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La confiance et l’affirmation de soi

La confiance en soi, c’est quoi ?

Il s’agit de la représentation qu’une personne a de ses capacités et de son niveau. La confiance en soi joue un rôle important dans la performance d’un athlète. Il existe 2 types de contre-performances en rapport avec la confiance en soi :

1 : faible confiance en soi => il sera difficile d’aborder une compétition en se demandant si on peut y arriver (ex : je suis trop nul, je n’ai pas le niveau)

2 : excès de confiance en soi => il sera difficile de s’entraîner et de réaliser les étapes nécessaires si on pense que tout est déjà acquis. (ex : je suis le plus fort, pas besoin de m’entraîner davantage)

Comment corriger cela ?

1. Manque de confiance en soi => objectif : rétablir cette confiance

  • Prendre conscience (avec l’aide d’un préparateur) de son niveau actuel, de ses connaissances et de ses points forts.
  • Mettre en place un programme d’entrainement relativement simple, avec des micro-objectifs, permettant de réaliser une progression et l’acquisition de nouvelles compétences
  • Important : bien avoir la notion que de nouvelles compétences ont été acquises, en prendre conscience (c’est bon pour le moral 😊)
  • Accepter que l’on puisse progresser, que l’on y arrive, et qu’on peut se faire confiance

2. Excès de confiance en soi => objectif : supprimer ses effets négatifs

  • Prendre conscience de cette sur-confiance, savoir quand elle apparaît.
  • Mettre en place un programme d’entraînement avec l’acquisition de nouvelles compétences, sous forme de challenge. Cela mettra aussi en évidence que tout n’est pas acquis.

Et l’affirmation de soi ?

L’affirmation de soi est la façon dont la personne se présente aux autres, l’image qu’elle dégage. L’image donnée ne reste parfois qu’une image, et ne reflète pas totalement le caractère du sportif.

  • Le manque d’affirmation de soi :

Cela engendre un manque d’intégration dans l’équipe, une difficulté à occuper un rôle de « pilier ». Il est possible de corriger ce sentiment de plusieurs façons, voici l’une d’entre elles :

réfléchir à une personne qui, à nos yeux, à une forte affirmation de soi et se rapprocher de sa façon de faire. Exemple : apprendre à dire bonjour avec une forte poignée de main, un regard dans les yeux, demander comment il va, et pas simplement un « bonjour » de loin. À force, cela deviendra une habitude et l’affirmation de soi sera de plus en plus présente. Les autres vous verront autrement, et cela, entraînera un changement de votre comportement.

Attention : pensez à rester vous-même, ne copiez pas les autres.

  • L’Excès d’affirmation de soi :

On occupe trop d’espace, et il y a une possibilité d’être rejeté par les autres. Il faut faire prendre conscience au sportif qu’il s’affirme trop (l’excès est souvent involontaire). Parfois, cela peut aussi venir d’un manque de confiance en soi. Restaurer la confiance en soi si besoin, et expliquer lorsque l’affirmation de soi est en excès et encourager lorsqu’elle est au « bon » niveau.

Nous entrons désormais dans la 2ème « grande » partie de la préparation mentale. Désormais, vous verrez que tous les sujets sont liés.

Les routines :

Une routine est une habitude, celle-ci peut être volontaire ou involontaire. Lorsque celle-ci est bien utilisée, elle permet d’optimiser les performances, mais dans le cas contraire, elle peut aussi être un frein et diminuer cette dernière. C’est un des axes les plus importants de la préparation mentale. Elle permet de corriger la peur, le stress, les mauvaises pensées, le discours interne et la concentration. On peut également utiliser l’imagerie mentale dans le cadre des routines.

Utilisation d’une routine :

Il faut dans un premier temps trouver et éliminer les mauvaises routines, puis utiliser ou mettre en place de bonnes routines. Vous en avez certainement déjà l’habitude et ne le savez sûrement pas. Ex : votre échauffement avant d’aller à l’eau, en faisant toujours les mêmes mouvements, se murmurer une phrase en tête, etc.

Mise en place :

  • Quand ?

Quand veut-on que la routine ait lieu ? Avant la course, pendant, après ? Lors de quelle phase ? Un moment précis ?

  • Quoi ?

Qu’allons-nous faire ? Un échauffement ? Une pensée ? Un acte précis ?

  • Mise en place d’un marqueur pour déclencher cette routine

Il faut utiliser un repère qui permettra de démarrer la routine. Exemple : un réveil 10 min avec la course, lorsque l’on décharge le SUP de sa voiture, se taper sur la cuisse (comme un joueur de tennis), se dire « aller X, je vais réussir »

  • Verrouiller notre routine

Il faut se forcer à faire notre routine, accepter de ne pas faire autre chose et de le faire de façon systématique.

  • Appliquer la routine

Pour une bonne utilisation lors des compétitions, il faut s’entraîner, la modifier à sa sauce, pour qu’elle nous corresponde et soit naturelle. Plus on la répète plus elle sera « automatique ».

Dans le prochain article, nous verrons comment l’utiliser pour un mauvais discours interne, le stress, la concentration, avec l’aide de l’imagerie mentale.

A propos de l’auteur

Maxime Hainneville

Officier de la marine marchande, Maxime passe la moitié de l'année en mer à travailler, et l'autre à jouer dans les vagues. Ancien sportif de haut niveau en voile et rider pour le shop Tahe Outdoors Store à Vannes où il habite, Maxime pratique désormais de nombreux sports nautiques, avec ou sans foil, comme le SUP, le Wing, le kite et le surf. Maxime est également certifié en préparation mentale pour le sport qui est son autre passion.

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