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Anaïs Guyomarch, Championne de France sur 200m Sprint !

Nouvelle discipline sur les Championnats de France de SUP Race, le 200m sprint était dans le viseur de la Lavalloise-Brestoise Anaïs Guyomarch qui a su imposer sa puissance et sa technique en finale devant un beau plateau de concurrentes le week-end dernier à Talloires. Un deuxième titre de Championne de France mais aussi une médaille de bronze en longue distance pour la rideuse du team SIC Maui / Side Shore Surf Shop qui avait récolté son premier titre l’année dernière en Technical Race. La sympathique, modeste et déterminée championne nous décrit son parcours de SUPer jusqu’à aujourd’hui, évoque la relation privilégiée avec son papa SUP racer qui lui a mis le pied à l’étrier et nous parle de son matos SIC Maui !

Anaïs, félicitations pour ce 2ème titre de Championne de France ! Parle-nous de ta compétition de sprint jusqu’à la victoire.

Merci beaucoup ! C’était super cool de voir une nouvelle discipline aux championnats de France et j’ai vraiment apprécié ce format (comme beaucoup d’autres rameurs je pense). Le fait qu’il y ait plusieurs séries, plusieurs qualifs… ça rend l’épreuve super dynamique. Et puis pour le public c’est vivant, ils peuvent suivre chaque course et voir tout le parcours comparé à des longues distances où ils ne voient généralement que le départ et l’arrivée. J’ai vraiment trouvé ça cool !

De mon coté les différentes qualifs se sont bien déroulées, je ne me suis pas mise dans le rouge pour le premier et le deuxième tour et j’ai terminé première de mes deux séries donc ca m’a mise en confiance pour la finale. J’ai tout donné et je suis super contente d’avoir remporté ce premier titre en sprint et donc 2ème titre de Championne de France.

J’avais préparé cette épreuve des 200m avec Amaury Dormet et les gars de mon club puis à Brest j’ai fait quelques séances avec Amandine et Boris (ndlr: Amandine Chazot et Boris Jinvresse) qui aiment beaucoup ce format. Du coup je suis arrivée confiante et tout s’est bien passé.

Peux-tu nous rappeler ton histoire et ton parcours dans le sport et le SUP jusqu’à aujourd’hui ?

Avant de venir à Brest j’habitais à Laval (entre Rennes et Le Mans) donc je n’avais pas accès à l’océan. En revanche, il y avait une rivière et un lac pas loin de chez moi. C’est mon papa qui a eu l’idée de faire du SUP pour pouvoir être sur l’eau sans avoir trop de route à faire. Il a toujours pratiqué des sports nautiques et le SUP était un moyen de pouvoir aller à l’eau sans pour autant vivre au bord de la mer. Il a rapidement pris goût à la compétition et en allant le voir sur une course ça m’a donné envie de m’y mettre aussi. Il m’a entrainé un petit peu pour que je participe à ma première course et j’ai tout de suite accroché. Ça c’était en 2015 donc ça fait maintenant 5 ans que je fais du SUP. Puis on a découvert que d’autres Lavallois ramait et un club s’est monté. Ce qui est marrant c’est que pour pouvoir prendre des licences dans notre club il fallait être affilié à la fédération française de surf, donc on peut dire qu’il y a un club de surf en Mayenne haha.

J’ai vite compris que si je voulais progresser il ne fallait pas que je ne fasse que du flat et puis j’avais vraiment envie de vivre plus près de la mer. Donc j’ai choisi Brest comme ville d’étude. C’est une ville parfaite pour combiner un projet sportif et un projet professionnel. Je rame souvent en Rade de Brest, juste en face du magasin Side Shore surf shop dont je fais partie de la team athlète. Et quand les conditions sont bonnes je vais ramer en Presqu’ile de Crozon.

Maintenant je fais partie du club Presqu’ile Sport Côtier et je fais partie de la team Nautisme by Tout commence en Finistère. On peut dire que je suis une Finistérienne d’adoption haha.

Tu montes encore sur le podium en Longue Distance après 18km très éprouvants, … en fait, quelle type de SUP racer es-tu ?

Je pense que je suis une rameuse polyvalente. Etant donné que je suis encore jeune je préfère les formats cours (technical race et sprints). Je pense qu’avec l’âge on devient plus endurant. Mais j’aime aussi les longues distances, surtout quand c’est des conditions de downwind. J’aime bien les courses où il faut jouer avec les éléments (vents, vague…). J’ai encore beaucoup à apprendre et c’est ce qui rend le SUP race attirant, il y a toujours une marge de progression.

Quels sont les athlètes masculins et féminins qui sont une vraie source d’inspiration et de motivation pour toi ?

Je n’ai pas une personne particulière en tête, mais quand je vois des athlètes qui réussissent sur plusieurs tableaux (sportifs, professionnel, scolaire…) je trouve ça super inspirant. Et j’aime bien le fait aussi qu’il y ait des compétiteurs de tout âge, il y a des jeunes, des moins jeunes et tous avec un super niveau. Ça permet de se dire qu’on pourra tous ramer longtemps.

Il y a un autre Guyomarch jamais très loin de toi sur une compétition, ton papa Vincent Guyomarch. Peux-tu nous parler de cette relation père-fille en lien avec le stand-up paddle.

C’est sûr que le paddle à créé un lien en plus dans la relation père-fille. Il a été en quelque sorte mon premier ‘’entraineur’’ et puis on a passé énormément de temps à l’eau ensemble ou bien en week-end sur les compétitions. Quand j’habitais encore à Laval, on se poussait mutuellement pour les entrainements: quand un n’était pas motivé l’autre l’était. C’est super de partager une passion en famille et puis au-delà de mon papa, mes grands parents sont aussi très investis, ils viennent souvent sur les courses. C’est drôle car quand mon père avait mon âge mes grands-parents le suivaient sur ses compétitions de kayak polo et maintenant ils me suivent sur les courses de SUP. C’est vraiment cool de partager ces moments en famille, parfois ma maman et mon frère viennent aussi et ça fait de bon week-end où on se retrouve tous.

Tu rides sur des planches SIC Maui. Parle-nous de ton matériel en détail.  Que penses-tu de la collection 2021 en SUP race à venir?

Je suis en partenariat avec le shop Side shore à Brest. Et je rame sur SIC. C’est vraiment cool d’être en liens avec ce shop car c’est juste à côté de l’endroit où je m’entraine. Si j’ai besoin de quelques choses je passe les voir ou bien simplement pour données et prendre des nouvelles. C’est trop cool d’être suivi par une équipe de passionné de sports de glisse.

J’ai deux boards de Race et une de SUP Surf. J’ai la RS 21’5 Low volume 2020 et la RS 23′ 2019. Les deux boards sont complémentaires. La low volume est plus typée flat et technical race, elle est super dans les vagues. Elle est super légère c’est ce qui me plaît le plus dans cette board ! Et elle a bien marché pour les sprints (haha!). Je sors la 23 dès que les conditions sont plus engagées et notamment sur les downwind car elle a plus de rocker. Elle est super stable et donc même dans des grosses conditions je suis à l’aise dessus, elle était parfaite pour le Fort Boyard Challenge par exemple.

En sup surf j’ai une SIC SLICE PRO 7’4 et il fait 85L, j’ai pas encore eu beaucoup l’occasion de le sortir, je ferais plus de sup surf cet hiver. Mais le peu que je l’ai sorti je l’ai trouvé top ! Il est joueur et permet de pouvoir faire de belles courbes. C’est un de mes objectifs de l’hiver de progresser en sup surf.

Par rapport à la collection 2021, je n’ai pas encore vu la fameuse planche SIC Atlantis mais comme beaucoup de monde j’ai vu la vidéo de présentation et j’ai super hâte de la voir en vrai !

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Pour tout connaître sur le matériel SIC Maui:

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A propos de l’auteur

Mathieu Astier

Mathieu est le fondateur hyperactif de TotalSUP mais aussi un vétéran du marketing et de la communication web avec plus de 20 ans d'expérience aux côtés des plus grandes start-ups internationales. Son coup de foudre pour le Stand Up Paddle en 2013 l'a amené à construire l'une des principales plateformes d'information en ligne dédiées au SUP, en anglais et en français pour une audience mondiale, et à tourner sa vie de famille résolument vers l'océan.

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