mère, Edith, pratique le SUP depuis deux ans environ, elle adore ça, est vraiment motivée et s’entraîne régulièrement. Elle a fait de très bons résultats d’ailleurs et est championne de France de sa catégorie. Elle a aussi gagné le Nautic Paris en loisir. C’est vraiment top de voir qu’elle est a fond dedans puisque ça nous permet de nous entraîner ensemble et donc de se motiver.
On la corrige sur quelques points techniques et nous lui envoyons des plans d’entraînements. Des fois, comme on fait le même parcours, on se croise et elle nous lance des encouragements, donc ça fait du bien de l’avoir proche de nous surtout en compétition.
Notre père a été aussi derrière nous dès le début. Ancien entraîneur de l’équipe de France de Waterpolo, il nous a enseigné les choses à faire et ne pas faire avant et après les compétitions, l’attitude du compétiteur à avoir, toutes les choses et les détails qui peuvent faire la différence.
De plus, il nous a programmé nos entraînements pendant deux ans. Il vient nous voir sur certaines compétitions et ça nous motive encore plus.
Famille Vitry : Pourquoi avoir choisi le SUP comme activité familiale ?
Nous avons essentiellement choisi de pratiquer le Stand-Up Paddle parce que son accessibilité fait que c’est une des rares activités physiques que l’on peut pratiquer en famille, comme la randonnée, la course à pied, le vélo ou encore le ski.
C’est en plus -et c’est peut-être la raison principale- une activité qui se pratique sur l’eau, notre terrain de jeu favori. Dans toutes ses formes de pratique, on peut partager de bons moments en famille : en SUPsurf dans de petites vagues, en balade dans des endroits multiples et variés, même en down-wind quand les conditions s’y prêtent.
Pour le côté compétition, ce sont les valeurs de notre sport que l’on a cherché, Valérie et moi, Grégoire, à inculquer à nos enfants Martin et Salomée : entraînement, goût de l’effort, dépassement de soi, amour de l’océan font du Stand-Up Paddle un formidable vecteur d’éducation.
Les champions que nous avons la chance de côtoyer sont aussi de formidables exemples. La simplicité, l’humilité et l’accessibilité de Greg Closier, d’Eric Terrien ou de Titouan Puyo en font de vrais exemples à suivre. Les jeunes champions suivent le même chemin. Voila toutes les raisons qui font du SUP notre activité familiale et ce n’est pas prêt de s’arrêter !
Famille Carpentier : Comment vous entraînez-vous?
Nous sommes 6 dans la Famille –Gilbert et Christelle 54 ans, Pierre et Mathieu 25, Benoit 21 et Alix 18– et tous faisons du SUP. Aucun de nous ne suit un programme d’entraînement particulier dans la mesure où nous n’avons plus fait de race en compétitions ces dernières années. Toutefois dès que les conditions sont réunies personne ne tergiverse trop : à la baille !
Mathieu est le plus focus sur les downwind et il entraîne souvent ses deux frères qui ne refusent jamais de rider des bons bumps. Pas ou très peu de flat par contre, ce n’est pas trop notre tasse de thé. Le reste du temps on pratique plutôt des formes de « crosstraining » à nos sauces personnelles selon la même philosophie : « Carpe Diem : fais ce qu’il te plait ».
Surf et SUP Surf sont nos points de convergences à tous ! Pierre et Benoit skatent et font assez souvent du wake. Mathieu mixe course, vélo, natation-plongée, fait sa PPG perso ainsi que des étirements, du kite et beaucoup d’escalade. Alix surf en longboard dès qu’elle en a l’occasion. Notre père fait du windsurf dès qu’il en a l’occasion et maman du vélo. Dès que le temps le permet ils vont ensemble se balader en SUP !
Bref on cherche constamment à diversifier nos pratiques pour ne pas tomber dans une routine qui ferait que nous nous lassions: on est tous convaincus que le plaisir doit être au cœur de nos activités physiques… Depuis quelques semaines on a pu mettre la main sur un foil. Pierre, Benoit et Alix (et de nombreux copains) en sont déjà accros!