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FreeWing donne des ailes : Orane Ceris vous présente le matériel Starboard pour faire du wingfoil

Vous connaissez Starboard pour ses planches de SUP race fuselées au nez orange, ou pour sa classe olympique en windfoil, mais savez-vous que Starboard a toute une gamme pour pratiquer le wingfoil ? Pour vous présenter ça, nous avons fait appel à l’une des plus talentueuses wingfoileuses de la team : Orane Ceris. A 28 ans, Orane Ceris a déjà eu plusieurs vies. Auparavant entraineur de gymnastique, elle a découvert les sports nautiques il y a 2 ans en arrivant en Nouvelle Calédonie, où Thomas Goyard (Champion Olympique en RS-X (planche à voile) à Tokyo 2020) l’a initié au wingfoil. Si les débuts n’ont pas été facile car Orane n’avait aucun background dans les sports de voile, elle a persévéré et a tout de suite accroché avec cette sensation de voler au dessus de l’eau. En septembre dernier, alors que la crise Covid touchait la Nouvelle Calédonie, Orane a décidé de partir en France pour participer a sa première compétition de wingfoil, les Freewing WingFoil World Games. Et là, c’est la révélation ! Après un beau podium à la seconde place entre Olivia Piana et Marion Mattia, Orane a démissionné de son emploi pour vivre cette expérience à 100%. Elle a ensuite enchaîné sur les étapes de la GWA avec le soutien de Starboard et Freewing. Bien lui en a pris, car elle s’est classé 3ème mondiale en race et 4ème mondiale en freestyle ! Avant la saison 2022 qui commence dans quelques jours, Orane a pris le temps de nous détailler les ailes Freewing ainsi que les planches de wingfoil de chez Starboard.

Bonjour Orane, qu’est-ce que tu apprécie le plus dans les ailes Freewing ?

Depuis un an, j’utilise les Freewing Air car elles sont super polyvalentes. Récemment, j’ai reçu la nouvelle Freewing Nitro qui a été développé comme une aile légère un peu plus orientée vers les vagues, mais la rigidité du nouveau matériau Hookipa est vraiment époustouflante. Cela est rapidement devenu mon aile préférée et je l’ai également utilisé pour le freestyle et même pour la course.

Photo : @nea.caledonia

Avec quel modèle navigues-tu le plus et pourquoi ?

Je navigue le plus souvent avec la 4m Nitro car elle a une grande plage d’utilisation. Je peux naviguer dès 12nds jusqu’à 25, elle est très agréable.

Photo : Giovanni Mitolo

Utilises-tu des Freewing différentes pour la race et le freestyle ou ce sont des ailes polyvalentes ?

J’utilise le plus souvent les Freewing Nitro pour le freestyle, freeride et la race car c’est un modèle très polyvalent.

L’équipe de Freewing travaille sur de nouveaux produits tout le temps et j’ai l’occasion de voir et d’essayer les produits. Il y a aussi une nouvelle aile appelée Freewing Go qui est idéale pour l’apprentissage et même le freestyle en raison des bouts d’aile plus courts. Mais en ce moment, je suis accro aux Nitro.

Tu rides entre autre sur la nouvelle Starboard Wingboard, quelles sont les particularités de cette planche ?

La Wingboard est conçu pour offrir les meilleures performances : facile à décoller, contrôle solide en vol et très indulgent lors des touchettes. La conception de la wingboard est basée sur une combinaison d’expérience du SUP et de la planche à voile. Une des caractéristiques du shape est d’avoir une connexion aussi étroite que possible au foil en réduisant l’épaisseur au centre de la planche. Cela permet au rider d’avoir un contrôle beaucoup plus rapide sur le foil grâce au pont concave. Le volume est plutôt sur les rails de la planche pour donner au flotteur une stabilité, sans ajouter d’épaisseur au centre.

La conception du tail épais remplace le volume perdu par les découpes, ce qui aide à équilibrer la planche afin qu’elle puisse glisser et décoller tôt. Les découpes sont inspirées de la planche à voile. Elles aident à redécoller plus tôt sur les touchettes, car la surface mouillée est réduite, et à éviter que les rails ne s’accrochent à l’eau dans les virages. Les canaux donnent de la stabilité et guident l’eau, et forment une courbe le long de la planche, ce qui l’aide à cabrer et à faire basculer la planche sur le foil plus rapidement. Le rocker est plat au centre de la planche pour maximiser le planning et la vitesse pour obtenir le décollage. Le contour assez rond du nose est très indulgent lors des touchettes, car le nez effleure juste l’eau et ça minimise la perte de vitesse.

La Wingboard est plus dédiée au wingfoil, tandis que la Take-off est plus épaisse et plus conçue pour le wingfoil, le SUP et le downwind.

Photo : @french.pac

L’an dernier, on a pu te voir sur le podium des Freewing Wingfoil World Games, mais aussi à plusieurs étapes de la GWA, ce qui t’a valu la 3ème place au classement général du circuit mondial en race ! Comment as-tu vécu ces compétitions pour qui, pour la plupart d’entre elles, c’était la première édition ?

J’ai plutôt bien vécu ces compétitions car j’y suis allée en totale détente, j’avais vraiment aucune attente.

Les Freewing Wingfoil World Games étaient ma première expérience en compétition, j’ai pu apprendre les règles de course et rencontrer d’autres riders c’était vraiment cool. Je ne pensais pas que j’allais accrocher avec la race et au final cet évent a été une vraie révélation pour moi, et puis cette 2e place une belle surprise.

Ensuite j’ai enchaîné avec les étapes de la GWA, j’ai pu en faire 3 (Maroc, Brésil et Espagne). C’était complètement un autre monde, une autre organisation. J’ai découvert la discipline surf-freestyle, un peu plus compliqué pour moi car je n’avais jamais navigué dans les vagues avant. J’ai pu rester 1 mois au Brésil après la compétition pour m’entraîner un peu et maintenant j’adore le freeride dans les vagues.

Photo : Giovanni Mitolo

Qu’attends tu des compétitions de wingfoil en 2022 ?

Je pense qu’au niveau du nombre de compétitions cette année on est servi, le sport se développe vraiment bien et j’ai un planning chargé qui m’attend avec une quinzaine d’évents entre avril et décembre un peu partout dans le monde. J’ai hâte d’y être !

Je suis plutôt ouverte à tout type de course, je pense que vu qu’on est au début de la discipline, il faut tout essayer/tester. C’est cool car les organisateurs sont beaucoup à l’écoute des riders pour les parcours, météo, tricks… on avance tous ensemble pour le développement de la discipline, et je me sens très chanceuse de pouvoir assister à tout ça.

En tout cas, tout le monde progresse très vite, je pense que ça va vraiment envoyer du lourd cette année ! J’espère qu’il y aura plus de filles qui vont se lancer car c’est vrai que ça manquait un peu sur certaines étapes.

Quels conseils donnerais-tu aux femmes et aux jeunes qui veulent se lancer dans les compétitions de wingfoil cette année ?

De foncer sans se poser de questions, il y a une super ambiance sur les étapes, on rencontre du monde, découvre des nouveaux spots c’est vraiment une super expérience à vivre.

Olivia Piana, Orane Ceris et Marion Mattia

Pour finir, sur quels évènements pourra-t-on te voir en 2022 et quels sont tes objectifs ?

En 2022, j’ai prévu de participer à toutes les étapes de la GWA et Freewing Games ainsi que la RocaCup à Hyères en avril. Mes objectifs cette année sont de conserver ma place sur le podium, ça serait super cool mais sans me mettre trop la pression, le plus important c’est de pouvoir continuer à me faire plaisir en pouvant vivre de ma passion. J’aimerais au passage remercier mes sponsors, sans qui rien de tout ça ne serait possible (Starboard, Freewing, Sabfoil, Sooruz, Sungod, WeAreFeelGoodInc, Surf Shop Planet Reef NC). Ma période d’entraînement en Nouvelle-Calédonie ne s’est pas vraiment passée comme prévu à cause d’une météo un peu capricieuse, mais je suis boostée à fond et j’ai hâte de débuter cette nouvelle saison

Merci beaucoup Orane pour tes réponses, on te souhaite bon vent pour la saison 2022 !

Pour plus d’infos sur Starboard :
Site officiel / Facebook / Instagram

Pour plus d’infos sur Freewing :
Site officiel / Facebook / Instagram

Pour suivre Orane Ceris :
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A propos de l’auteur

Laurie Montagner

Windsurf, wakesurf, surf, wingfoil et surtout SUP race, vous trouvez Laurie dans le Sud-Ouest, partout où il y a de l’eau entre Gruissan, la Garonne et Capbreton. Passionnée des sports nautiques, elle passe son temps à surfer, que ce soit sur la vague… ou sur le web ! Laurie est en effet spécialiste en marketing et développement web, de l’écriture de lignes de code à la réalisation de vidéos professionnelles. Très attirée par la compétition, vous l’avez sûrement déjà croisée sur l’un des évènements SUP aux quatre coins de la France !

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