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La SUP Race CUP à Sainte Maxime par Yannick Pinaud

La 4ème édition de la SUP Race CUP de Sainte Maxime (83), c'est le 24 et 25 mai 2014 ! Yannick Pinaud, président de La Cigale Surf Club, le club organisateur depuis 2010 de la 1ère course internationale de Stand-Up-Paddle en France, nous parle avec passion de son parcours et de cet événement incontournable dans le calendrier du SUP racer.

TotalSUP: Qui êtes-vous Yannick Pinaud ?

Yannick Pinaud: Je suis Technicien SIG (géomatique) pour la communauté de Commune du Golfe de Saint Tropez, je travaille sur l'élaboration de cartes d'aide à la décision sur différents sujet. Je suis célibataire et surtout je suis surfer depuis 1983 (un des 5 premiers du Golfe de Saint Tropez) et suis président de la Cigale Surf Club du Pays des Maures, club créé par 13 surfers du golfe de Saint Tropez (qui se connaissent parlent et vivent surf depuis 20 ans – une amitié indestructible) pour exister administrativement auprès des mairies et pour “défendre nos intérêts”  (zone de baignade etc.)

Le Club est né il y a 4 ans en 2009/2010 en même temps que les débuts du SUP en Mediterrannée. Nous avons choisi le développement du SUP et disciplines associées de la FFSURF car il y a peu de vagues chez nous.

Le SUP permet à notre club comme à tous ceux de Méditerranée d'être et d'exister mais aussi de faire grossir le nombre d'adhérents, le nombre de clubs mais aussi et surtout de sortir des champions de France et de jeunes talents plein d'avenir .

J'ai été un peu malgré moi mais à cause de la passion que j'ai pour le club, le surf et le sup, à l'origine de la mise en place des premières “vraies” compétitions de SUP RACE en Mediterranée, du premier Championnat de ligue de Stand Up Paddle en France et plus précisément pour la PACA.

En 2012, 8 compétitions constituaient ce Championnat (j’en organisais pour ma part avec le club 5 dont une où j'étais avec Philippe Moreau pour le coup de main à la Massilia SUP RACE).

Aujourd’hui ce sont d'autres clubs qui ont repris le flambeau et s'évertuent depuis deux ans à organiser leur compte avec peu de moyens mais beaucoup de passion puisqu’à chaque fois c'est une réussite. La Bretagne et la seconde région en France à organiser un circuit comme quoi nos efforts ont servi quelque part un peu d'exemple. Reste à ce que d'autres comités s'y mettent…

Avec l'aide de Matthieu Granier, notre Président du Comite PACA de SURF, nous nous battons pour que le développement du SUP se fasse intelligemment et sérieusement et à ce titre le Comité PACA devient une ligue majeure en SUP grâce à ses clubs et leurs adhérents.

En Mars 2013, j'ai été désigné Président de la Commission SUP à la FFSURF par le comité Directeur de la dite Fédé et j'ai choisi de bosser avec Joëlle Terrien (rédaction), Greg Closier (racers) et Jérôme Alberto (lacs et rivières), nous avons avec nous Serge Lougaro, le CTN SUP qui fait un travail énorme depuis quelques années et avec qui le SUP se développe malgré tout.

Pouvez-vous nous raconter comment est née la SUP Race CUP?

La SUP RACE CUP est née d'une conversation avec Jean Philippe Wuilmart, distributeur européen de la fameuse marque HOBIE SUP mais aussi des fameuse pagaie KIALOA et de la marque de wetsuit spécial paddle HOWZITT.

Adhérent de la Cigale, Jean-Phi nous invita un soir à diner chez lui avec le vice président du club pour nous parler du SUP et de l'avenir de cette nouvelle discipline. Au cour de la conversation il nous montra ce qu'était la Battle of the Paddle et de ce jour nous fûmes conquis.

Pourquoi ne pas organiser une compétition du même genre en France à Sainte maxime et avec notre club? Jean-Phi se proposa d'être sponsor de la course en offrant un prize money de 5000€ et hop c'était parti on se lançait dans l'aventure.

La SUP RACE CUP à Sainte Maxime version 2012 en vidéo :

 

Avez-vous quelques souvenirs ou anecdotes à nous raconter sur les précédentes éditions ?

Un souvenir… ha si, la présence la 1ere année, de Chuk Patterson et Byron Kurt à qui l'on doit ce fameux passage à terre en portant la board. Je me rappelle qu'à cette époque l'ensemble des coureurs qui ont fait l'histoire des 1ere compètes étaient tous prêts à vivre un moment unique. 75 coureurs sur la ligne de départ de la technical race, ce n'était jamais arrivé en Europe et eux étaient là pour le vivre. Ça a été un grand moment de convivialité et de bonheur partagé. Une course où l'esprit de compétition ne rendait pas les gens “fous”.


Ci-dessus Yannick Pinaud (4ème en partant de la gauche) avec Chuck Patterson (6ème) et Byron Kurt (7ème) en 2010 – Ci-dessous Annabel Anderson.

L'année dernière, grosse surprise, en mars je reçois un mail qui me dit que 5 australiens et un américain du top ten mondial vont venir ! Wahou quel surprise ! 
– Vous êtes sûr?, ai-je demandé à Christopher Parker
– yes!, me répond-il 
Du coup c'est branle-bas de combat, trouver les logements, réceptionner les coureurs à l'aéroport, enfin bon… l'année dernière la Cigale Surf Club a logé 12 coureurs internationaux à ses frais et pour le plaisir de tous (comme quoi tout n'est pas tout dit dans certains articles… enfin bon, le bénévolat n'a jamais payé on le sait) même si certains se permettent de dire que la SUP RACE CUP est élitiste ce qui est totalement faux!


Connor Baxter mène les opérations – 2013 (photo Michel Terrien)

Nous avons eu des conditions très difficiles où il a fallu assurer au max question sécurité mais aussi faire partir 80 participants avec un vent énorme du coup, beaucoup de mécontents et pareil des articles ne relatant que la journée du samedi alors que le dimanche il y avait des vaguelettes sympas pour le SUP Vague et un temps clément rendant la longue distance très technique (dixit Mr Jim Terell).

Aujourd’hui la SUP RACE CUP c'est une centaine de coureurs de toute l’Europe qui viennent à ce rendez vous annuel, c'est une des plus grandes courses françaises la plus grande course de Méditerranée mais aussi une des plus grandes Européennes tant par la qualité des coureurs présents que celles des marques qui les suivent. C’est une course internationale totalement organisée par le club et c'est unique en France.

Quelles sont les nouveautés cette année ?

Pour cette année le prize money est là comme chaque année bien évidemment. Il varie en fonction des offres tout en sachant que chaque année (sauf la 1ère) le Club met 5000€ il sponsorise lui-même sa course donc cette année il est prévu 6500€ de prize money.

Cette année nous avons décidé suite à différentes conversations avec les coureurs comme les marques de créer 2 catégories, les ELITES qui courent pour un prize money et une autre, les FREE PADDLERS qui courent pour ce classer avec les élites mais aussi et surtout pour se positionner dans leur catégorie d'âge, plusieurs courses dans la course et là ca devrait être super sympa car chacun peut y trouver son compte et à tous les niveaux.
 
La notion de FREE PADDLERS c'est comme celle des ELITES c'est un terme sympa pour parler des “amateurs”, terme que nous trouvons péjoratifs car dans ses “amateurs” certains ne sont pas des champions mais ont un vrai vécu des courses donc FREE PADDLERS collait bien avec l'image…

Quelles sont les difficultés liées à l'organisation d'un événement comme la SUP Race CUP ? 

La plus grosse difficulté c'est bien évidemment l'argent mais au delà de ça c'est de trouver tout pour que le jour-J tout soit prêt a démarrer.

Pour ce qui est des bénévoles, ce sont des membres du club et des amis du club qui permettent à cette course d'être et d'exister. Près de 30 personnes sont présents et certains sont là depuis la 1ère édition, je tiens vraiment à leur rendre hommage car après tout c'est leur event…
 

A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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