Après les récents exploits de Casper Steinfath, c’est une autre aventure en stand-up paddle que nous mettons en lumière aujourd’hui sur TotalSUP : le Veehaldjas Project, une expédition en Estonie en solo et en autonomie, menée par Hervé Barrière, président de l’association Paddle For Earth. Nous avions rencontré Hervé Barrière il y a quelques semaines, où, avec Sébastien Saulenc, ils nous avaient parlé de leur préparation à la Loire725. Parmi les projets évoqués, il y avait ce voyage estonien, prévu pour la dernière semaine d’avril et la première semaine de mai, où l’idée était de parcourir une grande partie du pays, sur 450km de fleuves, rivières et lacs, sur son SUP Itiwit X900. Un projet avec du sens, puisqu’au profit du fonds estonien pour la nature. Nous avions suivi cette expédition avec attention sur les réseaux sociaux de son association et, à son retour, avions quelques questions à lui poser !
Oula, la genèse de ce projet est quelque peu délirante. Il faut remonter un peu en arrière pour expliquer le contexte. Je suis parti en Estonie en 2020 pour faire un tatouage caritatif pour l’association Sea Shepherd. Les tatoueurs, Kätlin & Torsten pratiquent le SUP et ils m’ont donné l’envie d’essayer. Comme j’avais en projet de refaire un tatouage avec eux et avec une autre artiste de Riga, je me suis dit que cela pouvait être sympa de rallier Riga à Tallinn, via la baie de Riga & la mer baltique, une sorte de clin d’œil, peut-être un peu fou. Mais ça c’était le projet d’origine. Je me suis mis au SUP en septembre 2021 et j’ai commencé à monter le projet. Je me suis vite aperçu que ce projet ne tenait pas la route, trop de kilomètres en trop peu de temps (550km en mer, 14 jours max pour être de retour pour mes enfants). J’ai donc revu ma copie pour un SUP trip uniquement en Estonie, entre fleuves & lacs. Au-delà de ce dépassement de soi, il fallait donner du sens à tout ça, je vieillis et commence à voir les choses différemment aussi. J’ai donc monté une association, Paddle for Earth et j’ai décidé de lever des fonds pour Estonian Fund for Nature. Le côté aventure en solitaire me plaisait bien, cela permettait à mon côté ours de se ressourcer. C’est un bon équilibre entre vie sociale & équilibre intérieur. Finalement, j’ai pu pratiquer le SUP pendant 1 ans ½ avant cette aventure. Voilà l’histoire du Veehaldjas Project, nom donné en hommage à l’esprit de l’eau estonien.
Pourquoi l’Estonie ? Comment est la culture SUP là bas ?
L’Estonie, je ne connaissais que Tallinn, la capitale. Torsten & Kätlin m’ont parlé des paysages, du côté sauvage de ce pays. L’Estonie est un petit pays, peu peuplé, avec de grandes étendues de forêts, de petites rivières et une faune riche également. On y retrouve des ours, lynx & le fameux écureuil volant. Niveau SUP, il y a la Võhandu Marathon. Cette course de 95km pour les SUP (100 pour les kayaks…) se déroule en avril. C’est avant tout une grande fête. Il faut une équipe suiveuse pour la réaliser car sans difficultés réelles, les premières éditions ont vu des personnes disons qui étaient plutôt là pour faire la fête à grand renfort d’alcool. Maintenant, même si cela reste une grande fête, ces débordements n’ont plus lieux, ce qui n’est pas plus mal car à certains moments, on est un peu loin de tout . Ivari, le Président de Sea Sheaperd Estonie m’a aidé dans mon projet également. En fait, c’est toute l’équipe de Studio Malm, le studio de tatouage qui m’a aidé avec les contacts sur place. Ne parlant pas estonien et avec un projet un peu à part, les gens ne m’ont pas forcément pris au sérieux au départ. Pourquoi un frenchy viendrai réaliser un tel projet en Estonie ? J’ai pu également m’appuyer sur le club de kayak de Pirita pour des conseils de navigation. La communauté SUP est présente en Estonie, tout comme en Kite mais il faut reconnaitre qu’elle est restreinte, de part le nombre d’habitants et également de part les conditions climatiques qui restent dures. Je parle là des pratiquants réguliers. En été, c’est comme en France, plus de gens pratiquent, ça se comprend, l’eau est bien plus chaude, 10-11 degrés comparativement au 4 degrés du mois d’avril.
Hervé Barrière avec Mariliis de Estonian Fund for Nature
Quel était le plan niveau parcours au départ ?
Le parcours de base du projet était fait d’un mix fleuves & lacs avec, pour la fin, une petite navigation sur la Baltique de 7km. Je n’ai jamais navigué en mer donc c’était un peu la cerise sur le gâteau pour un finish sur Tallinn. La première section, entre Hummuli & Rannapungerja faisait 235 km. C’était une alternance entre la rivière Vaïke Emajögi, le lac Võrts ; le fleuve Emajögi et enfin le lac Peipsi, quatrième plus grand lac d’Europe, frontalier avec la Russie. J’avais prévu 7 jours pour ce tronçon avec des navigations un peu plus longues sur les rivières et fleuves et plus réduites sur les lacs, du fait de ne pas avoir spécialement de courant porteur. Le deuxième tronçon était le tracé du Võhandu Marathon, que je compte faire soit l’année prochaine soit en 2024. C’est un peu une reconnaissance puisqu’au lieu de la faire sur la journée en mode race, j’avais prévu 2 jours. Enfin, le dernier tronçon est plus symbolique. Je tenais à arriver à Tallinn part la mer Baltique donc j’ai trouvé la Pirita Jõgi. J’avais prévu 2 jours pour faire les 65 deniers kilomètres. Quand on regarde cela un peu loin, cela fait petit joueur mais c’était avant tout une randonnée, je n’étais pas là pour faire du record de distance, du record de temps et de toute façon, je n’en ai pas le niveau. Les mots d’ordre étaient : découverte & plaisir.
Nous avons donc là le projet de départ, celui que je devais faire quand je suis arrivé le 23 avril dernier en Estonie. Il a quelque peu évolué comme on le verra après.
En autonomie totale, comment t’es tu rendu sur place et comment as-tu géré tes déplacements hors SUP ?
L’autonomie totale, c’était important pour moi. Après le total est un peu galvaudé pour être honnête car je comptais bien pouvoir me ravitailler en eau auprès des estoniens, même si j’avais ma lifestraw avec moi. Côté nourriture, j’avais tout par contre. Les transports ont été aisés par, là aussi, la présence de mon entourage. Yann tout d’abord, le trésorier de notre association qui a eu la gentillesse de m’amener à 4h du matin à Roissy pour prendre mon vol pour Tallinn. Ensuite, Kätlin et Ivari sont venus me chercher à l’aéroport de Tallinn pour m’offrir un dernier repas avant mon aventure. Après, tous les transits ont été faits en bus. Le réseau est très bon en Estonie car finalement du Nord au Sud, en 300km, tu as parcouru le pays. Ce mode de déplacement se prête bien à la typologie du pays. J’avais 3 sacs avec moi. Un sac pour le matériel de paddle et un sac pour les bivouacs, nourritures…plus le dernier avec le matériel de sécurité & de prise d’images.
Pour les 2 gros sacs, j’ai opté pour un Ortlieb Big Zip, et un Ortlieb Duffle Rs (avec roulettes). Pourquoi ces sacs par rapport aux sacs polochons étanches ? Je trouve la fermeture T-ZIP plus pratique et si je veux une chose, je peux y accéder rapidement. Pour moi, les très gros sacs polochons ont le désavantage de si tu veux une chose qui est au fond, et bien, tu vides tout. De plus, je pouvais fixer facilement ses sacs sur mon paddle Itiwit X900 grâce aux multiples points d’accroche de cette board. Le troisième sac est un Itiwit modulable 30-40 litres. Lui je l’adore, il est super pratique. Il m’a servi de sac cabine et idem, tu le mets sur le SUP et il ne craint rien grâce à son T-ZIP. En plus tu peux limiter son encombrement avec le ZIP de réduction. Je trouve cela pratique. Au final, Je suis parti avec 2 sacs de 23kg et un sac de 8kg. J’ai prévu de contacter les as de la Yukon pour apprendre à optimiser encore plus cette masse (qui finalement se réduit bien quand on enlève le poids du paddle, des 2 pagaies…)
Et du coup, quel était ton matériel embarqué ?
Pour la sécurité durant la navigation, j’avais mon gilet Itiwit 50N pocket, pratique pour sa flottaison et le fait de pouvoir y mettre une poche à eau de 2L ainsi que de la nourriture dans les poches avant. J’avais également 2 leash standard et un leash ceinture pour la rivière. A cela s’est ajouté une lampe flash étanche et un GPS Inreach Garmin Montana 700I que m’a offert la société Aedi. Cela a permis à mes amis et ma famille de me suivre tous les jours avec l’envoi d’un point de localisation toutes les 30 minutes. Concernant la combinaison, j’ai opté pour une Ocean Rodeo Ignite que je trouve hyper pratique. Enfin, pour les pieds, des chaussons de plongées en 7mm. Avec des chaussettes de montage et les socks intégrées à la combinaison, j’étais dans des charentaises.
Pour le bivouac, j’ai pris une tente 4 saisons de chez Hilleberg, la Nammatj 2GT. J’avais essayé durant l’hiver dernier en France une tente 3 saisons mais je n’ai pas été convaincu par la ventilation et la résistance à un temps possiblement difficile en Estonie à cette saison (il peut neiger encore au moins de mai). J’ai pris un sac de couchage expédition grand froid également, prévu pour du -17. Il a lui aussi tenu ces promesses, je n’ai jamais eu froid même lorsque la température est descendue en dessous des -5. Enfin pour ce qui est de l’alimentation, Lyophilisé & Co m’a accompagné et j’ai pu profiter sur cette randonnée d’une alimentation suffisante, même si je sais maintenant que les petits déjeuners que j’avais pris ne me conviennent pas, autant prendre directement un repas. Cela reste un constat personnel, je pense que nous réagissons tous de manière différente.
Pour finir, le change. Là, c’était spartiate, 1 tenue complète civile et 1 change pour le SUP. On apprend à vivre avec son odeur. Heureusement on est au grand air (désolé pour les personnes qui étaient avec moi dans le bus de transit).
Niveau SUP, avec quelle planche et pagaie as-tu fais ton expédition ? Avais-tu différents ailerons, pagaies et autres kits de réparation pour pallier à toutes éventualités ?
J’ai la chance que Itiwit me suive dans mes randonnées. J’ai donc pris la X900, un Sup de 14″-31′-6′. C’est une planche double chambre, que j’aime pour sa stabilité, sa raideur et ses côtés pratique pour charger. J’ai pris également 2 pagaies Itiwit 900 carbone démontables, 2 ailerons, 1 aileron amovible de chez Inntal et 1 système que je me suis bricolé avec des sangles et un aileron souple, mon rescue fin comme je l’appelle. J’avais également 2 kits de réparations. Après je me suis dit que si avec ça ça ne passait pas, c’est que l’aventure devait se terminer là.
Maintenant qu’on a vu toute ta préparation, la grande question : comment ça s’est passé ?
Juste génial !!! En étant un peu plus loquace, je dirai que j’ai vécu une aventure, à ma mesure. Je ne suis pas Jean Louis Etienne ou Casper Steinfath qui vient de faire un truc incroyable. Je peux juste dire que ma petite personne a vibré, dans le bon comme dans le mauvais, a appris à mieux se connaitre, a fait de belles rencontres également. L’avantage de voyager solo, c’est pour moi la facilité d’amorcer le contact. A deux, on peut avoir tendance à rester fermé, par facilité, là, tout coule de source. Les 2 premiers jours ont été épiques, surtout le deuxième où je me suis vu dans les mêmes conditions que l’Enfer de l’Ouest 2022 que je n’avais pas fini faute d’un manque de repos. Ce Võrtsjärv m’a donné du fil à retordre avec une journée complète de upwind autour de 18 noeuds , un plan d’eau démonté, de la pluie,…Et là, je peux dire que l’on regrette d’avoir ces gros sacs qui prennent le vent. Une journée de 8h30 de rame pour 35km, mon épaule gauche s’en souvient encore. Heureusement après ces 2 jours, la météo a été plus clémente, toujours un peu de vent mais du vrai beau soleil. La navigation sur le fleuve Emajõgi a été parfaite. De mon point de vue, il faut viser un maximum les randonnées sur petits fleuves ou rivières, les paysages sur les lacs sont je trouve plus lassant. C’est pourquoi sur le lac Peipsi, je me suis arrêté à Varnja pour partir faire la Võhandu. La navigation sur ce lac n’aurait apporté que de la distance pour de la distance mais un paysage somme tout identique pendant 75km. J’ai trouvé sur la Võhandu des paysages, de la faune, de la flore, bref des choses inspirantes. Voir des castors, des cigognes, des biches, tout ça peut paraitre très niais mais cela recharge les batteries du citadins que je suis la majeure partie de l’année. J’ai pu rencontré Mariliis de Estonian Fund for Nature a qui j’ai remis le chèque symbolique du montant que nous avons récolté pour son organisation et qui sera utilisé dans la préservation des écureuils volants. Une dame a qui j’ai demandé de l’eau le premier soir m’a également accompagné sur mon lieu de bivouac pour me montrer ou me mettre, me montrer une source d’eau potable naturelle, nous avons parlé une bonne heure, sur les voyages, sur la vie, c’était top, des rencontres simples. Elle a pris des nouvelles plusieurs fois dans mon périple, en m’encourageant. Il y a tant à raconter. Pour ceux que cela intéresse, le site de notre association retrace un peu mon aventure, vous pouvez y accéder en suivant ce lien.
Des petites anecdotes sur ton aventures et/ou conseils supplémentaires à dire à nos lecteurs ?
Pour moi, la plus belle anecdote est en fait la dernière soirée que j’ai passée sur l’Emajõgi en compagnie de pécheurs Russes disons d’un certain âge. Le premier contact a été hyper froid, je me suis dit que là, j’étais dans le schéma de la pire soirée jamais vécue. Au final, une soirée dans une grande convivialité, dans le partage, un super moment. Et je peux dire que l’expression d’apéro « on ne part jamais sur une jambe » est une expression très internationale !!!
Pour finir, quelles sont tes prochaines aventures ?
Niveau compétition, il y a donc la Loire 725 que je ferai avec Sébastien Saulenc et après une pause estivale, j’irai en Ecosse pour participer à la Great Glenn en formule 2 jours, pour découvrir les conditions de navigation. Je me dis que les 90km sont surement jouables sur la formule 1 jour, en ayant toujours en tête juste une place de finisher mais les lochs ne sont à priori pas si simples à aborder donc chaque chose en son temps, je n’en suis qu’au début de la découverte de ce magnifique sport.
Niveau randonnée, je devrais faire en décembre une partie de la descente du fleuve Shannon en Irlande. Je pars pour le moment sur 200km max pour une semaine de navigation car à cette période, le temps de luminosité est réduit. Pour cette randonnée, je pars un peu comme d’habitude maintenant, en solo, avec toujours l’Itiwit X900 et globalement le même matériel qu’en Estonie, peut être avec un pull en plus.
Je travaille aussi sur un projet pour l’année prochaine, toujours dans le cadre de mon association. Je ne vais pas trop en dévoiler la teneur, non pas pour faire un teasing mais le projet n’en est qu’à ses balbutiements, beaucoup de choses sont à régler pour assurer la sécurité, peut être des autorisations spécifiques… Tout ce que je peux dire à l’heure actuelle c’est que cela sera pour moi un nouveau vrai challenge et que je vivrai cette aventure à deux. Cela sort du cadre de la randonnée. Si tout se passe bien, nous ferons cela en juillet 2023. A ma connaissance, le parcours n’a jamais été fait en SUP, ça serait donc une première. A suivre…
Que de beaux projets ! Merci Hervé pour ton temps et tes réponses.
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