Basé à Brisbane, en Australie, Antoine Delepine Caquelard est l’un des meilleurs spécialistes français de la pirogue sous toutes ses formes ou presque. OC1, V1, V6 mais aussi Surfksi, il fait partie de l’équipe de France de pirogue depuis plusieurs années. Très actif sur l’eau au pays des kangourous, nous partons avec lui à la découverte de la pratique de la pirogue à la mode australienne !
Bonjour Antoine, peux tu te présenter à la communauté TotalSUP ?
Hello Thomas, j’ai 31 ans et j’ai grandi en Baie de Somme avant de vivre quelques années à Nantes pour travailler chez un constructeur européen d’avion et maintenant je réside sur Brisbane , dans l’état du Queensland , côte est de l’Australie.
Raconte-nous comment tu as découvert la pirogue et ton parcours sportif avec ce support ?
Alors j’ai commencé le canoé kayak à l’âge de 8 ans, avant de commencer la pratique de la pirogue au lycée dans le cadre de l’UNSS. Nous avons commencé à avoir un bon groupe mixte de rameurs et rameuses et on s’est fixés l’objectif de participer à notre 1ère course en 2006; le Rallye de La baie des Phoques. Cette dernière je pense, doit rappeler à certains rameurs. C’était une course internationale en Baie de Somme où des équipages italiens, allemands et anglais venaient affronter des équipes issues de différents clubs français. Et là c’est un podium et le virus commença. S’enchaine des sélectives pour participer aux championnats de France avec un équipages mixte avec un rameur para.
Les courses s’enchainent et les podiums aussi. J’ai eu également la chance de participer au projet de la Traversée de la Manche en juin 2014 avec Sebastien Le Meaux de l’association Handi’Vision et un équipage valide/para. Et en 2016 de participer aux mondiaux de sprint va’a pour représenter la France.
Comment se passe la pratique de la pirogue en Australie ?
A quoi ressemble un calendrier sportif quand on pratique la pirogue et quels sont les événements “phare” ?
Ici avec la météo on peut pratiquer toute l’année ce qui génial. Malgré l’hiver australien où c’est un peu au ralenti. Ils ont un peu froid ici quand ça passe sous la barre des 23 degrés hahah.
Toutes les catégories d’âges sont représentées: par exemple sur une course de 20km tu peux avoir un équipage Junior et à côté un équipage de Master femme sur la ligne de départ. Et crois moi les Master ils/elles ont de la caisse!
La saison de pirogue australienne peut se couper en 2 temps: les premiers 6/7 mois tu as la saison de marathon, de 16km à voir même 50km\en équipage ou solo/duo. Ce sont des courses généralement downwind sinon si les conditions sont médiocres là ça passe en format triangle (passage de bouées).
Sur ce format de courses là les courses les plus populaires sont le Sydney Harbour Challenge, la Gold Coast cup, le Whale Run challenge, et la Doctor Race sur la côte ouest à Perth.
Ensuite après la saison marathon, tu as quelques courses « plaisirs» ce qui permet d’entretenir les rameurs et rameuses spécialisés au slalom longue distance et en parallèle tu as les championnats de Sprint Va’a pour clôturer l’année. Sur 4 jours tu as tous les rameurs et rameuses de l’Australie qui viennent sur la Sunshine Coast sur le lac Kawana. On y trouve même des V6, v12, v1 et oc1. Cet événement permet également, tous les 2 ans de sélectionner les rameurs/ses pour les mondiaux de sprint de Londres 2022 afin de constituer la délégation australienne.
Qu’est ce qui te plait dans l’ Australian way of life ?
Déjà la météo ! Ça aide beaucoup. Haha!
Disons que l’Australie restait un rêve de gosse. Quand j’étais plus jeune je voyais ces reportages, des vidéos de surfeurs et ça me faisait déjà rêver. Bien entendu, quand en 2016 j’ai vu que la France pouvait être représentée aux mondiaux de sprint va’a, je me suis dit allez on tente! Après ce séjour ça a confirmé mon désir d’y vivre. Et en 2018 jai démissionné de mon boulot, vendu voiture et appartement et je me suis lancé!
Ici les gens sont plus relaxes et tolérants. On se prend moins la tête sur des problèmes de tout les jours.
Les entraînements sont tôt le matin (vers 5h30/6h du mat) et après ensuite généralement c’est petit dej. Le café après le levé de soleil c’est pas mal. Avant de commencer la journée de travail.
Peux-tu nous parler de l’Australie en tant que destination pour pratiquer la pirogue ? quelles sont les endroits les plus fous ou tu as eu la chance de ramer ?
Ici en Australie, tu trouveras toujours un club pour pratiquer. Donc si tu décides de voyager tu trouveras toujours un endroit pour faire ton sport.
Personnellement j’avais la course de Sydney en tête bien avant de venir ici et pouvoir la faire enfin c’est magique. Le départ et arrivée de Manly (petite plage au nord est de Sydney) afin d’aller chercher une bouée à côté de l’opéra c’est tout simplement dingue. Comme la course de New York tu dois éviter les ferries mais c’est dans le spectacle ça!
J’ai eu la chance de m’entraîner au Vanuatu aussi. Un archipel derrière la Nouvelle Calédonie.
Cette année une nouvelle course fait son arrivée. C’est une course de 45km en relais à la grande barrière de corail début août, hâte d’y participer!
Et si tout va bien avec les frontières australiennes, peut-être un déplacement aux îles Cook pour une semaine de compétitions longues distance et un événement sprint avec le club de Gold Coast. Sous réserve bien sûr de la situations actuelle…
Ton intégration a-t-elle été facile? Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaiterait ramer en Australie ?
Complètement. Ils sont tellement accueillants. On partage la même passion pour ce sport et le fait d’échanger un peu nos expériences c’est extra.
N’hésitez pas à intégrer un club, vous serez les bienvenu(e)s.
Un dernier petit mot ?
Comme dirais mon ami Jean-Xavier Tempez : Ramez, Ramez il en restera toujours quelques chose.
Ke’ale Dorries, a dynamic force in the SUP world, is joining the Starboard Dream Team (again!), marking a significant milestone in her career. Hailing from the vibrant Gold Coast in Queensland, Australia, Ke’ale has spent over 15 years mastering the ocean, competing both locally and internationally. With a deep connection to her SUP community, she […]
As an industrial engineer with a passionate love for the ocean, Mark Travers the current owner of Honu paddle boards believes that the lifestyle of stand up paddling creates something magical that everyone should be able to experience. Every product is designed from the ground up, carefully considering every detail, component and construction method. Each […]
Australia’s Gold Coast is an area we might associate with surfing, and stunning beaches with a shoreline developed for tourism, it is a hotspot for holidaymakers from around the world. But there is much more to the area than the plentiful beach breaks and paddlers looking for some longer, racier SUP action. SUNOVA paddler Monika […]
‘Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better,‘ to WIN. Some of the most resonating stories in sport are those about reaching through fire to achieve what you want, that ‘ultimate’ goal that has kept slipping away. “It’s been a really long time coming, like 13 years,” says SUNOVA Team Rider and […]
There is a memorable exchange in “Everest” (2015) film where a journalist has to ask ‘the Why question’, “Why do people climb Mount Everest?” and the crew replies, “Because it’s there”. “Why the extreme?” has been a recurring theme in TotalSUP conversations with riders embarking on and completing extraordinary watersport challenges and we had to […]
Le SUP Race à deux, c’est mieux ! C’est en tous cas la conviction d’une poignée d’athlètes en France qui pratiquent le stand up paddle en binôme et qui rêvent de voir se développer cette discipline à plus grande échelle. En 2017, c’était le rider mal-voyant Sébastien Le Meaux qui jouait les précurseurs, aidé par […]
James Casey has been pushing the limits of what is possible on the foil in waves and in downwind conditions for a while now, embracing the #fullpower mindset behind SUNOVA, one of the most innovative and disruptive SUP, foil and surf board brands. Right on the eve of his biggest adventure to date (!), TotalSUP caught […]
Ke’ale Dorries is not waiting for the things to change in the world and “the stoke continues with training”, she says. After battling injuries, the Blackfish Team Rider had a great start to the SUP racing season with strong performance and podiums bagged at the 12 Towers Ocean Race and the Scotss Head Paddle Games, […]
Day 1 – Terrene Black and James Casey take the win on the Technical Surf Battle Women’s Technical Race 1. Terrene Black 2. Ke’ale Dorries 3. Chloe Walkerdene 4. Savannah Fitzsimmons Men’s Technical Race 1. James Casey 2. Michael Booth 3. Lincoln Dews 4. Kaelan […]
Use of cookies
This website uses cookies in order to make it easier to use and to support the provision of relevant information and functionality to you.
Necessary Cookies
Necessary cookies enable core functionality such as security, network management, and accessibility. You may disable these by changing your browser settings, but this may affect how the website functions.
3rd Party Cookies
We use a set of third party tools to provide information on how our users engage with our website so that we can improve the experience of the website for our users. For example, we collect information about which of our pages are most frequently visited, and by which types of users. Keeping this cookie enabled helps us to improve our website.
Please enable Strictly Necessary Cookies first so that we can save your preferences!